Écho du Témoignage:Notre maison terrestre de la tente

De mipe
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Ce que Paul dit de l’homme extérieur et de l’homme intérieur, en 2 Corinthiens 4, 16, et l’expression la maison de l’Éternel, savoir, la maison de la tente, qui, dans 1 Chroniques 9, 23, désigne le temple, nous aident à comprendre la signification de ces paroles de l’apôtre : « La maison terrestre de la (ou de cette) tente », en 2 Corinthiens 5, 1.

Le temple, comme ensemble, était « la maison de la tente » ; c’est-à-dire qu’il contenait la tente, ou saint des saints, où Dieu habitait plus spécialement, le lieu de la Schéchinah, ou de la gloire. Ainsi le corps, ou l’homme extérieur, est « la maison terrestre de la tente », la maison de l’âme, de l’homme intérieur, qui est la tente dans laquelle Dieu habite en nous. Observez qu’en 2 Corinthiens 5, au verset 1, la tente c’est l’âme ; au verset 4, c’est le corps. Dieu demeure plus particulièrement dans la première, nous demeurons dans le second. Ainsi tout saint est personnellement une tente renfermant une tente, dans chacune desquelles Dieu habite. Qu’Il habite dans l’une, c’est-à-dire dans l’âme, nous l’avons déjà vu ; qu’Il habite dans l’autre, à savoir dans le corps, c’est ce que nous apprenons de 1 Corinthiens 6, 19, selon qu’il est écrit : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes pas à vous-mêmes ». Nous avons encore les deux, ce qui est extérieur et ce qui est intérieur, en 2 Corinthiens 4, 6, 7 : « Car c’est le Dieu qui a dit à la lumière de resplendir des ténèbres, qui a relui dans nos cœurs pour faire luire la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Jésus Christ. Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous ». Remarquez ici que le vase de terre correspond avec la maison terrestre, dans le passage que nous avons sous les yeux ; et le cœur avec la tente, la demeure spéciale de la Schéchinah, ou la gloire divine en nous.