Traduction:Comment étudier la Bible/Concordances

De mipe
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Nous parlerons d’abord des concordances comme étant en pratique indispensables à ceux qui vont progresser dans l’étude. Il y en a beaucoup, et on ne comprendrait pas que nous en recommandions une à l’exclusion des autres, si nous ne les mentionnons pas toutes.

En sélectionnant une concordance, on doit savoir exactement ce que l’on souhaite, car il est à peu près impossible d’avoir toutes les fonctions dans un seul livre. De première importance pour les étudiants ordinaires de la Bible est une concordance qui liste chaque mot dans la Bible par ordre alphabétique, avec une référence à chaque passage où il se trouve, et un nombre suffisant de mots pour permettre d’identifier la référence. Parmi les livres qui proposent cela pratiquement, peut-être le plus ancien est la « Concordance de Cruden », qui, au travers de ses diverses éditions, demeure encore la plus couramment utilisée, avec beaucoup d’excellentes fonctions qui la recommandent. Elle n’est pas, toutefois, strictement alphabétique, mais le même mot est parfois divisé en groupes avec des mots caractéristiques, de telle manière que de deux, trois ou plus listes ou groupes sont donnés pour un même mot, ce qui est parfois perturbant pour quelqu’un qui cherche seulement un passage.

La « Concordance de Walker » est assez bonne, bien que peut-être pas aussi complète que celle de Cruden, mais sans la caractéristique indésirable que nous venons de mentionner.

La « Concordance de poche d’Oxford » est un bien plus petit livre, qui convient au transport, mais qu’on peut à peine recommander pour une utilisation permanente, tellement elle est abrégée.

La meilleure des concordances verbales avec laquelle nous sommes familiers est la « Comprehensive Bible Concordance » de Strong, qui a l’avantage de placer chaque mot anglais utilisé dans les Écritures, y compris les noms propres, dans l’ordre alphabétique exact. Elle exclut les articles « un » et « le » et quelques pronoms et autres particules constamment utilisés. L’auteur, toutefois, les a même inclus dans un appendice, ce qui indique une immense somme d’efforts dont, avec tout le respect dû à son application, nous ne voyons pas le besoin.

Avec cette concordance, le lecteur anglais peut sélectionner un mot, sauf ceux que nous venons de mentionner, et trouver sa référence dans la concordance. Il ne sera pas perturbé par une variété de listes, de groupes, de divisions ou quoi que ce soit d’autre. En plus de cela, chaque mot a un numéro, tandis que différentes sortes de type indiquent si le mot est hébreu ou grec. Ces numéros sont arrangés par ordre dans deux autres appendices, dans lesquels le mot original grec ou hébreu est donné, épelé aussi en lettres latines, avec sa signification, et les différents mots anglais qui sont utilisés pour le traduire dans nos Bibles. Nous sommes ainsi totalement en contact avec les langues originales. Peut-être est-ce la meilleure des concordances pour ceux qui ne peuvent en avoir qu’une. C’est un gros volume, toutefois, ce qui le rend peu maniable — un obstacle pour certains.

L’« Analytical Concordance de Young » diffère à certains égards de celle de Strong. Elle nous donne les mots anglais dans leur ordre alphabétique, et sous chacun, nous avons les différents mots originaux qui sont utilisés pour le traduire. Là, nous avons perdu la pensée d’une concordance de référence, mais avons gagné une plus grande exactitude en ayant les différents mots originaux qui sont traduits par le même mot anglais, classés dans des listes séparées sous l’entête anglais. La « Concordance de Young » nous donne, avec sans aucun doute un bon degré de précision, tous les mots originaux traduits par un seul mot anglais. Elle échoue cependant — ce qui semble un défaut important — à nous donner tous les mots de l’original, qu’ils soient traduits par des mots anglais différents ou non. En d’autres termes, elle fait de la version anglaise la base, au lieu de l’original.

Nous en venons ensuite aux « The Englishman’s Hebrew and Chaldee Concordance » et « The Englishman’s Greek Concordance » par G.V. Wigram, que nous considérons comme le travail le plus utile et le plus érudit de cette sorte. Là, l’original est la base, et les mots sont arrangés dans l’ordre de l’alphabet original, et non de l’anglais. Sous chaque mot de l’original est donnée en anglais chaque occurrence de ce mot dans l’Écriture, à la manière de celles de « Strong » ou de « Cruden ». Le mot anglais qui est la traduction de l’original est écrit en italique, de telle sorte qu’il ne peut y avoir de doute. Ainsi, le lecteur anglais ordinaire est mis en possession d’une concordance des langues de l’original, mais sur une base anglaise. L’hébreu et le grec sont écrits dans leurs propres caractères, et aussi épelés en anglais. Somme toute, dans un but d’étude, nous considérons les « Concordances de Wigram », surtout celle du grec, comme les plus utiles de toutes.

Toutefois, comme nous l’avons déjà dit, celle de Strong est la meilleure quand on ne peut avoir qu’une seule concordance. Notre recommandation serait celles de Strong et de Wigram.

Nous mentionnerons simplement d’autres travaux, sans doute excellents à leur manière : « Bible Analysis de Hitchcock », « Concordances de Bullinger et Hudson », et une très facile à transporter pour un étudiant en grec, celle de Schmidt. Toutes sont utiles à leur place.

En plus d’une concordance, nous recommanderons « The New Topical Text Book » avec une introduction par le Dr. Torrey, dans lequel différents passages de l’Écriture sont regroupés pour illustrer certains sujets. Ce petit livre se révèlera très utile dans l’étude des sujets de la Bible, telle que décrite dans la Partie 1, section 5.

Simplement pour ceux qui désirent le savoir, nous mentionnons pour l’Ancien Testament l’édition par Tregelles de « Genesius’ Hebrew Lexicon » ; et pour le grec, peut-être aucun n’est meilleur que le Dictionnaire du Nouveau Testament grec du Dr. Robinson. Cremer peut aussi être cité.