Livre:Messages aux sept églises/Chapitre 9

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L’étude des messages aux sept assemblées conduit à la conclusion que les quatre dernières, en contraste avec les trois premières, présentent un état qui se continue jusqu’à la fin de la période de l’Église. On verra par la suite qu’il y a une différence d’ordre général entre les deux premières et les deux dernières de ces assemblées.

Thyatire et Sardes montrent prophétiquement les traits que présentent devant le monde ces deux grands systèmes ecclésiastiques, la papauté pour la première et le protestantisme pour la seconde. Cependant, quand nous en arrivons aux deux dernières églises, il est clair que les traits que nous y trouvons ne correspondent pas à des systèmes ecclésiastiques définis qui peuvent être reconnus dans le monde ou par Lui. Ces églises présentent certains traits que le Seigneur relève, soit pour les approuver, et c’est le cas de Philadelphie, soit pour exprimer Son profond dégoût, et c’est le cas de Laodicée.

Ainsi, avec Thyatire et Sardes, nous avons les grands systèmes ecclésiastiques qui occupent aux yeux du monde une position importante, et dans chacun de ces systèmes un résidu pieux connu de Christ. À Philadelphie, nous avons un résidu pieux, non plus au sein de l’église, mais à part de Thyatire et de Sardes, ayant certains traits moraux approuvés par le Seigneur. Ce résidu attend la venue du Seigneur ; il ne vise nullement à former un système ecclésiastique structuré selon des moyens humains, qui pourrait compter aux yeux des hommes.

C’est là l’encouragement suprême pour ceux qui désirent être fidèles au Seigneur en un jour de ruine : ces messages assurent que, lorsque l’état de la profession chrétienne aura atteint un tel point de corruption et de mort, il se trouvera des âmes, pures de toute corruption, qui auront l’approbation de Christ, et cela jusqu’à la fin. Ainsi, par ce message à Philadelphie, nous avons le grand privilège d’apprendre ce qui a l’approbation du Seigneur en un jour de ruine, afin que nous puissions rechercher Sa grâce pour répondre à Sa pensée.

Verset 7 : Christ est présenté à cette église comme « le saint, le véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre et nul ne fermera, qui ferme et nul n’ouvrira ». Le Seigneur ne se présente plus dans Ses fonctions officielles en relation avec les églises, tenant les sept étoiles et marchant au milieu des sept lampes d’or, mais dans Ses perfections morales comme Celui qui est « le saint » et « le véritable ». Non seulement Il est absolument saint, mais Il est fidèle à ce caractère de sainteté, fidèle à Dieu et fidèle à Sa propre parole. Cependant, s’Il se présente ainsi aux siens, c’est afin qu’ils montrent des caractères semblables. S’Il se présente sous ces traits moraux, c’est pour qu’ils soient eux-mêmes moralement conformes à Lui. Il ne leur demande pas de fonder une organisation ecclésiastique, ou d’essayer de faire une église modèle au milieu de la ruine, mais ce qu’Il désire, c’est qu’au milieu des ténèbres grandissantes de la chrétienté, on trouve un peuple qui présente les perfections de Son caractère de saint et de véritable. Cela impliquera certainement, d’un côté, la séparation de la corruption de la chrétienté, et de l’autre, le maintien de la vérité tout entière.

De plus, le Seigneur est présenté comme ayant la clef de David. C’est une allusion à Ésaïe 22, 21, 22. Le prophète, prenant Éliakim comme type, parle du gouvernement de ce monde qui sera donné à Christ, car l’Éternel dit : « Je mettrai la clef de la maison de David sur son épaule ». Il y a deux symboles du gouvernement : l’épée et la clef. L’épée parle du gouvernement s’occupant du mal pour le contenir. La clef parle plutôt du gouvernement ouvrant un chemin pour que le droit l’emporte. Ici, il ne s’agit pas de l’administration dans l’Église, mais plutôt du gouvernement dans le monde, un gouvernement qui ne souffre aucune résistance et qui amène, même dans un monde hostile et en dépit de l’état de l’Église, un état de fait qui permet au Philadelphien de se conduire selon la pensée du Seigneur. Le temps n’est pas encore venu pour le Seigneur d’utiliser l’épée, mais ne peut-Il pas agir selon Son pouvoir gouvernemental, dans la mesure où cela est nécessaire, pour ouvrir une porte devant ceux qui cherchent à répondre à Sa pensée, et leur permettre de mener à bien Son œuvre ? S’ils cherchent à revêtir le caractère de Christ, n’auront-ils pas le secours de Christ et n’éprouveront-ils pas qu’Il les conduira, ouvrant une porte ici, en fermant une autre là, selon les décrets de Sa parfaite sagesse ? Il leur appartient de veiller à ce que, séparés des vases à déshonneur et s’appliquant à porter le caractère qui plaît à Christ, ils soient préparés pour un service utile au Maître. Ils verront alors qu’Il ouvre une porte pour mener à bien Son service. Et Il leur donne l’assurance que nul homme, quelque puissant qu’il soit dans ce monde, quelque violente que soit son opposition à la vérité, ne sera capable de fermer la porte qu’Il a ouverte. Quelle consolation de savoir que le Seigneur tient la clef et qu’en dépit de la corruption à l’intérieur du cercle chrétien ou de l’opposition venant du dehors, Il peut préparer pour Son peuple un chemin que rien ne peut obstruer.

Verset 8 : Cette présentation du Seigneur à Son église est suivie par l’expression de Son approbation : Il ne lui fait aucun blâme. Il relève trois traits qui motivent Sa satisfaction.

D’abord, le Seigneur dit : « Tu as peu de force ». Cette assemblée n’est marquée par aucune démonstration de puissance qui attirerait l’attention du monde. Au début de l’histoire de l’Église, il y avait bien eu une démonstration de puissance qui avait attiré l’attention du monde. Le don des langues avait stupéfié la multitude ; des œuvres puissantes avaient étonné le monde, et la puissance de l’évangile l’avait bouleversé. Manifestement, tous les dons — signes si impressionnants aux yeux du monde — étaient entièrement absents à Philadelphie, et nous pouvons donc nous attendre à ce que ces manifestations miraculeuses ne soient pas trouvées parmi ceux qui ont l’approbation du Seigneur en un jour de ruine. « Peu de force », ce n’est pas là un trait qui offre de l’intérêt pour la chair ou qui attire le monde. Le monde admire la force ; Dieu se plaît à accomplir Son œuvre par de faibles instruments. Ainsi, à Philadelphie, le Seigneur s’associe à ceux qui n’ont que peu de force et les emploie à Son service. Il dit : « J’ai mis devant toi » — devant celui qui a peu de force — « une porte ouverte ». Leur sagesse n’est pas alors de s’attribuer une puissance qu’ils n’ont pas, ni de convoiter des dons qui ont disparu, mais plutôt de reconnaître leur état véritable — leur peu de force — et ainsi trouver le soutien du Seigneur, Celui qui a toute puissance, qui tient la clef, et à qui nul homme ne peut résister.

Thyatire représente un système qui s’arroge une puissance propre à mettre le monde sous son sceptre ; Sardes, un système qui recherche la puissance et les ressources du monde. Philadelphie représente un petit résidu séparé du monde, n’ayant que peu de force, bien que derrière sa faiblesse se trouvent la grande puissance et le soutien du Seigneur.

Ensuite, le Seigneur peut dire de Philadelphie : « Tu as gardé ma parole ». Pas simplement la Parole dans son ensemble, quelque vrai que cela puisse être des Philadelphiens, mais la Parole de Christ. La Parole de Christ ne désigne-t-elle pas la pleine révélation du christianisme qui nous a été communiquée par Christ Lui-même lorsqu’Il était sur la terre, et plus tard par les révélations faites aux apôtres par Christ dans la gloire ? Sa parole est la vérité chrétienne tout entière et suggère qu’à Philadelphie, il n’y a pas seulement la redécouverte de certaines vérités, comme à Sardes, mais la redécouverte de toute la vérité chrétienne. Ensuite, « garder » la Parole implique qu’elle est conservée précieusement dans le cœur et qu’on lui obéit dans la vie. Le Seigneur ne dit pas : Tu as exposé ou enseigné la Parole, bien que cela puisse être vrai, mais Il met l’accent sur le grand fait que Sa Parole est gardée. Ceux qui ont peu de force ont peut-être peu de dons, mais ils peuvent être marqués par ce qui est d’une bien plus grande valeur aux yeux du Seigneur : l’obéissance à Sa Parole. Entourés par une grande profession qui a abandonné la Parole pour les traditions des hommes, ou pour la connaissance faussement ainsi nommée, ou pour des interprétations et applications ingénieuses de la Parole à l’appui de leurs idées fantaisistes, il y a ceux qui, secouant les chaînes de la tradition, reviennent à la Parole de Christ, la gardent précieusement dans leur cœur et cherchent à l’appliquer dans leur vie.

Enfin, le Seigneur dit de cette église : « Tu n’as pas renié mon nom ». Le nom, dans l’Écriture, met en valeur la renommée d’une personne. Le nom de Christ est la parfaite expression de tout ce qu’Il est dans Sa glorieuse personne, aussi bien que tout ce qu’Il a fait dans Son œuvre merveilleuse. Son nom de Jésus parle de Son œuvre salvatrice. Son nom d’Emmanuel parle de Sa glorieuse personne. Thyatire représente un système qui s’arroge pour lui-même la place et la puissance qui appartiennent à Christ seul, Tête de Son Église, et ainsi usurpe la gloire qui appartient à Christ. Sardes prend ce nom pour en faire étalage devant le monde et déshonore ainsi le nom de Christ pour ajouter de l’éclat au sien. À Philadelphie, il y a ceux qui ne sont peut-être pas capables d’exposer toutes les gloires de ce nom, de répondre en les réfutant aux incessantes attaques contre Son nom, mais il peut être au moins dit d’eux que, malgré toutes les attaques de l’ennemi contre la gloire de Christ, ils ont refusé de renier ce nom. Ils n’ont pas renié la gloire de Sa personne, ni la grandeur de Son œuvre.

On pourrait penser que le fait de ne pas renier ce nom n’est pas tellement méritoire. Il n’y a rien de directement positif dans un tel témoignage. Cependant, le Seigneur attache du prix à trouver en un jour de ruine, des âmes qui refusent de renier Son nom. Même dans les jours sombres d’apostasie, lorsqu’Achab régnait en Israël et qu’Élie défendait la gloire de l’Éternel, cela pouvait paraître peu de chose que sept mille hommes n’aient pas fléchi les genoux devant Baal, mais cette fidélité a l’approbation du Seigneur.

Verset 9 : Le message annonce ensuite que ceux qui se rassemblent dans l’amour fraternel, dans la séparation de la chrétienté corrompue et dans l’obéissance à la Parole de Christ, rencontreront l’opposition. Garder la Parole de Christ suggère que ce résidu pieux est retourné aux principes de l’Église révélés dans cette Parole. Cela excite naturellement l’hostilité de ceux qui s’en sont détournés et ont cherché à façonner l’Église suivant le modèle juif.

Cette opposition, bien que sous des dehors religieux, se révèle satanique dans son origine. Face à ceux qui ont été ramenés à la vérité de la Parole de Christ et marchent alors selon la lumière qui y est révélée, Satan se dresse non par la persécution comme à Smyrne, mais en soulevant ceux qui prétendent être la vraie Église, avec une sacrificature héréditaire selon le modèle juif. Ceux-ci peuvent regarder avec un mépris non dissimulé un rassemblement qui cherche à obéir à la Parole de Christ, mais le temps viendra où ils seront contraints de reconnaître que l’amour et l’approbation de Christ reposent sur ceux qu’ils méprisent.

Ainsi, chez ce résidu philadelphien, il y a une absence totale de tout ce qui attire l’attention du monde, mais il s’y trouve ce qui est d’un très grand prix aux yeux du Seigneur — « Je t’ai aimé ». En rapport avec cette église, il n’est fait aucune mention d’œuvre et de travail comme à Éphèse ; ni d’amour et de service comme à Thyatire ; il n’y a pas non plus un grand système ecclésiastique que les hommes peuvent prendre en considération, comme à Sardes. Aux yeux des hommes, tout est faiblesse, ce qui suscite leur mépris. Mais cette faiblesse même que les hommes tournent en ridicule, leur assure le soutien du Seigneur ; et les traits moraux de Christ, qui provoquent l’opposition de Satan, rendent ce petit résidu très précieux au regard du Seigneur et très cher à Son cœur.

Verset 10 : De plus, si ce faible résidu est préservé de l’opposition présente de Satan, il sera aussi gardé de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière. Le fait que le Seigneur puisse dire à Philadelphie : « Tu as gardé la parole de ma patience » suggère qu’avec la redécouverte de la pleine vérité concernant l’Église, il y a eu un réveil de son espérance : la venue du Seigneur pour régner en gloire. Aujourd’hui, la forme que prend le royaume à venir est le « royaume et la patience en Jésus » (1, 9). Les fidèles attendent le royaume et la manifestation de Jésus Christ ; et Christ attend, assis sur le trône de Son Père, jusqu’à ce que Ses ennemis soient devenus Son marchepied. Ceux qui gardent la parole de Sa patience partagent l’attente présente de Christ. Ils savent que c’est le temps d’attendre, et regardent avec bonheur vers le temps du règne.

Entre ce temps d’attente et le règne, il y aura l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée. Aux saints qui gardent la parole de la patience de Christ, il est annoncé que l’Église sera gardée de l’heure de l’épreuve. Nous apprenons par d’autres Écritures comment cela aura lieu. L’apôtre Paul a reçu une révélation par la parole du Seigneur : à Sa venue, le Seigneur enlèvera Son Église de la scène de l’épreuve et la prendra auprès de Lui ; et ainsi, elle viendra avec Lui quand Il apparaîtra pour régner.

Bien qu’il soit spécifié, en rapport avec ces fidèles, qu’ils seront gardés de l’heure de l’épreuve, il est également vrai que tous les saints de l’époque actuelle seront gardés des jugements venant sur toute la terre. De la même manière, il est absolument vrai qu’aucun croyant n’aura à souffrir de la seconde mort, et cependant cette promesse est uniquement donnée en rapport avec le vainqueur de Smyrne. Le fait est que ces promesses sont vraies pour tous les croyants ; cependant certaines sont rappelées dans des cas particuliers, pour apporter la consolation et l’encouragement nécessaires à des croyants traversant des circonstances spéciales.

Verset 11 : Suit alors une autre parole d’encouragement et d’avertissement. Le Seigneur dit : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne ». En présence des adversaires, le Seigneur encourage ce résidu par la pensée de Sa venue prochaine. Ils n’auront pas longtemps à faire face à l’opposition et à lutter, car Il vient bientôt. Le temps est court ; qu’ils veillent à tenir ferme, à ne pas abandonner ce qui a été remis en lumière pour eux, à ne pas capituler dans la lutte, dans les derniers moments avant le retour du Seigneur.

Cet appel même à tenir ferme implique qu’un effort sera fait par l’ennemi pour les amener à abandonner ce qu’ils ont. Ils n’auront pas lieu d’être surpris devant les incitations diverses à abandonner les vérités de la Parole que le Seigneur leur a fait retrouver, et à délaisser le chemin de séparation face à la corruption de Thyatire et de Sardes.

Ils sont ensuite mis en garde quant au grave danger de ne pas tenir ferme et de perdre ainsi leur couronne. Ce n’est pas simplement « une couronne », mais « ta couronne », c’est-à-dire leur couronne personnelle et distinctive, leur propre couronne. Ce qui distingue les Philadelphiens, c’est qu’ils chérissent les vérités concernant Christ et l’Église, dans un jour où, de tous côtés, ces vérités sont reniées. Ayant recouvré l’intelligence et la mise en pratique des vérités concernant Christ et l’Église, ils sont constamment en danger de les abandonner et d’être entraînés dans la chrétienté environnante, corrompue, superficielle et présomptueuse. D’où l’exhortation : « Tiens ferme ». Tous les efforts de Satan seront faits pour amener le Philadelphien à abandonner ce qui lui a été redonné d’une manière si précieuse. L’ennemi plaidera volontiers le service des saints et les besoins des pécheurs si, ce faisant, il peut amener le Philadelphien à abandonner ce qu’il a. « Il y a un petit nombre de saints à Sardes », dira-t-il, « qui n’ont pas souillé leurs vêtements, et il y a des pécheurs dans le besoin à Laodicée, pauvres, aveugles et nus. Va à Sardes pour aider ces saints, et va à Laodicée pour atteindre ces pécheurs ». Mais retourner, sous quelque prétexte que ce soit, à ce que le Seigneur condamne, c’est abandonner ce que le Seigneur approuve. Toutes les séductions de l’ennemi sont réfutées par les paroles d’avertissement du Seigneur : « Tiens ferme ». Si le Philadelphien « tient ferme », le Seigneur ouvrira sans aucun doute des portes pour aider Son peuple où qu’il soit et répondra aux besoins des pécheurs où qu’ils se trouvent. L’exhortation à « tenir ferme » ne suggère-t-elle pas que des temps de réveil peuvent être suivis par des temps de déclin au cours desquels beaucoup risquent d’aller à la dérive et de perdre leur couronne ? Privilège précieux, certes, que d’être un Philadelphien, mais Philadelphie n’est pas un havre de paix où les fidèles peuvent s’installer, mais plutôt un cercle que Christ bénit de Son approbation. Pour cette raison, Philadelphie est la cible spéciale des attaques de l’ennemi ; d’où le besoin constant de combattre pour la foi, et de « tenir ferme » ce qui a été reçu.

Verset 12 : Comme dans les autres assemblées, il y a à Philadelphie une promesse pour le vainqueur. La mention d’un vainqueur pourrait sembler singulière, vu que, dans cette église, le Seigneur ne trouve rien à condamner. Pourtant, pour vaincre, il faut faire face à l’opposition, et la nécessité de tenir ferme implique la victoire sur la tentation d’abandonner.

Les promesses au vainqueur sont très précieuses. Celui qui demeure fidèle à Christ dans les jours sombres de l’histoire de l’Église, qui est satisfait de demeurer dans l’obscurité et de n’avoir que peu de force, dans le jour où l’Église croît pour être un temple saint dans le Seigneur, deviendra une colonne dans l’Église quand le temple de Dieu sera achevé. Si, dans un jour où la profession chrétienne cherche à l’envi le pouvoir et l’approbation du monde, il se trouve des fidèles satisfaits d’avoir l’approbation secrète du Seigneur, gardant Sa parole quand la profession chrétienne fait grand cas de la parole de l’homme ; si, dans un tel jour, ils placent Son nom au-dessus de tout nom, alors, au jour de la gloire, Il mettra sur eux le nom de Son Dieu, le nom de la cité de Son Dieu, et Son nouveau nom à Lui. S’ils ne renient pas ce nom au jour où les hommes le professent seulement pour le déshonorer, ils porteront Son nom au jour de la gloire, quand le monde entier devra fléchir les genoux au nom de Jésus.

Verset 13 : Le message se termine par l’exhortation habituelle à celui qui a des oreilles pour écouter, à prendre garde à ce que l’Esprit dit aux assemblées. Il n’y a peut-être rien à condamner dans cette église ; pourtant, il incombe aux Philadelphiens d’écouter ce que l’Esprit a à dire aux autres assemblées aussi bien qu’à eux-mêmes. Pour avoir la pensée du Seigneur, ils doivent prendre garde au message qu’Il adresse à chacune des assemblées. Prêter l’oreille à ce que l’Esprit a à dire à une assemblée particulière ne peut aucunement nous décharger de la responsabilité d’écouter le message adressé à d’autres assemblées et de nous conduire selon ses directives.