Traduction:Comment étudier la Bible/Livres utiles pour l’étude de la Bible
Jusqu’à présent, nous nous en sommes strictement tenu à notre thème : « Comment étudier la Bible », et nous sommes efforcés de nous mettre nous-mêmes à la place du jeune croyant qui commence juste cette grande occupation de la vie. Nous devons rappeler de nouveau à nos lecteurs que ce n’est pas un cours d’étude à l’issue duquel ils vont obtenir leur diplôme. C’est, cependant, une école dans laquelle l’habitude, loin d’être ennuyeuse, devient un plaisir croissant ; et nous nous réjouissons du fait qu’ici au moins il n’y a pas de déshonneur de rester toujours élève ; en effet, dans un sens, nous devrions toujours être prêts à prendre notre place parmi les débutants, et à jouir des leçons tout autant qu’eux.
Nous avons donc quasiment évité de mentionner un livre quelconque, hormis la Bible elle-même, dans l’espoir que nos lecteurs seront encouragés à prendre ce livre avec la confiance qu’ils pourront apprendre plus directement de ses pages qu’ils ne pourraient le faire d’un nombre quelconque de commentaires, d’encyclopédies éducatives, et de tout l’attirail de l’étude théologique.
Maintenant, une fois cela établi dans l’esprit, et que le lecteur ou l’étudiant est devenu un investigateur par lui-même, ne dépendant, jusqu’à un certain point, d’aucune autre aide que la direction de l’Esprit Saint et la lecture et l’étude intelligente et avec prière de la Bible, il est en position d’apprécier d’autant plus vivement et pour un plus grand profit les nombreuses aides excellentes qui se trouvent dans les livres. Pour de tels, donc, nous n’avons pas d’appréhensions à ce qu’ils se tournent vers des livres autres que la Bible, nous souvenant toujours qu’à la fin, nous devons recevoir la vérité pour nous-mêmes de Dieu, quels que soient les instruments qu’Il puisse utiliser pour rendre cette vérité claire pour nous.
Les principes, par exemple, sont des déclarations excellentes et souvent admirables de la doctrine chrétienne. L’erreur en les utilisant, toutefois, est d’en faire des déclarations de la vérité ayant autorité, au lieu de les voir comme nous donnant historiquement la foi de ceux qui les ont compilés. Vus de cette manière, ils sont utiles et de grande valeur ; mais un principe, comme cela a été montré par un étudiant approfondi de la Bible, doit être de première main ; chacun de nous, de cette manière, peut se faire un principe pour lui-même. Il en est ainsi aussi de toute la littérature humaine. Elle est un employé, un serviteur, non un maître. Cela peut nous désigner des choses et nous donner des pistes, mais d’aucun livre, quelque sage et riche que soit son instruction, il ne peut être dit : « Ainsi dit l’Éternel ».
On nous pardonnera de nous étendre un peu sur cela au seuil de notre sujet, mais c’est une nécessité. Beaucoup de vrais chrétiens lisent leurs Bibles d’une façon essentiellement négligente, et se tournent avec un certain soulagement vers quelque livre d’explication, et récoltent en pratique leur instruction de celui-ci. Maintenant, regardons la question en face. La Parole de Dieu est plus importante que la meilleure parole d’un homme sur cette Parole, et la Bible elle-même déclare les choses infiniment plus sagement et clairement que le plus sage des livres des hommes ; seule la Bible, étant une révélation de toute la pensée de Dieu qu’Il a jugé bon de nous faire connaître, a une immensité, une plénitude, une exhaustivité que les intelligences combinées de tous les temps ne peuvent jamais épuiser ; de telle manière que nous pouvons profiter avec joie des suggestions et des aides d’autres. Nous dirons, en général, que les livres les plus utiles sont ceux qui stimulent le plus. Ce livre qui nous satisfait par lui-même, et ne suscite pas l’envie de se tourner vers la Parole de Dieu, a quelque chose de mauvais en lui. Les meilleurs livres jamais écrits ne sont ainsi que des panneaux pour nous diriger vers là où gît toute connaissance.