Écho du Témoignage:Notes sur l’évangile de Matthieu/Partie 2
Le Seigneur homme ici-bas avait été reconnu par le Père comme Son Fils bien-aimé, le ciel Lui étant ouvert, et Lui-même oint du Saint Esprit. Il avait présenté ainsi en Lui-même la place que devaient tenir selon les conseils de Dieu ceux qu’Il n’avait pas honte d’appeler Ses frères. Il était, pour eux, entré dans le combat que leur livre l’homme fort, et l’ayant vaincu pour eux, leur avait montré comment, par Sa grâce, ils pouvaient vaincre à leur tour. Il doit maintenant exercer Son ministère au milieu du peuple, et, tout en annonçant l’évangile du royaume, piller l’homme fort qu’Il avait lié. Mais dès le commencement la disposition de l’homme se manifeste : Jean-Baptiste est mis en prison. Jésus, de Judée où Il avait opéré, s’en va en Galilée au milieu des pauvres et des méprisés du peuple. Il demeure à Capernaüm, endroit qui même est appelé Sa ville. C’est là, selon la prophétie, et Matthieu nous donne toujours Celui qui est le sujet de la prophétie, que la lumière doit briller. Ce n’est ni à Jérusalem au milieu des orgueilleux chefs des Juifs, ni là où Il était chez Lui, qu’Il commence Son œuvre. Les pauvres du troupeau, le témoignage de Dieu, l’Esprit du Seigneur parfait en sagesse spirituelle s’unissent pour diriger Ses pas vers l’endroit voulu de Dieu. Je ne dis pas que la prophétie ait dirigé Ses pas, mais Ses actes ont accompli la prophétie. Ce que Jésus annonçait, était ce que Jean avait publié. C’était un appel à la repentance parce que le royaume des cieux était proche. Le trône de Dieu avait été établi sur la terre à Jérusalem, l’Éternel l’avait quitté lors de la captivité de Babylone, et le siège du pouvoir suprême avait été transporté là et cette puissance confiée aux Gentils. Mais les cieux devaient régner, et Dieu établir d’en haut Sa puissance bienfaitrice sur la terre. Jusqu’à aujourd’hui Il n’a pas pris Sa grande puissance et agi en roi ; mais le roi est assis dans le ciel sur le trône du Père, et le royaume existe en mystère.
Il importe de remarquer ici qu’il ne s’agit pas seulement du salut de tel ou tel individu (bien que les choses puissent se lier ensemble et se lient en effet comme Jean 3 le démontre), mais de l’établissement d’un système d’autorité par lequel les cieux impriment leur caractère en bonheur sur la terre. Le rejet de Christ a introduit des choses meilleures et des relations plus intimes et plus entièrement célestes, mais le royaume s’établira avec un développement plus plein encore quand le Seigneur reviendra. Mais ce n’est pas ici la place de poursuivre ce thème ; nous suivons notre évangile.
Le Seigneur se fait le centre d’un peuple qui s’attache entièrement à Lui : principe important, un droit qui appartient à Lui seul. Il prêche la repentance à tous ; il faut revenir à Dieu en se jugeant, car Israël s’était éloigné de Lui, et la crise de son histoire était arrivée. Mais outre cela, la puissante attraction de l’appel du Seigneur attachait les âmes à Lui en les faisant quitter tout et rompre tout autre lien. Emmanuel était là, et ceux qu’Il appelait étaient à Lui. L’appel devait faire la pêche des hommes. Ensuite, tout le ministère de Jésus est en somme raconté dans les trois versets qui suivent, voire dans le seul verset 23. Plus on examine ces versets 17 à 23, plus on voit qu’ils contiennent, et avec intention, un résumé de tout le ministère du Seigneur ; les versets 24 et 25 nous annoncent l’effet de ce ministère dans la Palestine et toutes les contrées avoisinantes. Au reste c’était un ministère accompagné d’une puissance propre à attirer leur attention. Il rassemblait des disciples autour de Lui, l’évangile du royaume était annoncé, et le caractère des miracles était aussi important que la puissance qui les accomplissait : c’était la puissance de Dieu manifestée en bonté sur la terre.
De grandes multitudes L’entouraient : il importait que Ses disciples, et même la multitude, comprissent quel était le vrai caractère de ce royaume qui allait être introduit et de ceux qui devaient y avoir part. Le ministère de Jean, du reste, avait détaché un résidu de la masse impénitente du peuple.
Le Seigneur donc, voyant que Sa doctrine avait attiré la foule, rassemble Ses disciples et proclame les grands principes, les principes essentiels, qui devaient servir de bases morales à Son royaume et caractériser ceux qui devaient y avoir part. Les seize premiers versets du chapitre 5 contiennent l’énoncé de ces principes ainsi que le caractère et la position des vrais enfants du royaume ; ce qui suit, jusqu’à la fin du chapitre 7, ce sont des avertissements contre les égarements du cœur de l’homme, et place les anciens dictons et préceptes qui avaient cours parmi les Juifs en contraste avec les exigences de la moralité du royaume des cieux. Il s’agissait d’avoir le cœur pur et exempt de haine, et l’esprit soumis de telle sorte que son impatience ne surgit pas, et que son mal ne se fît pas jour dans le cœur même ; il s’agissait de la patience et de la douceur qui tient plus à conserver le caractère céleste que ses propres biens, de la bonté prête à donner et qui ressemblerait au caractère de Dieu Lui-même, leur Père qui aime sans qu’Il soit aimé.
Ensuite (chap. 6), le Seigneur veut que les motifs soient purs, et que la prière se rapporte aux véritables relations d’alors des siens avec Dieu et aux désirs qui en découlent. Il veut que le but du cœur soit céleste et qu’il y ait confiance aussi en Dieu pour ce bas monde. Ensuite qu’on ne jugeât pas quand il s’agissait des motifs, mais qu’on ne se méprît pas quand l’insolent mépris de Dieu et de la morale était là ; ensuite qu’on exprimât sa dépendance et sa confiance diligemment en présentant ses demandes à Dieu, et Dieu exaucerait comme un bon père ; enfin que l’obéissance pratique posât une base solide à l’espérance de l’avenir.
On le voit donc, il n’est pas parlé de la rédemption, ni du pécheur, mais du caractère qui convient au royaume, le caractère nécessaire pour y entrer. L’état voulu précède l’entrée du royaume. Il devait bien dépasser le pharisaïsme car Dieu voyait le cœur. Israël était en chemin avec Jéhovah et devait se réconcilier avec Lui. Le royaume des cieux allait être établi, voilà ce qu’il fallait pour y entrer. On avait à faire avec Dieu. Quant aux disciples, Il suppose l’opposition à leur témoignage et les combats ; ce qui donne lieu à la révélation de la partie céleste du royaume (5, 11, 12). Ainsi la partie positive de l’enseignement du Seigneur embrasse les promesses (comme v. 5) pour la terre, et pour les cieux les versets déjà cités. D’autres s’appliquent généralement à l’esprit voulu de Dieu, qui, pour le fond, est le caractère de Christ Lui-même. Les disciples étaient placés comme le sel de la terre (de ce qui était en relation avec Dieu) en contraste avec toute corruption, et la lumière du monde, le témoignage de Dieu à ceux qui gisaient dans les ténèbres du dehors. Leur témoignage devait être assez clair pour que les hommes sussent à quoi attribuer les fruits qui se manifestaient en eux. La place des disciples se dessinait ainsi clairement, ce résidu appelé par la grâce.
Le sermon sur la montagne n’est nullement une spiritualisation de la loi. Il n’y a que deux commandements auxquels on pourrait dire qu’il y est fait allusion, et cela même n’est pas vrai, car le Seigneur donne un enseignement qui ne s’accorde pas avec ce qui avait cours parmi les anciens, si même il ne le contredit pas ; et jamais Il n’aurait parlé ainsi de la loi de Dieu. Il dit que chaque mot de la loi et des prophètes sera accompli. Il est venu, Lui, pour les accomplir. Encore accomplir n’a-t-il nullement le sens d’obéir, mais tout simplement de ce qui est dit, d’accomplir. La désobéissance à la loi quand elle était en vigueur n’était pas le moyen d’entrer dans le royaume. Le Seigneur, comme l’évangile, confirme pleinement la loi comme venue de Dieu. Quand elle subsistait, lui être obéissant était le chemin de Dieu ; mais ici, tout en le disant, le Seigneur met Son enseignement en contraste avec les discours des temps de la loi. La porte étroite et le chemin étroit caractérisaient la marche des disciples ; leurs fruits démontreraient la vraie nature de ceux qui cherchaient à les en faire sortir. Le discours n’est pas la large grâce annoncée aux pécheurs, pas plus que la rédemption, mais le chemin tracé pour les fidèles qui voudraient avoir part au royaume qui allait s’établir. On remarquera que le nom de Père est très distinctement employé dans ce discours du Sauveur. Comme Il dit en Jean 17 : « Je leur ai fait connaître ton nom ». Le Fils étant là, le nom du Père se révélait. C’est la mesure même de la conduite ordonnée aux disciples à l’égard des autres : « parfaits comme votre Père est parfait ». C’est de ce nom que découlent les principes de leur marche dans ce monde. Ils étaient ici, il est vrai, et Lui dans le ciel, et ils s’adressaient à Lui ainsi, mais le Père était révélé ; c’est du royaume du Père qu’ils doivent demander la venue.
Ayant présenté les grands principes du royaume des cieux, le Seigneur descend de la montagne, et alors commence la présentation à Israël de Jéhovah venu en grâce au milieu de ce peuple, Emmanuel, Dieu avec eux, et de tous les traits de bonté, de compassion, d’amour, révélés dans Ses voies envers eux jusqu’à Son rejet ; tableau de toute beauté et du plus profond intérêt ! traits que nous essayerons autant que possible de reproduire, tout en sentant combien la plume, hélas ! quelquefois aussi le cœur, quand même ce soit involontairement, y fait défaut. Mais avant d’entrer dans ce jardin divin pour jouir des fleurs et des fruits qui y croissent, ce sera bien de dire un mot sur le royaume et sur le sermon que nous venons de résumer brièvement, en rapport avec le royaume.
Le royaume tout entier est en vue dans sa partie céleste et sa partie terrestre, versets 5 et 12 ; et ce qu’ils doivent demander, nous l’avons vu, c’est le royaume du Père. Mais les disciples sont tous au milieu de difficultés et de persécutions, le sel au milieu de la corruption, la lumière dans un monde de ténèbres. La loi et les prophètes doivent être accomplis ; mais une autre chose est maintenant introduite. Tel devait être le royaume des cieux. Le Roi était là dans un monde adverse, et au milieu d’un peuple qui allait Le rejeter ; mais le royaume des cieux ne pouvait avoir lieu : pour cela le Roi devait monter dans le ciel, car le royaume des cieux est le royaume de Dieu quand le roi et le gouvernement sont dans le ciel.
Nous avons en ce qui précède une esquisse du ministère du Seigneur et des principes de Son royaume. C’est là un tout complet. En ce qui suit, nous Le voyons comme Il s’est présenté personnellement au peuple avec la suite de cette présentation. Il est rejeté par Israël, et Israël est remplacé pour le moment par l’Église et le royaume, quoique reconnu de nouveau en grâce quand le royaume sera rétabli. Pour le moment c’est la présentation personnelle du Seigneur au peuple avec les suites de cette présentation. Comme Il descendait de la montagne avec la foule un lépreux vint à Sa rencontre. Or, Jéhovah seul guérissait la lèpre. L’homme avait appris que Jésus possédait la puissance nécessaire, mais n’était pas assuré de Sa bonne volonté. Si tu veux, dit-il, tu peux la guérir. Mais l’amour et la puissance se trouvaient là, Jéhovah était là en grâce pour guérir. Je veux, dit Jésus, sois net. À qui appartenait-il de dire ainsi : Je veux, sois ? À un seul, et la chose a été faite. Mais Celui qui l’a dit était aussi là pour s’approcher de l’homme comme homme Lui-même. Il met Sa main sur l’homme, Il touche le lépreux. Beau tableau de ce qui était réellement là ! Dieu capable de tout faire, amour et bonne volonté pour le faire, mais homme au milieu d’une race contaminée qu’Il a touchée dans Sa grâce sans être rebuté par le mal, sans être contaminé par la souillure bien qu’Il la touchât pour la guérir ; et l’homme était guéri, car Jéhovah était là homme au milieu de Son peuple. C’est là le grand fait par lequel cette partie de cet évangile commence. C’est le fait essentiel de toute la chose — Emmanuel. Un autre élément l’accompagne. Il reconnaît l’autorité du système au milieu duquel Il se trouvait. Le lépreux guéri devait aller se montrer au sacrificateur ; mais en le prononçant net et acceptant le sacrifice, celui-ci reconnaissait de fait la puissance divine de Celui qui avait ainsi guéri le lépreux. L’homme qui est vraiment de l’humanité, quoique sans souillure, et que le mal avec lequel Il était en contact ne pouvait souiller, était Emmanuel, Jéhovah qui guérissait, mais entré par la porte et soumis à tout ce que Jéhovah avait ordonné en Israël.
Le second fait est un fait parallèle à celui-ci. Un homme d’entre les Gentils, avec une foi qui n’est pas rétrécie par l’égoïsme orgueilleux qui en bornait tout aux promesses faites au peuple et aux privilèges qui leur appartenaient, mais voyait la puissance divine, si elle était là, davantage dans sa propre largeur, demande à Jésus de guérir son serviteur. Une foi qui place un homme dans la présence de Dieu, qui réalise Sa présence, est toujours humble. Le Gentil ne se trouve pas digne que Jésus entre sous son toit. Il n’a qu’à dire un mot, tout Lui obéirait comme ses propres soldats à lui-même. Jésus reconnaît sa foi, et le mot est dit, le serviteur est guéri. Mais voici une autre grande vérité qui en ressort. La foi des Gentils est reconnue et les enfants du royaume selon la chair seront jetés dehors. Là où Dieu se trouve, Il ne peut pas se borner à un peuple particulier, tout en venant au milieu d’eux selon Sa promesse ; et qui plus est, Il ne peut se renier Lui-même ni changer de caractère. Si ceux qui étaient de Son peuple ne répondaient pas à ce caractère, ils ne sauraient être avec Lui ; et maintenant Il se révélait, Lui, et était le centre nécessaire de tout ce qui pouvait être reconnu. Ensuite, Il est présent dans cette puissance de bonté qui met de côté tous les effets du péché et de la domination de Satan dans ce monde. À un mot de la part de Jésus, les maladies cessent et les démons s’enfuient et les possédés sont délivrés. Ce n’est pas seulement la puissance, mais la bonté, Dieu qui est là, mais en même temps l’homme qui a une parfaite sympathie avec les hommes, porte leurs misères sur Son cœur, et se charge des peines de leurs infirmités. Il les guérit en les sentant. On Le voit gémir profondément au tombeau de Lazare, bien qu’Il le ressuscite d’entre les morts. Mais il n’en est pas moins vrai qu’Il est le méprisé et le rejeté des hommes : le fils de l’homme n’a pas où reposer Sa tête, n’a pas le privilège des renards et des oiseaux dans ce monde. Il n’est pas de ce monde, et Le suivre c’est rompre entièrement avec tout ce qui en est. Dieu venu dans ce monde, est venu parce que le monde était sans lui et doit avoir droit absolu sur le cœur, et cela pour le séparer de ce monde et de la chair qui s’était arrangée sans Lui, et attacher le cœur entièrement à Celui qui était venu le chercher. Et les motifs les plus puissants pour le cœur humain étaient nuls devant les droits de Dieu venu en grâce parce que l’homme était perdu. Ce n’est pas que Dieu ne reconnaît pas les relations que Lui-même a formées ; mais que quand elles veulent faire valoir leurs droits contre Celui qui les a formées, elles les perdent entièrement, car elles tirent ces droits de Sa volonté : Lui résister en les alléguant, c’est les détruire. Au reste si le Seigneur est là, Ses droits s’élèvent au-dessus de tout. Le Seigneur ne cherche pas l’admiration de la foule. Il fait Son œuvre, mais une multitude curieuse n’est rien pour Lui. Il va à l’autre rive du lac. Mais accompagner le Sauveur, être vraiment avec Lui, n’est pas la tranquillité, mais l’exercice de la foi. Une tempête arrive et le bateau est couvert par les vagues. Selon les apparences le Seigneur est étranger au danger des siens. Il dort et les disciples pensent être engloutis par les eaux. Il y avait une certaine foi en Lui s’Il était réveillé, au moins Il pouvait s’occuper du danger. Mais, tout de même, quel manque de foi que de penser que les conseils de Dieu et le Seigneur Lui-même allaient être engloutis ensemble par un orage, ou selon le monde, un accident ! Ils étaient dans la même barque avec le Seigneur, objet de tous les conseils de Dieu. Les accidents n’arrivent pas là, pour ne pas dire nulle part. Un mot de Sa part calme les eaux et le vent. La compagnie du Seigneur, lorsqu’Il est rejeté, nous conduit dans l’orage, et Il semble tout laisser aller sans y faire attention ; mais nous sommes dans la même barque, grâce à Dieu, avec Lui. Il exerce la foi et paraît être indifférent à l’égard des difficultés ; Lui n’est pas inquiet, et Sa grâce et Sa puissance se réveillent au temps opportun. C’est le caractère du chemin dans lequel le Seigneur a introduit les siens en quittant la foule de ce monde.
Mais il y a plus. Venu avec puissance pour détruire l’œuvre du diable, Sa présence manifeste la puissance de l’ennemi ; elle se réveille et se montre, et même parce qu’Il agit. Le Seigneur permet que la réalité de cette puissance se manifeste. Les êtres immondes qui deviennent les vases de cette énergie de l’ennemi se précipitent dans la destruction ; un mot du Seigneur délivre celui que le monde ne pouvait pas retenir ; mais le monde ne peut pas supporter Dieu si près de lui, et, sous l’influence tranquille de Satan, plus dangereuse que sa force, se débarrasse du Seigneur. Ce n’est pas de la puissance de Satan qu’il était question, pour cela il suffisait d’un mot, mais de son influence sur le cœur, oui sur ce cœur : de même le cœur de l’homme ne veut pas de Dieu. Ce qui Le manifeste, manifeste sans doute Satan, mais c’est la délivrance de ceux qui sont assujettis à sa puissance. Mais alors c’est Dieu, et l’homme ne veut pas de Lui alors même qu’Il délivre. C’est l’histoire du Sauveur, de Dieu dans ce bas monde.
Telle est la présentation sommaire d’Emmanuel, du chemin de Jésus vers la terre. La plénitude de la grâce, mais l’homme ne veut pas de Dieu. C’était bien en Israël que tout ceci a eu lieu, et il est ainsi présenté ici, mais l’œuvre s’étend au monde en grâce et en jugement. C’est un tableau remarquable de la présence d’Emmanuel et de son effet. La grâce, la bonté en puissance sur la terre, la manière dont cela a été reçu, et le résultat de sa manifestation pour le cœur de l’homme. Ce qui suit, chapitre 9, est Son ministère.