Livre:La parole de la vie/Chap. 5, 13-21

De mipe
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L’épître se termine par une expression de la confiance en Dieu qui est le résultat pratique du fait d’être établi dans la vérité de la vie éternelle. L’effort des docteurs antichrétiens et des faux prophètes contre lesquels l’apôtre met les croyants en garde, est d’ébranler leur confiance en Dieu. Le grand but de l’enseignement de l’apôtre est d’affermir les saints dans la vérité et de fortifier ainsi leur confiance en Dieu, et de les rendre capables de résister à ceux qui voudraient les égarer.

On remarquera dans ces derniers versets que cette confiance en Dieu est maintenue devant nous par l’emploi répété des expressions « vous savez » et « nous savons » (v. 13, 15, 18, 19 et 20).

v. 13 — Des séducteurs avaient cherché à détourner les croyants de la vérité présentée en Christ dès le commencement, pour unir les saints avec le monde, et affaiblir l’enseignement des apôtres en mettant leur autorité en doute. Le travail de ces faux docteurs tendait à priver les saints de la connaissance et de la jouissance de leurs privilèges. Pour contrecarrer ces mauvaises influences, l’apôtre adresse son épître à ceux qui croient « au nom du Fils de Dieu » pour qu’ils « sachent » qu’ils ont la vie éternelle.

v. 14, 15 — Dans la vie de tous les jours, cette confiance en Dieu s’exprime dans la prière. « Si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ». Et si nous savons qu’Il nous écoute, « nous savons » aussi « que nous avons les choses que nous lui avons demandées ». Selon Sa sagesse et Son amour parfaits, Il se réserve de répondre à nos requêtes en Son propre temps et à Sa propre manière. Dans la confiance en Dieu qui est le résultat de la vie nouvelle, nous avons le privilège de présenter nos requêtes à Dieu, mais non pas de dicter à Dieu ce qu’Il doit répondre. Il peut juger bon de nous faire attendre, mais pendant l’attente, nous avons la consolation de savoir qu’Il écoute tout ce que nous demandons et qui est en accord avec Sa volonté.

v. 16, 17 — En outre cette confiance en Dieu nous amène non seulement à prier pour nous-mêmes, mais aussi à intercéder pour d’autres. Bien des maladies frappant les enfants de Dieu ne sont en aucune manière un châtiment consécutif à un péché commis, mais sont, comme dans le cas de Lazare, en vue de la gloire de Dieu (Jean 11, 4). Toutefois, les voies gouvernementales de Dieu envers les siens s’exercent, et si nous voyons un frère frappé par Dieu d’une maladie à cause d’un péché particulier, nous pouvons intercéder pour ce frère pour autant qu’il ne s’agisse pas d’un péché à la mort.

Toute iniquité (injustice) est péché et entraîne des conséquences gouvernementales, mais ces conséquences ne sont pas toujours la mort du corps. Les circonstances particulières déterminent si un péché est à la mort ou non. Plus d’un croyant peut avoir menti sans être placé sous le châtiment sévère de la mort ; mais dans le cas d’Ananias et de Sapphira, le mensonge était aggravé par les circonstances, de sorte qu’il portait le caractère d’un péché à la mort.

v. 18 — Malgré tout ce que peuvent dire les séducteurs, « nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas ». Nous savons qu’étant nés de Dieu, nous avons une vie nouvelle, et que cette vie nouvelle est parfaite et ne peut pas être atteinte par le méchant. Ainsi le Seigneur peut dire de Ses brebis : « Moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main » (Jean 10, 28). Vivant la vie du nouvel homme, nous ne pécherons pas, ni ne serons troublés par le méchant.

v. 19 — De plus, ayant une vie nouvelle nous savons que nous sommes de Dieu et nous pouvons ainsi distinguer entre ceux qui sont nés de Dieu et le monde qui nous entoure et qui gît dans le méchant. Vivant ainsi dans la puissance de cette vie, non seulement nous échappons au méchant, mais nous sommes délivrés du monde.

v. 20 — Enfin l’apôtre fortifie notre confiance en Dieu en résumant les grandes vérités de l’épître. Nous savons que le Fils de Dieu est venu. L’épître s’ouvre sur cette grande vérité. Étant venu, Il nous a donné une intelligence complète — comme étant la pleine révélation de Dieu — afin que nous connaissions le Véritable. Ainsi nous lisons ensuite dans l’épître que le message que nous avons entendu du Fils est que Dieu est lumière et que Dieu est amour. Nous avons en outre appris que par le don de la vie éternelle et par l’Esprit, « nous sommes dans le Véritable, savoir dans son Fils Jésus Christ ». Cette personne bénie à laquelle nous sommes unis « est le Dieu véritable et la vie éternelle ». Il est une personne divine en qui la vie éternelle a été manifestée en perfection.

v. 21 — Enfin, il nous est rappelé que tout ce qui viendrait se placer entre notre âme et Dieu, et empêcher la jouissance de la vie qui est le grand sujet de l’épître, est moralement une idole. Toute l’épître est là pour nous encourager à vivre la vie divine que nous avons reçue et à être ainsi préservés des idoles.