Livre:La sympathie chrétienne/Lettre 1

De mipe
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… 1821

J’apprends avec plaisir que vous avez une bonne opinion de …. J’éprouve presque un sentiment d’envie lorsque je vois une personne sentir profondément ses péchés ; mais je suis convaincue que notre sage et tendre Père sait mieux que nous ce que nous sommes capables de supporter, lors même qu’il nous paraît triste de n’être pas plus affligés d’avoir offensé un tel Seigneur.

L’espérance qu’il y a dans cette maison des personnes qui cherchent Celui que je désire aimer plus que tout ce qu’il y a dans le monde, me donne une grande joie. La vue d’un visage chrétien fait déjà du bien. Je n’espère pouvoir me rendre ni mercredi, ni jeudi à …, mais je pense que plus nous sommes privés de telles jouissances, plus nous soupirons après le moment où nous les posséderons éternellement et où toutes les folles joies du monde, qui nous affligent maintenant, auront passé pour jamais.

Votre sincèrement affectionnée

T.A. Howard[1]



  1. Nom de jeune fille de l’auteur, avant son mariage en 1822. (Éd.)