Messager Évangélique:La persévérance finale/Partie 3

De mipe
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Encore un mot sur la persévérance finale

Nos lecteurs ont généralement compris que, dans l’article sur ce sujet, cette phrase : « c’est la persévérance finale de Christ, non la nôtre » n’est au fond qu’une paraphrase du passage cité quelques lignes plus haut : « Il [Jésus] peut sauver jusqu’à l’achèvement ceux qui s’approchent de Dieu par lui » ; auxquels nous pourrions ajouter, entre autres : Jean 13, 1 ; 14, 16, 18 ; Matthieu 28, 20 ; Jean 5, 17 ; Romains 5, 10. Tous ces passages démontrent que Dieu, le Père, le Fils et le Saint Esprit, persévère ou ne cesse pas d’agir en grâce pour sauver les pécheurs, et pour garder l’héritage pour les héritiers et les héritiers pour l’héritage (1 Pier. 1, 4, 5) ; car, sans cela, les rachetés seraient perdus. Aussi j’aurais mieux aimé que l’auteur dît : « La persévérance finale de Christ est le fondement unique, indispensable et assuré de la nôtre ». Cette idée se trouve développée aux pages suivantes. Elle est admirablement exprimée dans un passage de Jérémie 32, 40, qui sans doute se rapporte à Israël, mais qui, pour le fond, et rapproché de tant de déclarations analogues du Nouveau Testament, pourrait aussi s’appliquer, à plus forte raison, aux chrétiens : « Je traiterai avec eux une alliance éternelle ; savoir, que je ne me retirerai point d’eux pour leur faire du bien (persévérance de Dieu) ; et je mettrai ma crainte dans leur cœur, de sorte qu’ils ne se retireront point de moi » (persévérance du peuple de Dieu). « Cette magnifique promesse, dit un ancien catéchisme de 1648, présente aux croyants [d’Israël] la double sécurité, d’une part, que Dieu ne les rejettera jamais, et de l’autre qu’ils n’abandonneront jamais Dieu ».