Livre:La parole de la vie/Chap. 5, 6-12

De mipe
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Avant de terminer son épître, l’apôtre présente un triple témoignage au Fils de Dieu, Celui par qui la vie éternelle a été communiquée aux croyants. Il y a le témoignage de l’eau, le témoignage du sang et le témoignage de l’Esprit.

v. 6 — Jésus, le Fils de Dieu, est venu dans le monde par l’incarnation, mais pour pouvoir bénir des pécheurs et communiquer aux croyants la vie éternelle, Il a dû venir par l’eau et le sang. En d’autres termes, Il devait mourir.

Sa vie de perfection infinie mettait à nu notre condition et révélait nos besoins, mais ne pouvait pas répondre à notre état, ni nous communiquer la vie éternelle.

Sans Sa mort, Il serait resté seul à jamais, selon Ses propres paroles : « À moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12, 24).

L’eau et le sang qui sont sortis du côté percé d’un Christ mort, rendent tous deux témoignage de Sa mort, mais ils présentent deux grands résultats de Sa mort. L’eau rend témoignage du jugement de mort prononcé et exécuté sur la chair, jugement par lequel le croyant est délivré de la vieille nature. Nous sommes crucifiés avec Christ et, participant de la vie de Christ ressuscité, nous nous tenons nous-mêmes pour morts avec Lui, au vieil homme qui est gouverné par le péché. Nous sommes ainsi délivrés de la vieille nature. En outre, Il est venu à nous par le sang. Par Sa mort, nous sommes non seulement libérés du vieil homme, mais nous sommes, par Son sang, justifiés de nos péchés. De plus, sur le fondement de Sa mort et de Sa résurrection, le Saint Esprit a été donné pour nous rendre témoignage de Christ et de l’efficacité de Sa mort.

v. 7, 8 — Laissant de côté le verset 7, reconnu comme une interpolation, nous retrouvons les trois témoins, mais cette fois dans l’ordre de leur témoignage sur la terre. Au verset 6, nous avons eu l’ordre historique, selon lequel le Saint Esprit est venu après la mort de Christ. Lorsqu’il est question de témoignage s’adressant à nous, le Saint Esprit est mentionné en premier, car c’est par l’Esprit que nous recevons le témoignage de la mort de Christ, et apprécions la valeur de l’eau et du sang.

Ces trois, l’Esprit, l’eau et le sang s’unissent pour rendre un seul témoignage au Fils et à l’efficacité de Son œuvre, et à la bénédiction de la vie éternelle qui est donnée au croyant par cette œuvre.

v. 9, 10 — Dans ces versets, l’apôtre nous rappelle que le témoignage à ces grandes vérités est « de Dieu ». Si nous recevons le témoignage des hommes, combien plus devrions-nous recevoir le témoignage de Dieu rendu au sujet de Son Fils. Celui qui croit a, par l’Esprit, le témoignage de la vérité de Dieu au-dedans de lui-même. Dieu ayant ainsi rendu un témoignage irrécusable concernant Son Fils, « celui qui ne croit pas Dieu, l’a fait menteur ».

v. 11, 12 — Toutes ces grandes vérités — la mort de Christ, et la présence de l’Esprit dans le croyant — rendent témoignage du fait que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans Son Fils. Elle est en nous comme don ; elle est en Lui comme source. En dehors du Fils, il ne peut pas y avoir de vie devant Dieu. Avoir le Fils, c’est avoir reçu la vérité et avoir le Fils comme l’objet de notre foi. Celui qui ne connaît pas le Fils ou qui rejette la vérité, n’a pas le Fils de Dieu et « n’a pas la vie ».