Écho du Témoignage:Fragments et pensées (2)

De mipe
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Quelle différence entre ce qu’attendaient les apôtres (Act. 1) et ce qui était dans l’intention de Dieu !

Le rétablissement du royaume d’Israël était l’objet de la pensée des apôtres.

Le Roi monté en haut et Israël laissé sur la terre pour remplir la mesure de son iniquité en persécutant un peuple qui est cher à son Roi récemment rejeté et qui fait un avec lui (peuple qui devait être formé par le témoignage rendu au Roi monté en haut et au Saint Esprit descendu — objet de la promesse du Père), voilà ce qui était dans l’intention de Dieu.


« Ton règne vienne ». Cette demande entraîne la mise de côté de tout ce qui est dans ce monde, afin que le règne du Seigneur soit introduit. Elle implique le changement des choses muables comme ayant été faites de main, afin que celles qui sont immuables demeurent. Demandons-nous si nous sommes bien certains que nos cœurs soient tellement détachés de tout ce qu’il y a ici-bas, que nous pouvons dire en toute sincérité : « Ton règne vienne ». Sommes-nous bien sûrs que nous aimerions de voir Jésus venir dans ce règne, qui aura pour conséquence l’ébranlement de tout ce qui ne peut demeurer quand il vient ainsi ? Certainement nos cœurs seraient débarrassés par là d’une quantité de choses qui s’emparent de nos affections, n’appartiennent point au royaume qui vient, et doivent être véritablement abolies. Le chrétien, sans aucun doute, désire que cela soit ; mais s’il s’agit de l’application à ce qui se trouve dans le cœur, il n’y a que le seul parfait qui puisse tenir avec vérité ce langage.


Dieu ne trompe jamais la foi, mais quelquefois il l’éprouve.


On ne peut établir de règle pour la foi d’autrui. Les saints sont remis à leur responsabilité à l’égard de Dieu.


Ce n’est point en oubliant le ciel, mais bien en nous en souvenant, que nous apprendrons à tenir une marche de pèlerins : l’oubli du ciel ne fait que rendre le chemin fatiguant.


La foi en la puissance de Dieu se trouve presque partout du moins dans un sens abstrait. Ce qui nous manque trop souvent, c’est la conscience que Dieu prend intérêt à son peuple.


La grâce connue et reçue dans le cœur sera efficace et produira des effets. Si ce n’est qu’une notion de l’intelligence, elle conduira à pécher. Mais la grâce vivante produira les fruits de la vie. La grâce nous enseigne la manière dont nous devons vivre (Tite 2).


La foi en Christ tel qu’il fut dans son humiliation et sa résurrection, fait d’un homme un chrétien. La foi en Christ tel qu’il est, guide les chrétiens dans la communion. Et la foi en Christ tel qu’il sera, donne une espérance qui ne rend pas confus.


La communion avec Dieu maintient deux choses : le sentiment de la bénédiction dans sa présence, et la séparation d’avec le monde.


Ce n’est pas prêcher l’évangile avec intelligence que de dire aux pécheurs : Croyez que vous êtes pardonnés. C’est Christ et non pas mon pardon qui est l’objet de ma foi, quoiqu'il soit vrai que mon pardon suit comme une conséquence, révélée de Dieu, de la foi que j’ai en Christ.


Plus Christ est objectivement notre portion et notre occupation, et plus aussi nous lui ressemblons subjectivement.