Livre:Études sur la Parole — Apocalypse/Chapitre 18

De mipe
< Livre:Études sur la Parole — Apocalypse
Révision datée du 15 septembre 2018 à 18:14 par Éditeur (discussion | contributions) (Chapitre du livre)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Le chapitre 18 proclame le jugement. La seule difficulté qui se présente est le verset 4, venant à cette place ; mais comme il arrive de toute difficulté dans l’Écriture, il jette une lumière nouvelle. La destruction de Babylone est assez simple. Elle tombe sous le jugement de Dieu, précisément avant que Christ ne vienne pour juger la terre, et, perdant peut-être d’abord son pouvoir et son influence, elle est ensuite détruite par les dix cornes et la Bête. La comparaison du verset 8 du chapitre 14 avec les passages suivants : chapitres 16, 19 ; 18, 8, et 19, 1-3, rendent cela bien clair. Le chapitre 18 est un avertissement venant du ciel ; ce n’est pas l’ange du jugement de la terre. Ce n’est pas la conséquence des événements, mais cela suppose l’intelligence spirituelle de la pensée du ciel. Tel est le cas, lorsqu’il est simplement question d’une voix venant du ciel. Cet appel est donc un appel spirituel, et non pas un jugement manifeste. Il peut être plus pressant et plus direct juste avant le jugement, et je ne doute pas qu’il ne doive l’être ; c’est ainsi que les Hébreux sont appelés à sortir du camp, parce que le jour de Jérusalem était proche. C’est pourquoi je pense que le verset 4 s’applique toutes les fois que nous voyons que le système est Babylone, et que le sentiment de ses iniquités est placé sur la conscience.

Le chapitre continue en montrant l’exécution effective du jugement, selon le chapitre 17, 16. Les cornes, les royaumes unis à la Bête, détruisent Babylone. Les rois se lamentent sur elle, ainsi que ceux qui ont cherché leur profit, leurs aises et les richesses par le trafic sur la terre. Le système royal et commercial est mis en pièces par le renversement de Babylone. Ce qui la caractérise, ce pour quoi elle est jugée, c’est l’idolâtrie, la corruption, la mondanité et la persécution. Elle est jugée et détruite, et la prospérité des gens du monde est frappée par sa chute ainsi que les espérances des rois qui avaient commerce avec elle. Le sang de tous les saints a été trouvé en elle, comme dans Jérusalem en son jour. La persécution surgit de la religion associée aux avantages mondains. Quel tableau nous avons ici du monde : les relations des rois avec Babylone et la manière dont elle agit envers les saints !