Traduction:Comment étudier la Bible/Les livres qui ont à faire avec le texte

De mipe
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1. La Bible elle-même. Comme nous abordons le sujet des livres, nous reporterons nos lecteurs à ce que nous avons dit sur l’exemplaire de la Bible qu’il est préférable d’avoir. Nous vivons dans un jour de production de la Bible ; des maisons d’édition rivalisent entre elles pour produire les éditions des Écritures les plus excellentes et les plus attrayantes. Elles peuvent se trouver dans toutes les tailles et pour tous les usages. Comme nous l’avons déjà recommandé, nous suggérons d’avoir une grande Bible pour la table de la maison, avec une écriture bien claire, et une marge suffisamment large pour y écrire les notes qu’il sera désirable de conserver. Si on prend des notes librement, comme cela a été suggéré, notant tout ce qui frappe, l’exemplaire pour cela devrait être de préférence peu coûteux, afin qu’une fois marqué, il puisse être mis de côté. Quand cela est pratiqué et que l’étudiant peut se le permettre, il peut être bon d’acheter une Bible de bon papier avec une grande marge, dans laquelle les notes plus permanentes peuvent être saisies, avec les notes qu’il souhaite préserver pour s’y référer constamment. Une Bible de cette sorte n’a pas besoin d’avoir d’« aides » au revers, ce qui augmente le volume. Peut-être le carnet prendra-t-il la place des notes courantes quotidiennes, et nous n’aurons besoin que d’une Bible de table pour les saisies soigneuses et permanentes. Ainsi, les sujets peuvent être suivis et les divisions notées, et toute autre chose qui est d’une valeur permanente serait préservé. En plus de cet exemplaire de table, il est bon d’avoir un livre aussi petit que possible pour être lu convenablement, à porter avec soi dans une sacoche ou une poche.

Il devrait y avoir d’innombrables opportunités pour utiliser notre Bible de poche, et probablement un bon nombre de nos lectures consécutives et de nos mémorisations seront faites avec elle. Les Bibles pour une utilisation permanente pour le bureau, et la Bible de poche, ont intérêt à être de bonne qualité, et en cela du moins le meilleur s’avère le moins coûteux. Si quelqu’un est prêt à dépenser jusqu’à trois dollars pour un livre, il vaudrait mieux qu’il fasse un effort, si nécessaire, et en prenne un de cinq à neuf ; mais s’il ne peut pas se le permettre, il aura probablement autant de satisfaction avec un de un ou deux dollars. Les livres de prix intermédiaire sont souvent plutôt décevants, mais tout livre, quelque coûteux et bien relié qu’il soit, doit être bien traité, ou nous pourrions facilement « casser son dos » en l’ouvrant au centre et en le tirant immédiatement en arrière. Nous devrions suivre les directions qui accompagnent souvent de tels livres, et l’ouvrir soigneusement, en passant notre doigt le long de la jointure où les feuilles sont attachées ensemble, en commençant par les premières feuilles et en alternant avec les dernières, jusqu’à avoir ainsi séparé les feuilles par paquets de six environ, dans tout le livre. De cette manière, le livre sera ouvert progressivement et la colle au dos ne sera pas cassée.

On pardonnera à l’écrivain de ne pas conseiller l’achat de deux livres de la « série fac simile », comme on les appelle, où les éditions les plus grandes correspondent exactement aux plus petites dans leur pagination, de sorte que la mémoire locale est aidée. Nous n’allons pas être limités à deux Bibles pour toute notre vie, et il semble dommage d’être amené dans une sorte de servitude dans l’utilisation d’un style de livre. En devenant de plus en plus familier avec nos Bibles, nous trouverons peu de difficultés à retrouver les passages.

Nous conseillons sans hésiter l’utilisation de la version officielle seule comme notre livre et notre compagnon. Il est très dommage de prendre une révision ou une version quelconque, quelque excellente qu’elle soit, et d’en faire la base de notre travail. Si ce n’est pour d’autres raisons, le fait que la version du roi Jacques, tout en étant suffisamment exacte, est universellement utilisée, nous décidera en cela[1].

2. Autres versions. Dès que l’on est assez familiarisé avec le texte de notre version officielle, il est très souhaitable d’avoir une ou plusieurs versions. L’original grec ou hébreu peut être rendu, bien entendu, de différentes manières, tout en gardant une traduction fidèle. C’est cette diversité de traduction qui se révèle si utile en avançant dans la connaissance de la Bible. La manière dont une phrase est traduite, les différents mots utilisés, ou leur arrangement, se révèlent souvent une aide très évocatrice. Le revers de cela est la question du texte, en particulier du Nouveau Testament qui, comme cela est bien connu, a été plus ou moins amélioré par la découverte d’anciens manuscrits depuis l’époque où notre admirable version « autorisée » a été faite. Comme nous l’avons déjà dit, personne ne doit être perturbé par la pensée que le texte a été altéré par endroits. Si nous nous souvenons que nos Bibles ont été, pendant bien des siècles avant la découverte de l’imprimerie, copiées à la main par le travail lent et laborieux d’écrivains, nous pouvons être certains que de nombreux petits glissements se sont produits, quel que soit le soin du copiste. Il est digne de remarque, toutefois, que parmi les centaines de manuscrits qui existent, même dans le plus défectueux d’entre eux, aucune doctrine de la vérité divine n’a été touchée, si nous prenons la Bible dans son ensemble. La vaste majorité de ces erreurs est si manifeste et d’un caractère si peu important, que leur correction ne soulève aucune question.

Plusieurs passages de l’Écriture, toutefois, ont été rendus obscurs par cette copie erronée. À l’occasion aussi, le copiste a enlevé un mot, une expression, ou même une phrase qui se trouve dans d’autres manuscrits ; et à l’occasion aussi, ce qui était de toute évidence une note en marge ou une explication a été incorporé au texte par une succession de copistes qui l’ont apparemment jugé utile pour la compréhension du passage. Ainsi, le passage familier qui se trouve dans notre version (1 Jean 5, 7, 8) est une interpolation qui a été probablement introduite par quelque moine copiste plus d’un millier d’années après le Christ, et qui n’existe dans aucun manuscrit qui soit considéré pour le moment comme faisant autorité en de telles matières. Il y a très peu de passages aussi flagrants que celui-ci, mais quelques-uns où le texte a été plus ou moins affecté, et où une érudition judicieuse et respectueuse a, par une recherche fidèle, découvert la lecture la plus ancienne et les mots exacts à l’origine.

Maintenant, partout où cela a été vérifié, bien entendu, nous devrons en faire usage ; et là gisait un des grands besoins d’une révision du texte. La Version révisée de 1881, jointe aux recommandations des éditeurs américains de la même, fournit de nombreuses suggestions très utiles à cet égard. L’étudiant doit toutefois prendre soin de ne pas suivre servilement les suggestions des correcteurs, car dans certains cas, ils sont eux-mêmes sujets à une révision plus avancée, et (à l’exception des corrections de manuscrit mentionnées ci-dessus) ne sont pas une amélioration par rapport à la version officielle — mais plutôt l’inverse.

Nous mentionnons donc une autre révision du Nouveau Testament, d’une date un peu plus antérieure, qui est plus prudente et soigneuse dans ses corrections des diverses lectures[2]. Ce livre a une introduction de grande valeur qui mettra le lecteur moyen en possession des faits nécessaires pour apprécier l’importance de la révision du texte ; et une liste des principaux manuscrits, avec leur description, est aussi fournie. Le caractère particulier de ce travail est que dans les notes de bas de page, l’éditeur a mis le lecteur en possession des autorités des manuscrits qui ont été à la base de ses propres modifications du texte, permettant ainsi à chacun de former son propre jugement. Cette caractéristique de l’œuvre la rend particulièrement utile, et nous la recommandons sans hésiter à l’étudiant comme compagne de son étude de la Bible, avec la version officielle[3].

Avec ces deux-là, nous recommanderons le texte de la Bible Numérique[4], qui donne aussi de nombreuses suggestions quant aux passages en question, ainsi qu’une excellente traduction.

Jusque-là, nous ne nous sommes occupés que du texte lui-même. Pour ceux qui désirent aller plus loin dans ce sujet, nous les reportons aux nombreux livres excellents de la critique textuelle du Nouveau Testament. Parmi ceux qui peuvent être mentionnés, « The words of the New Testament », par Milligan et Roberts ; et, pour ceux qui désirent un ouvrage plus important, « New Testament textual criticism », par Scrivener.

Dans ce que nous avons dit sur le texte, on doit comprendre que nous faisons surtout référence au Nouveau Testament. Celui de l’Ancien Testament demeure ce qu’il était, le texte massorétique, dont les manuscrits ne sont pas si anciens, pas plus même que ceux du Nouveau Testament, et qui ont si peu de différence entre eux qu’ils forment pratiquement une unité. Les Septante et d’autres versions sont trop incertains, selon nous, pour leur permettre actuellement d’affecter l’intégrité du texte tel que nous l’avons.

La version révisée de l’Ancien Testament est aussi utile, et celle de M. Darby tout particulièrement. Cette partie de la Bible Numérique qui a été traitée est aussi très utile dans ce sens.

Pour l’instant, nous nous sommes occupés exclusivement de ce qui concerne le texte et les manuscrits. Quand nous en venons à la traduction, comme cela a déjà été sous-entendu, nous trouvons une valeur particulière dans l’utilisation de versions différentes. Chaque bonne version dans notre propre langue ou dans d’autres est simplement une traduction de l’original, selon un point de vue légèrement différent. Nous ne conseillerons pas au débutant d’avoir davantage de versions que les quelques-unes déjà indiquées ; mais pour l’étudiant plus avancé, nous dirons que toute nouvelle traduction sincère qu’il peut obtenir se révèlera suggestive, dans un certain sens. Ainsi, la « Critical translation of the New Testament » de Rotherham ; la version d’Alford, plus populaire mais savante, du même Testament ; et aussi d’autres tentatives sincères et fiables de donner la signification de l’original, se révèleront suggestives. Nous ne parlons pas, bien sûr, de ces parodies de traduction malheureuses et irrévérencieuses qui ne font qu’amener du déshonneur sur la Parole de Dieu. Celles-ci, quelque bien intentionnées qu’elles soient, peuvent être laissés de côté sans dommage. Exprimer la Parole de Dieu dans la langue des journaux quotidiens n’est certainement pas un gain, mais une grande perte. Si quelqu’un maîtrise une langue étrangère, qu’il ait absolument une copie des Écritures dans cette langue. Elles se révèleront toutes utiles et sources de suggestion, d’une manière ou d’une autre.

L’étudiant avancé peut aussi avoir une ou plusieurs versions de l’Ancien Testament par les Juifs. Celles-ci se révèleront suggestives à certains égards, et l’effort manifeste fait pour éviter le témoignage de leurs Écritures à la personne et à l’œuvre du Seigneur Jésus Christ est à la fois triste et instructif. En vérité, « ils ne connaissent pas la voix des prophètes qui se lisent chaque sabbat ». Les « Sacred Scriptures » de Leeser est peut-être aussi bon que n’importe laquelle de ces versions juives de l’Ancien Testament.

La « Douay » ou version catholique romaine n’est pas du tout médiocre, et peut être ajoutée au stock de traductions, à la fois pour le côté suggestif qu’elle peut offrir, et pour nous permettre de discuter avec un romaniste avec sa propre version des Écritures en main. Pour ne pas embrouiller l’étudiant moyen, nous réitérons notre recommandation, que si une seule version supplémentaire est utilisée, que ce soit celle de M. Darby ou celle de la Bible Numérique ; et en guise de conclusion, la meilleure de toutes pour le lecteur moyen est la version officielle.

3. Le texte original. Cet endroit conviendra aussi bien qu’un autre pour dire quelque chose des originaux. Relativement peu d’étudiants de la Bible ont une connaissance des originaux hébreu et grec, et nous n’avons pas besoin de nous appesantir longuement sur cette partie de notre sujet, car nous avons plus particulièrement à l’esprit les lecteurs anglais. Cela ne peut pas faire de mal, toutefois, de dire aux diplômés de l’université, ou à ceux qui ont une bonne connaissance du grec, qu’il est dommage de laisser tomber cela, comme la plupart le font. Sans prétendre à une érudition indépendante, une connaissance ordinaire du Testament grec est extrêmement profitable. Une multitude de détails qui ne feraient que gêner une traduction peut facilement être recueillie par un étudiant moyen. Prenez, par exemple, le simple sujet des synonymes. Nous avons un champ d’étude très profitable ouvert pour un étudiant ordinaire. La même chose est vraie quant à l’utilisation des prépositions, pour ne rien dire des nuances de sens impliquées par les humeurs et les temps.

Le dernier verset de Romains 12 revient comme une illustration de la délicate nuance de sens dans l’utilisation des prépositions. « Ne sois pas surmonté par (hupo, littéralement, par) le mal, mais surmonte le mal par (en, littéralement, dans) le bien ». Ici le « mal » est considéré comme une puissance de l’extérieur qui nous menace et peut facilement nous surmonter. D’un autre côté, le « bien » est l’atmosphère dans laquelle nous devons vivre, étant occupés de lui, et dans la puissance de celui-ci, nous pouvons rencontrer et surmonter le mal.

La plupart sont familiers avec la distinction délicate faite par l’évangéliste Jean dans la restauration de Pierre (Jean 21), où notre Seigneur utilise le terme le plus fort, nous dirions divin, pour « aimer », agapao, et Pierre dans sa réponse utilise le plus humain phileo. L’utilisation même des mots peut suggérer cette défiance de soi qui avait si heureusement pris la place de la vaine confiance de Pierre ; une défiance, toutefois, qui ne doit pas être autorisée à aller trop loin, sous peine de devenir de la fausse humilité.

Que celui donc qui maîtrise le grec en fasse usage, et en soit très reconnaissant. C’est une direction d’étude des plus absorbantes et délicieuses, qui produit de riches résultats. D’un autre côté, nous ne recommandons pas à l’étudiant biblique moyen, dont le temps est limité à quelques minutes chaque jour, d’essayer de maîtriser une langue aussi complexe que le grec du Nouveau Testament ; mais pour l’encouragement de ceux qui ont le temps et le désir du cœur, nous dirons : Le fait que vous n’ayez jamais appris la langue à l’école ne doit pas vous dissuader d’essayer d’obtenir une connaissance modérée élémentaire du Nouveau Testament grec, en consacrant une certaine partie de votre temps à une étude fidèle. Peut-être aussi utile que d’autres ouvrages dans ce sens, le « Grammar of New Testament » du Dr. Green, et le « Manual of New Testament Greek » de Harper et Weidner.

Nous ajoutons un mot supplémentaire d’avertissement pour tous ceux qui ne sont pas vraiment doués pour cela. N’essayez pas d’être dogmatiques, et ne citez pas le grec à ceux qui n’en connaissent rien, ni ne faites de vos petites glanures la base de l’instruction de vos classes d’école du dimanche ou de réunions. Il se trouvera en général que ceux qui ont une bonne connaissance de l’original seront plus lents à l’exhiber que ceux qui en ont simplement un peu. Nous devons nous souvenir de l’injonction de l’apôtre, et faire montre « d’humilité d’esprit ».

Ce que nous avons dit du Nouveau Testament s’applique aussi à l’Ancien. L’hébreu est bien plus simple, et donc une langue qui n’est pas aussi difficile que le grec. Mais c’est le moyen de l’inspiration choisi par Dieu pour l’Ancien Testament. La langue même est en elle-même illustrée, ou typique, et est donc appropriée aux temps des types et des ombres. C’est une des langues les plus belles, qui, avec une simplicité nette, est aussi suffisamment flexible pour exprimer des émotions profondes. Il aurait, cependant, de la peine à se prêter aux délicatesses et aux nuances de sens, par exemple, de l’évangile de Jean ou des épîtres de Paul. Le grec est peut-être le véhicule le plus parfait existant pour l’expression de la vérité abstraite ; mais dans les jours de l’Ancien Testament, alors que le temps pour cette déclaration abstraite n’était pas venu, l’hébreu, par son caractère très simple et imagé, est particulièrement adapté à son utilisation spéciale.

Les étymologies hébreues sont particulièrement intéressantes, et, comme nous le savons, la signification des noms a, dans ces dernières années, attiré beaucoup l’attention et a été très utile en ouvrant des portions de l’Écriture jusqu’ici négligées.

Nous ajoutons un mot quant à certaines caractéristiques de la langue qui sont parlantes. Comme cela est bien connu, il n’y a que deux temps en hébreu, le passé et le futur. Le présent est le point de changement entre ces deux, ce qui en soi suggère une profonde vérité. Il y a aussi ce qui est appelé la conversion des temps, qui offre des leçons suggestives. Par exemple, en Genèse 1, 1, nous avons la déclaration simple : « Au commencement, Dieu créa (bara) les cieux et la terre ». C’est un prétérit simple. Il nous fait revenir au commencement. L’événement suivant, toutefois, n’est pas décrit par un prétérit, mais par un futur, justement traduit toutefois par un prétérit. L’original, par un vav conversif, change le futur en passé. Littéralement, ce serait : « Et Dieu dira : Que la lumière soit ». La pensée semble être que nous prenons position avec Dieu au début, et regardons à l’œuvre qu’Il va faire ; comme si, en réponse à notre question : Que va-Il faire ensuite ? la réponse est donnée : « Et Dieu dira : Que la lumière soit ; et Dieu vit la lumière, qu’elle était bonne ». En d’autres termes, le langage est intensément dramatique. Il reconstitue la scène complète devant nous, au lieu de simplement la raconter.

De nombreuses suggestions très intéressantes et profitables seront réunies par quelqu’un d’assez familier avec l’hébreu, et nous voulons encore une fois sérieusement recommander à ceux qui ont le temps de le garder frais par une petite lecture quotidienne. Cinq minutes pour chacun, passées chaque jour sur l’hébreu et le grec, nous empêcheraient au moins de perdre ce que nous avons acquis.

Ceux qui désirent prendre le temps d’acquérir une bonne connaissance de l’hébreu, ce qui n’est pas du tout une tâche insurmontable, peuvent trouver des livres utiles. Le « Elementary Hebrew Grammar » du Dr. W.H. Green, et le « Hebrew Chrestomathy » du même auteur, suffiront.



  1. Il s’agit là de recommandations pour les lecteurs anglais. En français, la version de J.N. Darby est celle recommandée à l’utilisation, étant reconnue comme la plus fidèle au texte original. (NdT)
  2. Nouvelle traduction du Nouveau Testament par J.N. Darby.
  3. Pour la version française, on trouvera cette introduction et ces notes dans la version du Nouveau Testament par J.N. Darby publiée en 1872. (NdT)
  4. On espère publier, en temps voulu, une édition de cette révision de grande valeur, séparée des notes.