Livre:Messages aux sept églises/Chapitre 7
Afin de bien interpréter le message à Thyatire et ceux qui suivent, il est important de voir les différences caractéristiques entre les trois premiers messages et les quatre derniers.
Il est clair que les trois premières assemblées présentent l’état de l’Église professante tout entière à trois périodes successives de son histoire. De plus, l’état général manifesté par ces assemblées ne se perpétue pas tout au long de l’histoire de l’Église, bien qu’il soit vrai que les maux qui se développent au cours des siècles de leur existence continuent de marquer la profession chrétienne jusqu’à la fin.
Le témoignage collectif rendu par l’Église au temps d’Éphèse est passé, bien que l’abandon du premier amour ait toujours marqué la profession chrétienne depuis lors…
De même, l’Église dans son ensemble n’est plus persécutée comme au temps de Smyrne, bien que le levain des docteurs judaïsants continue de travailler tout au long de son histoire.
Pareillement, tenir ferme le nom de Christ, garder la foi, ne sont plus des traits caractéristiques de l’Église dans son ensemble comme dans la période de Pergame ; tandis que, hélas ! d’une façon générale, la profession a oublié son appel céleste et est devenue complètement mondaine.
Si l’on en vient aux quatre derniers messages, il est à remarquer qu’en général, trois choses les distinguent des trois premiers. D’abord, nous trouvons que la venue du Seigneur y est présentée, soit en termes précis, soit implicitement, pour encourager ou avertir. Ensuite, dans chacune de ces assemblées, nous avons un résidu distingué de la masse du corps professant. Enfin, l’appel à écouter ce que l’Esprit dit aux assemblées suit la promesse au vainqueur.
Ces trois points sont profondément significatifs. Le premier — le fait que la venue du Seigneur est annoncée aux églises — indique que l’état présenté par ces quatre assemblées continuera jusqu’à la fin. En outre, le fait qu’un résidu est mis à part conduit à la conclusion qu’il n’y a plus aucun espoir pour le rétablissement de l’Église dans son ensemble. La possibilité de se repentir est offerte aux trois premières églises, ce qui aurait rétabli un état normal. À Thyatire, il y a bien une invitation à la repentance, mais il est nettement déclaré : « elle ne veut pas se repentir ». La masse que la corruption gagne de plus en plus, est atteinte par le jugement, bien que, au sein de la ruine, Dieu se garde un résidu. Enfin, le fait que l’appel à écouter ce que l’Esprit dit aux assemblées suive la promesse au vainqueur, est une autre preuve que la profession chrétienne est si irrémédiablement corrompue, que celui qui écoute ne se trouve plus parmi elle, mais seulement parmi les vainqueurs.
Cependant, tandis qu’il est important de faire la distinction entre les trois premières et les quatre dernières églises, il est également important de remarquer le rapport entre les trois premières et Thyatire. À Éphèse, il y avait encore un témoignage collectif devant le monde. Le germe de la faillite était pourtant là : l’affaiblissement du premier amour pour Christ — ce solennel abandon — ouvrait la voie qui amènera l’Église au niveau du monde.
Dans la période suivante de l’histoire de l’Église, présentée par Smyrne, le déclin du témoignage public fut arrêté pour un temps par la persécution.
Avec Pergame, la persécution ayant cessé, l’état de la chrétienté se dégrade rapidement. Déjà l’Église avait abandonné son premier amour, elle oublie maintenant son appel céleste ; elle cesse d’être un groupe séparé et s’installe dans le monde où Satan habite. Elle y a établi sa demeure et n’est plus persécutée. L’alliance impie entre l’Église et le monde amène celle-ci à adopter les pratiques du monde, et ce dernier revêt une profession extérieure de christianisme. Nous voyons ainsi se former cette vaste profession mondaine appelée la chrétienté.
Avec Thyatire, il y a un nouveau progrès dans le mal. Sous la figure de la femme Jésabel, nous assistons au développement d’un système ecclésiastique mondain qui cherche à s’assurer la domination universelle sur la chrétienté. Tout au long du Moyen-Âge, durant près de mille ans, la profession chrétienne porte les caractères présentés par Jésabel. Sardes se développe après et Thyatire, tout en étant toujours sur la scène, cessa d’être représentative de toute l’Église.
Si nous gardons présentes à l’esprit les différences caractéristiques entre les messages aux assemblées, nous serons mieux préparés pour voir en détail la lettre à Thyatire.
— Verset 18 : Christ se présente à cette église comme « le Fils de Dieu, qui a ses yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l’airain brillant ». Le titre « Fils de Dieu », dans ce contexte, est profondément significatif. Nous savons par les propres paroles du Seigneur à Pierre, que Christ, le Fils de Dieu, est le roc sur lequel l’Église est bâtie. Avec Thyatire, nous avons la naissance d’un système qui rejette le Fils de Dieu et exalte un homme pour en faire le roc sur lequel l’Église est bâtie.
Christ est aussi présenté comme Celui dont les yeux sont comme une flamme de feu ; ce qui parle du regard pénétrant et scrutateur auquel rien n’est caché : tout mal doit tomber sous la condamnation de cette flamme. Ses pieds sont semblables à de l’airain brillant, nous rappelant l’absolue fermeté et la justice inflexible de Ses jugements face au mal que découvre Son regard scrutateur.
— Verset 19 : Après s’être ainsi présenté, le Seigneur parle de ce qu’Il approuve chez les siens. Il dit : « Je connais tes œuvres, et ton amour, et ta foi, et ton service, et ta patience, et tes dernières œuvres qui dépassent les premières ». Il est bien remarquable que, dans ces sombres jours de l’histoire de l’Église, le Seigneur trouve tant de choses à approuver. Ni dans la période de Smyrne, ni dans celle de Pergame, ne se trouvaient des œuvres que le Seigneur pouvait approuver. Au temps de Smyrne, la violence de la persécution entraîna de grandes souffrances chez les fidèles pour l’amour de Christ ; ce temps par contre n’offrait guère d’occasion pour des œuvres. À Pergame, l’Église à l’aise dans le monde ne pouvait guère se glorifier d’œuvres que le Seigneur pouvait approuver. À Éphèse, il y avait certes de telles œuvres, mais il y manquait « l’amour » et « la foi » qui se trouvaient dans celles de Thyatire. Bien plus, le Seigneur dit : « Je connais… tes dernières œuvres qui dépassent les premières ». L’activité des fidèles ne tiédissait pas sous l’influence de la corruption environnante, ni ne s’affaiblissait au fil des années.
Le fait que le Seigneur ait eu une si haute appréciation des siens en un temps où l’état général de la chrétienté était si bas, démontre clairement que plus la corruption de la masse professante est grande, plus l’énergie et le dévouement d’un résidu fidèle sont grands. C’est dans les jours sombres que se trouvent les saints les plus pieux. Il n’y a pas eu de jour plus sombre dans l’histoire d’Israël que lors du règne de l’impie Jézabel. L’idolâtrie remplissait le pays ; les faux prophètes et les sacrificateurs idolâtres étendaient leur domination sur le peuple ; tout était en désordre. Néanmoins, au sein de ces ténèbres, il y avait sept mille hommes qui n’avaient pas fléchi les genoux devant Baal ; et il y avait des hommes de Dieu dévoués, comme Élie et Élisée, bien connus par leurs « œuvres », qui dépassaient celles de tous les autres saints de cette dispensation. Quant à l’Église, l’histoire se répète. À nouveau survient un temps que le Seigneur assimile aux sombres jours de Jézabel, et à nouveau au milieu de la méchanceté de cette époque-là brillent, face à ces ténèbres, des croyants fidèles dont le dévouement à Christ surpasse peut-être celui des saints de n’importe quelle autre période depuis les jours de la Pentecôte.
Au sujet de ces saints dévoués, quelqu’un a écrit ces mots touchants : « Quelle place ont tenue, dans la pensée et dans le cœur des chrétiens sérieux, les peines et les souffrances et le labeur et le dévouement semé d’épreuves de ces témoins traqués mais résolus de cette époque de ténèbres ! Nulle part peut-être on ne trouve une histoire si pleine d’intérêt ; nulle part une patience aussi inlassable ; nulle part des cœurs davantage attachés — ou même aussi attachés — à la vérité et à Christ, fidèles à Sa personne en face d’une église corrompue, que ces saints du Moyen-Âge. Au travers de fatigues et de labeurs, traqués et maltraités par un système beaucoup plus acharné, beaucoup mieux organisé que lors des persécutions païennes, quelques violentes que celles-ci aient certainement été pendant un temps ; sans révélation miraculeuse nouvelle, sans soutien d’un corps constitué, sans possibilité de s’appuyer sur la profession de foi de l’église universellement reconnue comme telle ; poursuivis par tous les quolibets ignominieux que populace et clergé pouvaient inventer, ils continuaient leur chemin semé d’embûches, sans jamais s’en détourner, avec une constance reçue d’en haut ; ils maintenaient le témoignage pour Dieu, et l’existence, assurée par la promesse, de l’Assemblée en face des portes du hadès ; au prix de leur repos, de leur foyer, de leur vie et de tout ce que la terre peut offrir ou la nature désirer. Et Christ l’avait prévu et ne l’avait pas oublié. De la faiblesse certes, peut-être bien des pensées marquées par l’ignorance ; des efforts de Satan pour mêler le mal et le bien, couronnés parfois de succès ; et certains, menant aujourd’hui une vie facile, se plaisent à trouver les points faibles et les erreurs, avec succès aussi peut-être. Mais le livre du souvenir est écrit là-haut ; et l’approbation du Maître sera manifestée, quand les livres écrits sur eux par des critiques aimant leurs aises, seront comme la poudre des ailes d’un papillon de nuit quand il est mort ; et ils seront couverts de honte — s’il y a place pour la honte (si l’on peut avoir cette pensée) quand ils seront en présence de ceux qu’ils ont méprisés. Voici ce que le Seigneur met au crédit de Thyatire. Pour les homme de ce temps, ils ne faisaient pas partie de l’Église, pas plus que pour bien des sages d’aujourd’hui. Mais pour Christ, ils en sont ce qu’il y a de plus précieux » (J.N. Darby).
— Verset 20 : Ainsi, le Seigneur se plaît à approuver ces saints dévoués qui vivaient au milieu des épaisses ténèbres du Moyen-Âge. Il leur apportera encore une parole d’encouragement ; mais Il ouvre d’abord une parenthèse pour prononcer la condamnation sur ce qu’Il réprouve si énergiquement. Les versets 20 à 23 placent devant nous, sous le symbole de Jésabel et de ses enfants, l’état effrayant qui était le résultat d’un système ecclésiastique mondain dont l’ambition était de gouverner la chrétienté.
Pour comprendre la signification de « la femme Jésabel », nous devons nous rappeler l’histoire d’Israël dans les jours de la reine portant ce nom. Achab était le roi qui « fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui » (1 Rois 16, 30). Il pécha grandement en prenant pour femme Jézabel, la fille d’Ethbaal, roi des Sidoniens. En contractant cette alliance impie, il perdit son autorité royale et permit à cette méchante femme de gouverner et même d’écrire des lettres en son nom et de les sceller de son sceau. Sous son autorité, le pays tout entier tomba dans l’idolâtrie ; les faux prophètes de Baal furent protégés et les prophètes de l’Éternel persécutés.
Ce triste état de la nation d’Israël sous la domination de Jézabel se répète dans la période de l’histoire de l’Église représentée par Thyatire. Par suite de l’alliance infidèle de l’Église avec le monde dans la période de Pergame, il s’élève un faux système ecclésiastique qui cherche à dominer la chrétienté ; qui se dit prophète et déclare parler avec une autorité divine et communiquer la pensée de Dieu ; qui s’érige en « docteur » et « conducteur » du peuple de Dieu ; le Seigneur dit en effet : « Tu laisses faire la femme Jésabel qui se dit prophétesse ; et elle enseigne et égare mes esclaves ». Ainsi la Parole de Dieu qui donne la pensée de Dieu, l’Esprit de Dieu qui est le vrai docteur, et Christ qui est le chef et le conducteur de Son peuple, sont mis de côté et remplacés par l’enseignement de ce système impie.
En outre, sous la figure de la fornication, nous comprenons que ce système conduit à des alliances profanes avec le monde, et à la communion avec des pratiques idolâtres qui ont un lien direct avec Satan.
Ainsi, dans ce court message à l’ange de l’assemblée qui est à Thyatire, le Seigneur résume les traits marquants de cette affreuse tyrannie ecclésiastique, qui, ayant son expression suprême dans Rome, a dominé la chrétienté au Moyen-Âge et continue à le faire comme aussi les mouvements apparentés, symbolisés par les enfants de Jésabel, jusqu’à la fin de la période de l’Église.
— Verset 21 : Du temps lui a été donné pour se repentir, mais le Seigneur dit : « Elle ne veut pas se repentir ». À Éphèse, Il avait dit qu’à moins qu’il n’y ait repentance, Il ôterait la lampe de son lieu. Ici, Il ne parle aucunement de lampe, montrant ainsi qu’Il ne reconnaissait pas Jésabel comme une lumière brillant pour Lui.
— Versets 22, 23 : Le Seigneur prononce ensuite le jugement de ce faux système, de ceux qui lui sont associés et de ses enfants. « Une grande tribulation » viendra sur ce système infâme. Il s’agit sûrement du temps, annoncé avec plus de détails dans les chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse, où l’empire romain ressuscité sera un instrument dans la main de Dieu pour détruire ce système. Deux classes de personnes partageront son jugement : d’une part, ceux qui sont trouvés dans une alliance impie avec lui, les rois de la terre et les marchands qui, pour faire prospérer leurs affaires, ont reconnu son sceptre et ont fait alliance avec lui (18, 9). D’autre part, il y a ceux qui sont appelés « ses enfants ». Il ne faut pas en déduire que quelque enfant de Dieu soit compris dans cette expression. Ces enfants sont ceux qui sont directement issus de ce système pernicieux, ces gens qui, comme Jésabel, font profession de christianisme, mais sont de vrais idolâtres. Un jugement définitif tombe sur eux. Ils sont mis à mort en séparation complète d’avec Dieu. Il ne leur est pas permis de demeurer plus longtemps sur la terre.
C’est en vain que les hommes nimbent ce système d’une auréole de ferveur religieuse ; on cherche à couvrir ces pratiques effrayantes d’une atmosphère de bonté humaine et de l’éclat d’une sentimentalité factice : toutes les églises connaîtront que le Seigneur est Celui qui sonde les reins et les cœurs. Ses yeux, comme une flamme de feu, découvriront les principes directeurs et les motifs cachés qui déterminent la politique de ce système effrayant. Et Celui dont les pieds, semblables à de l’airain brillant, suivent un chemin de justice absolue, rendra à chacun selon ses œuvres.
— Versets 24, 25 : Ayant condamné ce mal terrible, le Seigneur se tourne à nouveau vers ceux dont Il a déjà approuvé l’amour, la foi et la patience. Ici, pour la première fois, nous avons un résidu distingué de la multitude corrompue. Ils ont refusé l’idolâtrie et les alliances mondaines de ce système de mensonge qui les entoure ; ils n’ont pas connu les profondeurs de Satan qui sont cachées dans un système au sein duquel le jésuitisme, l’inquisition, les indulgences et le confessionnal peuvent trouver un terrain propice.
Au milieu des ténèbres profondes de ce système satanique, ce n’était pas peu de chose pour Dieu que de trouver des croyants caractérisés par la foi, l’amour, la patience, et des œuvres qui ont l’approbation du Seigneur. À de tels, le Seigneur n’impose pas d’autre charge — paroles qui laissent entendre qu’ils avaient de lourds fardeaux à porter. Refuser la doctrine de Jésabel attirait continuellement sur eux souffrances et persécutions. Dans de telles circonstances, tout ce que le Seigneur demande, c’est qu’ils « tiennent ferme » ce qu’ils ont, jusqu’à ce qu’Il revienne.
Ils n’étaient guère en mesure de faire des progrès dans les vérités profondes du christianisme, mais ce dont ils sont responsables devant le Seigneur, c’est de tenir ferme la lumière qu’ils ont. C’était cette mesure de lumière qui les rendait capables de refuser l’enseignement de Jésabel, d’échapper aux profondeurs de Satan et de marcher dans la piété pratique.
Ici aussi, pour la première fois au cours de ces messages, le Seigneur présente l’espérance de Sa venue. Cette venue a toujours été l’espérance propre de l’Église, mais la mention de cette bienheureuse espérance à ce moment particulier indique que l’Église avait atteint un stade où il n’y avait plus aucun rétablissement possible pour la masse de la profession chrétienne. Quels que soient les réveils que le Seigneur peut accorder, il n’y aura désormais pour l’Église dans son ensemble aucun rétablissement jusqu’à ce que le Seigneur vienne. Il n’y a rien d’autre que le jugement pour Jésabel, et rien d’autre que la venue du Seigneur pour le résidu pieux. À ceux-ci aucune promesse n’est faite d’une quelconque restauration de l’Église dans son état antérieur ; leur espérance est dirigée vers un Christ qui est en dehors de cette scène et vers Sa venue pour prendre Son peuple auprès de Lui.
— Versets 26-28 : La promesse au vainqueur révèle une perspective bénie pour celui qui « tient ferme » au milieu des abominations de Jésabel. Thyatire est la seule église où le Seigneur impose une charge supplémentaire[1] pour la victoire. Il dit en effet : « Et celui qui vaincra, et celui qui gardera mes œuvres jusqu’à la fin ». C’est comme si le Seigneur ne voulait rien laisser dans l’ombre quant à ce qu’implique la victoire sur ce système effrayant. Il semblerait qu’au milieu des épaisses ténèbres d’un système qui ôte la Parole de Dieu aux croyants, le Seigneur n’attend pas du vainqueur qu’il se distingue par une connaissance approfondie de Sa Parole, mais qu’au moins, marqué par la piété pratique, il garde ses œuvres jusqu’à la fin. De plus, en parlant de « mes œuvres », le Seigneur nous rappelle que dans Son chemin, Il a toujours fait la volonté de Dieu, comme Il pouvait le dire aux Juifs : « Je fais toujours les choses qui lui plaisent » (Jean 8, 29).
Ces vainqueurs auront autorité sur les nations. L’autorité sur le monde par lequel ce système ecclésiastique a cherché sa propre gloire durant l’absence de Christ, le vainqueur persécuté et pieux l’aura à la venue de Christ. Et non seulement le vainqueur aura cette autorité, mais il l’exercera ; il paîtra les nations avec une verge de fer au jour où Christ s’occupera de Ses ennemis en les détruisant entièrement, comme sont brisés les vases de poterie.
Bien plus, « l’étoile du matin » leur sera donnée. Non seulement ils partageront le règne glorieux de Christ, mais ils jouiront de la connaissance présente de Christ avant qu’Il vienne. L’étoile du matin se lèvera dans leurs cœurs. Christ, le soleil de justice, se lèvera sur ce monde et la guérison sera dans ses ailes, mais l’étoile du matin brille avant le lever du soleil. Le vainqueur connaîtra Christ et jouira de Lui comme l’étoile du matin, avant qu’Il brille devant le monde comme le soleil de justice.
- ↑ Note du traducteur : La charge n’est pas pour l’église, mais pour le vainqueur.