Écho du Témoignage:Fragments et pensées (25)

De mipe
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Le témoignage de Paul prend l’homme comme entièrement ruiné dans sa nature, et révèle un homme céleste et une création nouvelle. Il présente ceux qui sont appelés durant la réjection du véritable homme céleste comme associés avec Lui dans le ciel ; de sorte qu’ils sont célestes. Christ est le Seigneur (venu) du ciel ; eux, en tant qu’appartenant à la nouvelle création, ont part avec Lui, et deviennent Son corps et Son Épouse, Ses cohéritiers à Lui, le premier-né entre plusieurs frères. Mais le courant de la promesse continue aussi en rapport avec la promesse primitive faite à Abraham. Les branches juives ont été retranchées, et nous avons été greffés sur le tronc de l’olivier. Ainsi la chaîne de la promesse n’a pas été rompue, bien qu’il se trouve dans le mystère de l’union avec Christ des bénédictions qui dépassent la promesse. L’Église est associée avec Christ pour toujours ; et lorsque le temps de la manifestation de la bénédiction sera arrivé, elle jouira et servira comme ainsi unie à Christ et cohéritière avec Lui, et cela de la manière la plus heureuse, quoique sa joie la plus riche soit Lui-même.


La visibilité d’une compagnie de chrétiens réunie dans le nom du Seigneur (« où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux »), ne contredit en aucune manière l’unité et la catholicité du corps. L’unité et la catholicité existaient par l’Esprit. Si les deux ou trois marchent comme dans la dépendance du Seigneur et avec l’Esprit présent, l’Esprit de l’unité et de la catholicité du corps sera en eux et sur eux.

Mais il y a aussi une unité et une catholicité dans l’erreur — tirant leur source de l’observance de formes, du fait qu’on vit comme les hommes et qu’on a ses pensées et ses affections aux choses terrestres et de la conformité avec ce monde — choses dont une petite compagnie semblable sera affranchie, parce que ceux qui la composent auront leurs pensées et leurs affections aux choses du ciel.


En quelle perte se change le gain lorsque, en avançant dans la connaissance, nous perdons la simplicité et l’amour ! J’aimerais de les voir (à …) dans leur simplicité, et être rafraîchi par leur foi. Puissions-nous seulement soupirer de plus en plus après le temps de la perfection ! Les morceaux seront sûrement ramassés à la fin. Il n’en sera pas perdu un seul — pas un brin de la joie de l’Esprit ne sera perdu ; mais les scènes brillantes de l’âme seront fixées là dans leur pleine beauté pour toujours, quoique maintenant elles semblent parfois disparaître.


La relation du Seigneur avec le monde fut d’une dignité morale parfaite. Il y fut un vainqueur, Il y souffrit, et Il y fit le bien. Un pareil ensemble est certainement merveilleux et parfait.

Il fut toujours occupé à faire du bien à ce monde, du train et de la souillure duquel Il fut vainqueur ; dont l’iniquité et la contradiction firent de Lui un homme de douleurs. Il ne fut jamais surmonté par le mal, mais toujours surmonta le mal par le bien.


La patrie. — Je m’étonne si je vous reverrai jamais ! Dans mes pensées, je demeure avec vous ; dans mes rêves, je foule les vertes campagnes de la patrie, et cueille ces fleurs qui se fanent trop vite dans nos mains ; — car je me réveille et je me trouve sur une terre étrangère.


La croix et la couronne vont ensemble : et plus que cela, la croix et la communion vont ensemble. La croix touche à ma volonté naturelle, et en conséquence, elle renverse et emporte ce qui empêche la communion. C’est quand Pierre repoussait la pensée de la croix que Jésus dit : « Va arrière de moi, Satan, tu m’es en scandale ». C’est avec un Sauveur rejeté que nous avons à marcher. Tout le système du monde est une pierre d’achoppement pour détourner notre cœur de Dieu, toilette, train de maison, confort, aises de la vie : même les choses les plus communes, qui tendent à élever la nature. Tout ce qui nous met dans la position de l’homme riche est une pierre d’achoppement. C’est à un Christ rejeté que le ciel est ouvert. Souvenez-vous de cela. Le cœur de Dieu est occupé à conduire Ses saints par cette route-ci à Sa gloire. Il veut que nous marchions par la foi et non par la vue. Tout ce qui tend en moi à exalter le monde qui a rejeté Christ, est une pierre d’achoppement pour d’autres, en un mot, tout ce qui affaiblit la perception de l’excellence de Christ dans le saint le plus faible.


2 Corinthiens 5, 9, 10. Paul s’efforçait d’être agréable à Christ, quelle que fût la catégorie dans laquelle il se trouverait à la venue du Seigneur ; que ce fût parmi ceux qui s’étaient endormis avant, ou parmi ceux qui seront encore restant, vivant sur la terre quand Il viendra.


C’est souvent après un grand effort de la foi, que la chute arrive. Voyez le cas de Gédéon.