Traduction:Comment étudier la Bible/Étude dispensationnelle

De mipe
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Nous avons eu quelques appréhensions concernant le fait de ne pas toucher à cette portion de notre sujet aussi longtemps, parce qu’en un sens il est de la première importance que toute notre étude de l’Écriture suive les directions d’une compréhension claire des grands points de repère dispensationnels de la vérité divine. Sa position n’indique donc pas que le sujet est de moindre importance que les autres qui l’ont précédé.

Par « étude dispensationnelle », nous voulons dire l’étude des différentes périodes, époques ou dispensations entre lesquelles l’histoire des interactions de Dieu avec l’humanité, du début à la fin des temps, se divise. Peut-être beaucoup de lecteurs de la Bible n’ont jamais sérieusement pensé au fait évident que Dieu a eu différentes manières d’interagir avec l’homme depuis le début jusqu’à maintenant. Même là où il n’y a pas une ignorance totale de ce fait, la distinction entre les dispensations n’a été que faiblement saisie par la majorité des saints de Dieu. Loin de nous de dire un instant qu’on ne puisse profiter d’une portion quelconque de l’Écriture sans cela : mais nous passons à côté de son application et de son utilisation complètes, à moins de nous rendre compte de son cadre.

Par exemple, les enfants de Dieu dans tous les temps se sont tournés avec raison vers le livre des Psaumes comme étant un réservoir d’expérience inspirée dans lequel ils trouvent des déclarations pour leurs besoins, leurs peines, leurs manquements, leurs épreuves, leurs doutes et leurs craintes, aussi bien que pour leurs joies, leurs responsabilités, leur foi, leur espérance, leur devoir, leur amour et tous les fruits de la vie divine qui y abondent. En effet, nous sommes persuadés que le peuple de Dieu souffre, dans ce jour occupé, du fait d’avoir négligé les expériences divinement enregistrées que nous trouvons tout au long du merveilleux livre des Psaumes. Mais du fait même de cela, nous répétons qu’il est de la plus grande importance, et même nécessaire, que nous saisissions le vrai cadre dispensationnel de ces poèmes inspirés.

Par exemple, des saints pieux ont été obligés de considérer que les psaumes dits imprécatoires appartenaient à une période plus grossière, comme peut-être non inspirés de la même manière que les exhalaisons élevées de prière et d’adoration. Ainsi, un affront involontaire est fait à leur inspiration, et en même temps, une instruction plus importante est perdue de vue.

De même, l’absence de l’esprit d’adoption, la connaissance de l’acceptation présente et éternelle, l’espérance céleste en contraste avec la terrestre, et la connaissance intime de la personne de notre Seigneur Jésus — ces caractéristiques et bien d’autres obligent le lecteur intelligent à reconnaître que dans le livre des Psaumes, il n’est pas sur le terrain caractérisant le chrétien. Tout cela est saisi, dans une certaine mesure, par tout chrétien convenablement familiarisé avec la Bible ; et pourtant beaucoup d’entre eux, du fait d’un manque de connaissance du grand plan dispensationnel, seraient incapables d’expliquer exactement pourquoi nous ne trouvons pas la même liberté dans les Psaumes que, par exemple, dans l’épître aux Philippiens. L’explication est à la fois simple et satisfaisante. « Il a fait toute chose belle en son temps » (Eccl. 3, 11), et le temps n’était pas encore venu, dans la dispensation dans laquelle et pour laquelle les Psaumes ont été écrits, de manifester la vérité chrétienne. Une telle chose aurait été mettre du vin nouveau dans de vieilles outres.

La même chose peut être dite des prophètes, et de fait de tous les écrits de l’Ancien Testament. Nous devons saisir la vérité dans ses bons rapports, sinon nous échouerons à la saisir correctement. C’est un des tout premiers axiomes de l’étude de la Bible. Clarifiez le contexte environnant immédiat, si vous voulez comprendre la signification d’un passage particulier. C’est l’application de ce principe que nous pouvons appeler l’étude dispensationnelle.

Commençons par supposer que le lecteur chrétien a une juste mesure de familiarité avec la lettre de l’Ancien et du Nouveau Testaments, mais que son attention n’a jamais été attirée sur le fait dont nous parlons. Nous supposerons aussi, autant que possible, que son intérêt a été éveillé d’une manière ordinaire, plutôt que par la lecture de quelque livre où la vérité dispensationnelle est mise en avant. De cette manière, nous pourrons peut-être obtenir dans ces lignes des indications sur les méthodes utiles pour une analyse plus poussée.

Supposons, par exemple, que dans la lecture quotidienne en famille, ils en soient arrivés au chapitre 53 d’Ésaïe, et qu’un des enfants demande : « Père, de qui le prophète parle-t-il ici ? », et obtienne immédiatement la réponse : « Du Seigneur Jésus, bien sûr. Il est Celui qui a été méprisé et délaissé des hommes, et Celui sur qui a été le châtiment de notre paix ». « Alors, père, pourquoi ne dit-il pas simplement que c’était le Seigneur Jésus ? ». « Parce que le Seigneur Jésus n’était pas encore venu, et Dieu disait, par Son prophète, des centaines d’années auparavant, comment le Seigneur Jésus serait traité quand Il viendrait. Nous savons qu’il parle du Seigneur Jésus parce que si vous vous tournez vers le Nouveau Testament, dans le livre des Actes, vous trouverez Philippe prêchant à l’Éthiopien le Seigneur Jésus à partir de ce même passage » (voir Act. 8, 32-35).

« Est-ce la raison pour laquelle nous ne trouvons jamais le nom du Seigneur Jésus mentionné dans l’Ancien Testament ? ». « Oui ; Il n’était pas encore né, ni n’avait souffert et était mort pour nos péchés. Les hommes de Dieu espéraient et attendaient la venue du Sauveur qui avait été promise depuis le début ». « David ne connaissait-il pas le Seigneur Jésus ? ». « Non ; parce qu’il vivait des centaines d’années avant que le Seigneur Jésus soit né ». « Eh bien, comment David pouvait-il être sauvé, alors ? N’était-il pas un homme pécheur ? ». « Oui ; le psaume 32 nous dit non seulement qu’il avait péché, mais aussi qu’il savait combien il était bienheureux d’avoir ses péchés pardonnés. Il ne savait pas tout à ce propos ; il savait seulement que Dieu était très miséricordieux et que le temps viendrait un jour où tout serait rendu clair ; et ainsi, tous ceux qui avaient vraiment la foi croyaient en Dieu, et bien qu’ils aient souvent eu bien des épreuves et des doutes, ils avaient aussi la foi et l’espérance, et n’étaient pas laissés seuls dans l’obscurité ».

Un autre enfant dit : « Eh bien, je pense que j’aime mieux le Nouveau Testament, parce qu’il nous dit non seulement que quelqu’un allait venir, mais qu’Il est venu, et nous parle de l’amour de Dieu et de tout ce que le Seigneur Jésus a fait pour nous ». « Oui », dit le père ; « et nous ne comprendrions pas grand chose à l’Ancien Testament si nous n’avions pas le Nouveau pour nous dire clairement tout au sujet du Seigneur Jésus ».

Cette petite conversation éveille des pensées dans son esprit. Alors qu’il vaque aux devoirs de la journée, elles se répètent de nouveau à lui, et à la première occasion, il sort un Nouveau Testament de sa poche pour lire un peu de la Parole de Dieu. « Là encore », dit-il, « pourquoi transportons-nous le Nouveau Testament plutôt que l’Ancien ? ». Et bien entendu, sa conscience chrétienne lui donne la bonne réponse.

Graduellement, alors qu’il poursuit ses lectures quotidiennes à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testaments, cette lumière recueille une clarté croissante. Il reconnaît ce d’après quoi il avait plus ou moins agi, qu’une atmosphère différente de celle de l’Ancien imprègne le Nouveau Testament. Il remarque aussi comment notre Seigneur parle de Sa propre venue. « Bienheureux sont les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis que plusieurs prophètes et plusieurs rois ont désiré de voir les choses que vous voyez, et ils ne les ont pas vues » (Luc 10, 23, 24). Il fait le lien avec cette autre déclaration encore plus frappante, où le Seigneur promet à Ses disciples, en Jean 16 : « Il vous est avantageux que moi je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai ».

En arrivant au livre des Actes, il trouve le Consolateur envoyé selon la promesse, et dans son étude de l’épître aux Éphésiens, il découvre que le Saint Esprit a été donné comme un sceau, « les arrhes (le gage) de notre héritage, pour la rédemption de la possession acquise ». Il voit aussi que le Saint Esprit n’a pas été donné avant que notre Seigneur Jésus soit glorifié, avant que la rédemption ait été accomplie (Jean 7). Il trouve aussi, en lien avec le Saint Esprit, que l’assurance, la connaissance du pardon actuel des péchés (Éph. 1, 7), l’Esprit d’adoption, de fils (Rom. 8, 15), et bien d’autres caractères abondent dans les épîtres, mais ne se trouvent pas dans l’Ancien Testament. Ayant été graduellement habitué, dirons-nous, à noter ses pensées dans son carnet, il aboutit à une sorte de conclusion telle que celle-ci :

1. « L’histoire de la Bible est divisée en deux parties, séparées par la naissance et la vie de notre Seigneur Jésus sur la terre. Tout ce qui a eu lieu avant cela, est raconté dans l’Ancien Testament ; et après cela, dans le Nouveau. L’Ancien Testament est dans l’ombre, avec de brillants entraperçus d’espérance. Le Nouveau Testament est dans le plein éclat de la lumière ».

2. « Toute l’histoire du Nouveau Testament est divisée en deux parties séparées par le don du Saint Esprit à la Pentecôte. Tout ce qui est avant narre la vie parfaite de notre Seigneur Jésus, et a encore à faire plus ou moins avec les Juifs. Tout ce qui est après parle de l’œuvre accomplie de Christ et de toute bénédiction en Lui goûtée par chaque croyant ».

Nous sommes assez téméraires pour dire qu’une telle découverte fera date dans la vie de tout chrétien. La Bible deviendra pour lui un livre nouveau ; elle brillera avec le lustre d’un amour qu’il n’avait auparavant saisi que bien faiblement, et la joie d’une rédemption connue remplira son cœur. Il a saisi le grand fait de la vérité dispensationnelle. Il reste encore beaucoup à apprendre, mais cette partie est essentielle et la plus importante de toutes.

Comme c’est le cas avec toute connaissance, et particulièrement celle de l’Écriture, ce que nous apprenons nous donne non seulement une instruction quant au point devant nous, mais soulève d’autres questions et procure une clé pour y répondre. Habitué à se poser des questions sur chaque verset quand il le lit, il voit ressortir graduellement, de son étude sur les épîtres, qu’il y a une espérance distincte que l’Esprit de Dieu a mise dans les cœurs du peuple du Seigneur. Tout comme, dans l’Ancien Testament, tout regardait en avant vers la venue du Messie, ainsi, dans le Nouveau Testament, après la mort, la résurrection et l’ascension de notre Seigneur, tout regarde en avant vers une autre venue. Une conviction croissante s’impose à lui, que l’espérance développée dans les épîtres n’est pas la restauration du royaume d’Israël, ou une amélioration graduelle de la terre et l’instauration du millénium. Au contraire, il voit que le christianisme sépare le croyant du monde, qu’il appartient au ciel, et toute question quant à son salut ayant été réglée, il lui tarde d’être là. De plus, il découvre qu’au lieu de la mort, le sombre compagnon de tout espoir humain de progrès et de bénédiction terrestre, Dieu place devant lui une « espérance bénie », qui n’est rien d’autre que la venue du Seigneur Jésus, à n’importe quel moment, pour enlever les siens de cette terre, ressuscitant ceux qui dorment, changeant les vivants, et les transportant tous dans le ciel.

En d’autres termes, il apprend ce qui caractérise la dispensation présente. C’est une rédemption accomplie par le sacrifice de Christ, la présence du Saint Esprit comme témoin de cela, unissant les croyants au Seigneur Jésus, et conduisant leurs espérances à attendre Sa seconde venue pour les transporter au ciel.

Néanmoins, en continuant sa lecture et son étude de l’Ancien Testament, non pas avec moins d’amour qu’auparavant, mais avec un intérêt plus clair, il découvre une progression également tout au long de celui-ci. Par exemple, il y a certains grands points de repère qui se détachent comme des sommets de montagne, divisant tout le domaine de la vérité de l’Ancien Testament en régions clairement séparées. La plus grande partie de l’Ancien Testament a à faire avec une nation, le peuple élu de Dieu. Ceux-ci sont sous la loi. À la lumière de ses études du Nouveau Testament, il comprend qu’il y a un sens particulier selon lequel le croyant n’est maintenant plus sous la loi, comme il l’était dans l’Ancien Testament. Il découvre aussi que les prophètes, aussi bien dans les jours de Samuel et d’Élie que dans ceux des derniers qui donnèrent leur témoignage par écrit, ont fait référence à cette loi et à la relation de ce peuple terrestre, Israël, avec Dieu. Il comprend aussi que cette période des actes de Dieu peut être appelée nationale, parce qu’Il traite de la même façon toute la nation, parmi laquelle beaucoup sont des enfants de Dieu, et beaucoup non. Tous, cependant, ont une certaine relation avec Lui, sont sous la loi, reconnaissent leur péché et leur responsabilité d’être punis. Il trouve en même temps que la foi perce à travers ce nuage et se repose sur la grâce et la miséricorde de Dieu, mais que la dispensation, ou la manière d’agir de Dieu, est caractérisée par la distance et les conditions d’après lesquelles l’homme peut recevoir la bénédiction.

En regardant en arrière au temps précédant cela, il trouve dans le livre de la Genèse une période non caractérisée par cette interaction nationale ni par le don de la loi. Il y a une relation d’alliance avec Dieu que reconnaît la foi d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, et ceux-ci jouissent d’une communion selon leur foi comme individus.

En regardant encore un peu plus loin en arrière, il découvre un bref compte-rendu de l’origine des nations, et le suit jusqu’à l’établissement du gouvernement ordonné, sous Noé. Avant cela se trouve une longue période dans laquelle l’homme fut laissé à lui-même, et l’anarchie et la violence remplirent la terre ; et cela, dans son coup d’œil en arrière, l’amène à la chute et à la brève période d’innocence qui l’a précédée.

En revenant à son carnet, il écrit une note telle que ce qui suit :

« 1. L’homme a été créé innocent, et les interactions de Dieu avec lui dans le jardin d’Éden étaient entièrement différentes de toutes celles depuis lors.

2. De Seth jusqu’au déluge, il semble y avoir une période où l’homme a été largement laissé à lui-même, sans gouvernement, et sans rapport avec Dieu, sauf là où il y avait de la foi.

3. Avec Noé, une nouvelle manière, pour Dieu, d’agir avec les hommes semble débuter. Ils sont mis sous le gouvernement, et divisés en nations.

4. Abraham marque le grand début des voies de Dieu en alliance ou en accord avec les hommes.

5. Moïse démarre le grand chapitre de l’histoire nationale, dans lequel nous trouvons, non une alliance ou un accord par promesse, mais une alliance avec certaines conditions en lien avec elle, Dieu promettant de bénir si l’homme gardait Sa loi. »

De cette manière, au cours d’une lecture ordinaire, avec méditation et étude, nous supposerons qu’il a obtenu une compréhension plus ou moins nette de la différence entre les voies de Dieu avec l’homme avant la chute, avant le déluge, du temps de Noé, de celui de l’appel d’Abraham, et pendant l’histoire nationale d’Israël qui suit.

Nous supposerons qu’il inscrira maintenant une nouvelle entrée :

« Avant la chute nous avons l’état d’innocence, séparé de toute la suite des voies de Dieu avec l’homme après celle-ci. Toute l’histoire de l’Ancien Testament après la chute est divisée en quatre grandes périodes :

1. Sans loi, de Caïn au déluge.

2. Gouvernementale, de Noé à Abraham.

3. Patriarcale, d’Abraham à Moïse.

4. Une nation élue sous la loi, de Moïse à la fin de l’Ancien Testament. »

Comme il médite encore davantage sur ce découpage temporel, il voit que la période appelée « patriarcale » est plutôt une introduction, et donne le côté de la foi sur toute la période des interactions de Dieu avec Israël, et il aboutit ainsi à une division en trois pour l’Ancien Testament.

Tout ce dont un tel étudiant a besoin à présent est l’aide d’un livre de base pour rassembler tous les résultats de son étude dispensationnelle et mener à bien sa complétude. Si l’on dit : Qui peut jamais aller aussi loin dans la connaissance des dispensations, sans aide ? notre réponse serait : Quelqu’un doit l’avoir fait, sinon nous n’aurions pas notre connaissance actuelle de la vérité dispensationnelle ; et de plus, nous sommes persuadés qu’en l’absence de tout préjugé, il ne faut pas longtemps pour convaincre un lecteur et étudiant sincère de la Bible de la vérité des grandes époques dont nous avons parlé.

Nous avons à peine besoin de souligner le bénéfice et la nécessité d’une connaissance nette de cette sorte. Nous ne luttons pas actuellement pour un exposé dispensationnel rigide, sauf la séparation clairement marquée du présent, ou de la période chrétienne, d’avec toutes les autres, ensemble avec l’espérance de la venue du Seigneur, qui amène la fin de la période actuelle de la grâce. Cela nous amène à considérer ce qui vient après que le peuple de Dieu a été enlevé au ciel, à la fin de la période actuelle. Nous continuerons, par souci d’uniformité, à suivre notre supposé étudiant de la Bible dans sa recherche.

Il trouve une grande partie des Écritures, dans les Psaumes ou les Prophètes, qui parle d’une période glorieuse à venir. Évidemment, ce n’est pas la période chrétienne qui est décrite — à moins que, de fait, nous dérobions aux mots leur signification littérale et spiritualisions toutes choses, faisant des descriptions éclatantes du royaume et de la bénédiction d’Israël sur la terre des images de la bénédiction spirituelle pour l’Église, comme l’indiquent les résumés dans nos versions ordinaires de la Bible.

Il ne trouve aucune période dans le passé, pas même dans les jours les plus glorieux de David et de Salomon, durant laquelle ces prédictions ont été accomplies. En réalité, beaucoup d’entre elles ont été écrites bien après la division du royaume en deux. Ils regardent évidemment en avant vers un temps futur, au-delà de la période chrétienne ; et peut-être, sans que cela devienne complètement clair, il a à l’esprit quelque chose qu’il exprime en termes tels que ceux-ci :

« L’espérance à venir pour le chrétien n’est pas l’amélioration de ce monde, mais la venue du Seigneur Jésus Christ pour en retirer les siens. Dans l’Ancien Testament, beaucoup de belles prophéties parlent d’un temps où ce monde fleurira comme la rose. Ce sera très vraisemblablement après la fin de la période chrétienne. »

Probablement que, pour l’étudiant ordinaire de la Bible, harmoniser ces deux pensées — la venue du Seigneur pour prendre les siens hors du monde (que l’expérience et l’Écriture ensemble montrent aller de mal en pis, au lieu de s’améliorer) et l’introduction d’un règne de justice, avec la connaissance de l’Éternel couvrant la terre comme les eaux couvrent le fond de la mer — sera une tâche soit trop difficile, soit réalisée seulement après une longue étude avec prière. Nous traitons toutefois de possibilités plutôt que d’actualités, et nous continuerons, pour le propos de cette illustration, à supposer que l’étudiant atteint ses conclusions comme résultat de son propre labeur.

D’ailleurs, nous pouvons juste dire ici qu’il y a un danger à avoir une vérité toute prête à notre disposition, récapitulant ce qui a été obtenu par d’autres comme le résultat d’une longue et laborieuse recherche et de médiations avec prières. Là où l’on apprend de cette manière, en seconde main — que ce soit la vérité doctrinale ou ce qui nous occupe maintenant, l’esquisse prophétique des voies de Dieu — la connaissance sera d’un caractère superficiel ou léger, ayant peu de puissance morale, et abandonnée peut-être aussi rapidement qu’elle a été acquise. Nous sommes néanmoins des plus reconnaissants pour tous les résultats des études et recherches des croyants, et sommes assurés que celui qui méprise ce genre de ministère écrit ne fera sans doute guère de progrès dans la vérité, et peut même tomber dans l’erreur ; mais le chemin se trouve entre des fossés de chaque côté ; et il y a un danger particulier à apprendre la vérité depuis des livres plutôt que depuis l’Écriture. Dans le premier cas, cela produit souvent de rapides résultats, mais l’autorité en est souvent celle d’un docteur éminent plutôt que celle de la Parole de Dieu et du Saint Esprit.

Sans doute que le danger dont nous parlons est plus grand en lien avec la vérité prophétique qu’avec n’importe quelle autre. Il y a tant de choses d’un caractère plutôt historique qui occupent l’esprit plutôt que la conscience et le cœur ; des questions curieuses surgissent, et il y a un orgueil subtil à posséder une connaissance que n’ont pas les autres. Nous sommes donc justifiés d’encourager et exhorter les chrétiens à poursuivre cette étude par eux-mêmes, et à s’efforcer de faire une recherche personnelle comme la part la plus importante de leur travail biblique. Dans l’éducation, quand cela est faisable, le travail de laboratoire est exigé des étudiants en chimie, en physique, en biologie, etc. Nous plaidons pour davantage de ce « travail de laboratoire » dans la Parole de Dieu. Chaque personne étudiant la Bible devrait être un véritable chercheur dans un champ donné, quelque limité ou élémentaire que puisse être son travail.

Comment le millénium doit-il être introduit ? Ses études sur l’Ancien Testament dans les Prophètes et les Psaumes présentent une image sombre de la condition du monde, et du peuple se prétendant de Dieu. Elles montrent la désobéissance, l’impiété et l’apostasie croissant toujours davantage jusqu’à ce que la terre même soit vue comme un chaos moral, et qu’on ne puisse s’attendre à rien d’autre qu’au jugement de Dieu. Ce jugement, découvrira-t-il, est le thème saillant dans les Prophètes. Si éloigné du monde s’améliorant graduellement et du mal cédant lentement la place à ou — par la plus étrange de toutes les transformations — se changeant en justice, le jugement de Dieu est retardé seulement pour un temps, et doit tomber à la fois sur la nation d’Israël et sur le monde en général.

En se tournant vers le livre de l’Apocalypse, la grande prophétie du Nouveau Testament, il voit que la plus grande partie du livre est remplie des jugements du caractère le plus affreux et le plus complet — sur les nations civilisées du monde, sur le peuple terrestre de Dieu qui a été conduit à l’apostasie sous le faux prophète, et sur Babylone la grande qui porte les signes évidents qu’elle est l’église apostate. Après que tous ces châtiments ont été infligés, il trouve, à la fois dans la prophétie de l’Ancien Testament et dans le livre de l’Apocalypse, l’apparition du Fils de l’homme au point culminant du jugement, renversant Ses ennemis et introduisant ce royaume même de justice et de paix sur la terre après lequel les saints d’autrefois ont soupiré et que la prophétie désignait.

En travaillant en avant et en arrière, il voit que cette période de jugement est décrite comme une « œuvre abrégée » (Rom. 9, 28 ; És. 28, 22). Il voit aussi que cette période a été raccourcie tout particulièrement pour l’amour des « élus » — non pas les chrétiens de la période actuelle, mais un résidu de Juifs pieux qui se tourneront vers le Seigneur après que l’Église aura été enlevée au ciel, et seront soumis à des persécutions terribles à cause de leur fidélité à Christ.

Il est souvent parlé de ce résidu dans l’Apocalypse (chap. 6-14), dans le livre des Psaumes et dans les Prophètes. C’est pour l’amour de ceux-ci que les jours de la grande tribulation seront abrégés. À vrai dire, la dernière semaine des soixante-dix prédites dans Daniel (9, 24-27) est divisée en deux parties, la dernière moitié seulement étant le temps de la grande tribulation, quand la souffrance est si grande que si ces jours n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’aurait pu être sauvée (Matt. 24, 22). Il découvre, en relation avec ce dernier passage cité, que l’apparition du Fils de l’homme surviendra « immédiatement après la tribulation de ces jours ».

Cette venue, il la trouve décrite dans l’Apocalypse comme aller victorieusement à la bataille, à la manière du psaume 45 et d’Ésaïe 63. Il a atteint la solution du problème qui l’a occupé, et trouve dans le glorieux règne de Christ pendant mille ans assez de place pour toutes les descriptions éclatantes de l’Ancien Testament.

Le même chapitre de l’Apocalypse (20) qui parle de ce millénium glorieux, ajoute une courte description de la période finale, quand Satan, qui avait été lié, est libéré pour un peu de temps, et de nouveau, la grande leçon de l’inimitié invétérée et incurable du cœur de l’homme naturel est manifestée dans le dernier acte final de rébellion, qui est suivi par le châtiment éternel et la rétribution du mal pour les anges tombés et les hommes méchants, afin que jamais rien ne puisse perturber la glorieuse création nouvelle de Dieu, qui, pendant toute l’éternité, sera la sphère d’un bonheur inexprimable et d’une joie indicible dans l’adoration, la communion et le service de Dieu et de notre Seigneur Jésus Christ, dans la présence du Père, du Fils et de l’Esprit, pour le peuple céleste en haut, et une nouvelle terre où la justice habite.

Ainsi, l’étudiant aura, sous la direction de l’Esprit de Dieu, et comme aboutissement, peut-être, d’une étude lente, laborieuse et soigneuse et avec prières, à partir des matériaux abondamment présents dans la Parole de Dieu, construit un pont de vérité joignant l’éternité à l’éternité, par-dessus la durée relativement courte de quelques milliers d’années. Cette durée, toutefois, est d’une importance si capitale, que toute question possible qui puisse surgir concernant le bien et le mal y a été non seulement discutée, mais aussi manifestée et autorisée à avoir son cours, afin qu’à la fin du temps, les portails de l’éternité étant ouverts, ce soit avec l’assurance que plus aucune question ne puisse jamais être soulevée.

Quel aperçu ce thème transcendant donne de ce repos éternel dans lequel Dieu est assis sur le trône ! D’éternité en éternité Il est Dieu ! La méchanceté sans repos de Satan et la misérable rébellion de l’homme tombé ne L’a pas fait dévier du seul but invariable qu’Il s’est proposé en Lui-même avant les âges éternels, de glorifier Son Fils, pour réunir toutes choses en Christ, « pour l’administration de la plénitude des temps » (Éph. 1), et d’avoir réuni autour de Lui-même un univers de créatures intelligentes qui adorent, capables d’entrer dans Ses pensées et de jouir de Son amour ; des créatures de diverses familles, mais chaque famille dans les cieux et sur la terre étant nommée de Son nom, qui est le Père de notre Seigneur Jésus Christ ; et parmi ces familles, il en est une qui brille d’un tendre éclat de beauté radieuse, plus merveilleuse que toutes les autres. C’est « l’Épouse, la femme de l’Agneau ».

Nous ne devons toutefois pas penser qu’avec la construction de ce pont, suffisant et approprié pour nous faire survoler toute sa longueur, nous avons terminé l’étude de la vérité dispensationnelle. Nous n’avons, en effet, que planifié ce qui nous invite à une étude plus poussée et plus minutieuse. Il reste beaucoup de détails à explorer, beaucoup de questions à régler ; la place de nombreux événements mineurs doit être trouvée ; mais en tout cela, en ayant les grandes lignes de l’ensemble, nous pourrons faire cadrer les détails avec une facilité croissante.

Nous ajoutons un mot d’une insistance particulière quant à la période dans laquelle nous vivons. Les fins du monde, ou des « siècles », nous atteint (1 Cor. 10, 11). L’Église est le mystère qui, depuis le commencement, a été caché en Dieu, un mystère, ou un secret, maintenant donné à connaître (Éph. 3), dont la bonne compréhension fournit la clé pour la connaissance de toute la prophétie, et montre la grâce particulière et la dignité merveilleuse de la place dans laquelle des pécheurs d’entre les Gentils comme nous-mêmes, avec des Juifs qui par grâce ont cru en Christ, ont été amenés.

Comme on l’a déjà dit, cette dispensation présente, ou la période des voies de Dieu, est caractérisée par la présence du Saint Esprit d’une façon spéciale, non seulement reposant sur des hommes pour donner puissance et lumière dans la connaissance de la vérité, mais habitant en eux et les unissant, dans une sympathie abondante et une activité vitale, à Christ, qui est la Tête de Son corps, l’Église, et les uns aux autres comme membres de ce corps. Cela ouvre un immense champ de vérité, des plus délicieux, qui a tout le plus grand charme, car il présente le point culminant de tout le propos de Dieu — Son chef-d’œuvre, pouvons-nous dire avec révérence.

En Colossiens 1, 24, 25, l’apôtre parle d’un ministère spécial qui lui a été confié en plus de celui de l’évangile. Ce n’était pas, bien sûr, que l’un contredisait l’autre ; mais plutôt que cette administration particulière de Dieu, qui lui a été donnée pour en faire connaître « le mystère », était complémentaire à celle de l’évangile. Une expression remarquable se trouve ici, qu’il est bon de remarquer : « de laquelle moi je suis devenu serviteur selon l’administration de Dieu qui m’a été donnée envers vous, pour compléter la parole de Dieu ». Une lecture désinvolte de cette phrase suggérerait simplement que ces vérités ont été prédites auparavant, et sont maintenant accomplies. En réalité, ce n’est pas le cas ; car, comme nous l’avons dit, la vérité de l’Église n’avait pas été donnée à connaître, et pourrait même à peine être considérée comme ayant été prédite ; les types dans l’Ancien Testament nécessitant une connaissance du « mystère » même, pour être reliés avec l’Église.

Le mot « combler » est, littéralement, « compléter » ; et ce que nous avons déclaré ici est que la grande vérité de l’Église comme corps de Christ, composée de Juifs et de Gentils baptisés et ayant le Saint Esprit habitant en eux (tous les saints de la dispensation actuelle, depuis la Pentecôte jusqu’à la venue du Seigneur), est la révélation suprême qui nous est donnée dans les Écritures. Dans ce sens, le ministère de Paul, bien que n’étant pas le dernier chronologiquement, ni même moralement, est le point culminant de toute la révélation divine. Tout ce qui a été donné par la suite, en particulier les nobles scènes qui passent devant nous dans le livre de l’Apocalypse, ne sont pas des vérités nouvelles, mais plutôt des développements de ce qui a déjà été déclaré, à la fois dans l’Ancien et dans le Nouveau Testaments. En fait, nous pouvons dire que le livre de l’Apocalypse prend le sujet de la prophétie de l’Ancien Testament, et lui donne une distinction et une largeur plus grandes. Mais il n’y a aucune nouvelle doctrine impliquée là, et la place et la destinée de l’Église présentées là ont déjà été anticipées et révélées dans les écrits de Paul.

Ainsi, d’une manière très distincte, cette administration du « mystère », cette révélation de la vérité de l’Assemblée de Dieu, est l’achèvement du canon complet de l’Écriture. C’est la pierre de faîte au sommet de la structure parfaite, qui complète l’ensemble. C’est la clef de voûte de l’arche, reliant ensemble et faisant une transition parfaite entre l’éternité et l’éternité.

Par conséquent, si quelqu’un est ignorant de la vraie nature et de la vraie place de l’Église de Dieu dans Ses voies, il ne peut être au clair quant aux vastes desseins qu’Il a formés. Un sujet tel que celui-ci mérite l’attention soigneuse et avec prière de l’étudiant de la Bible.

Les épîtres, en particulier celles de Paul, nous dévoilent donc la nature, le caractère et la constitution de l’Église comme corps de Christ, comme maison de Dieu, habitée par le Saint Esprit, et destinée à être l’Épouse dans le jour à venir dont nous avons parlé. La constitution de l’Église se révèlera former une ample provision pour toute louange, pour la jouissance de toute communion, pour l’exercice de toute activité, et pour la réalisation de toute responsabilité qui repose sur elle. Que nous la regardions comme un corps composé de plusieurs membres, tous unis à la Tête, et voyions les différentes fonctions de ces membres, différant l’un de l’autre et travaillant tous ensemble en harmonie à l’édification de lui-même en amour ; ou que ce soit comme étant la maison de Dieu reposant sur le fondement posé par les apôtres et prophètes, les hommes inspirés qui nous ont donné les Écritures du Nouveau Testament ; nous y voyons toutes les provisions que la sagesse et l’amour divins pouvaient faire. Les moindres détails sont prévus ; les plus grands besoins sont anticipés ; et l’organisme vivant est si beau, que déjà maintenant, la sagesse si diverse de Dieu est donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes par l’Assemblée (Éph. 3, 10).

Un organisme si délicat et si merveilleux doit avoir un environnement approprié dans lequel fonctionner. Il y a été pourvu par la position chrétienne. Celle-ci est caractérisée par la rédemption accomplie par Christ à la croix ; par Sa résurrection comme témoignage de l’acceptation par Dieu de tout ce qu’Il a fait ; par Son élévation en haut pour être notre souverain Sacrificateur pour nous soutenir dans les épreuves du chemin, et notre Avocat pour nous restaurer si nous nous écartons de Lui ; par le Saint Esprit pour nous donner la conscience de notre proximité de Dieu, le sentiment de notre adoption, avec la dignité, la puissance et la liberté qui l’accompagnent, unies à la connaissance de toutes les autres bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ qui sont notre part actuelle.

Aucune de nos paroles ne peut accentuer la merveilleuse importance d’une bonne compréhension de tout cela. C’est seulement dans la mesure où notre liberté chrétienne est réalisée, que nous pouvons faire face à nos graves responsabilités, à la fois individuelles et comme membres de l’Église de Dieu et les uns des autres. Le ministère, que ce soit dans l’évangile de la grâce de Dieu prêché aux inconvertis, ou dans la présentation de Sa Parole aux siens ; la discipline, que ce soit dans un soigneux service pastoral quotidien ordinaire pour ceux qui sont doués de cette manière, ou dans les divers degrés de remontrance et d’avertissement, même jusqu’à l’extrémité de l’exclusion — ne peuvent être accomplis correctement que dans l’atmosphère sainte, mais pleine de grâce, de la liberté dans laquelle Christ nous a affranchis.

Une fois que ces grandes vérités caractéristiques de la position chrétienne ont été saisies, l’étudiant verra combien il est incongru de mêler en un ensemble confus les diverses dispensations de l’Écriture. Combien est limitée cette liberté qui ne voit pas plus loin que la lettre — considérant, par exemple, le livre des Psaumes, comme aussi pertinent pour le chrétien que les épîtres dont nous parlons !

Bien loin que cela le conduise à mépriser la précieuse révélation qui y est donnée, il sera rempli d’émerveillement et d’admiration à la vue de sa perfection, comme de celle de toute partie de la Parole de Dieu. En effet, sa jouissance en sera augmentée en réalisant que « quelque chose de meilleur » nous a été fourni — une meilleure chose, toutefois, qui nous donne seulement la capacité de jouir de tout ce que révèle l’Ancien Testament.

Ne pouvons-nous pas dire que la plus grande partie de la confusion qui est survenue parmi le peuple de Dieu, le manque de puissance et de liberté, avec l’intrusion de la mondanité qui y correspond et le mélange des saints avec le monde, sont le résultat d’un manquement à marcher, sous la direction de l’Esprit de Dieu, selon la pleine vérité de l’évangile, qui comprend, de fait, tous les caractères particuliers de la chrétienté ?

Cela nous amène à une autre caractéristique de la vérité dispensationnelle ou prophétique clairement annoncée dans la Parole de Dieu. Non seulement toutes choses conduisent au grand point culminant, mais même l’Église, qui aurait dû être la gardienne des secrets les plus inestimables de Dieu, a manqué à sa responsabilité sacrée ; et en conséquence, la ruine, pour autant que le témoignage de l’homme est concerné, est survenue. L’Écriture prédit tout cela, et la dispensation actuelle de la grâce merveilleuse ne fait pas exception à cette triste règle — une leçon que nous recueillons de toutes les périodes — que l’homme manque en tout ce qui lui est confié. Dieu seul est fidèle. Ainsi, il n’y a pas de place pour la propre satisfaction, alors que nous nous attardons sur les vérités étonnantes que nous avons évoquées. Au contraire, la honte et la confusion de face nous conviendront, en regardant à notre condition actuelle et à celle de toute l’église professante, et en la comparant avec l’idéal glorieux qui nous est présenté dans les épîtres.

Où est la vierge chaste fiancée à Christ ? Où est l’unité de cœur et d’âme ? Où est ce seul corps uni à une seule Tête, mû par un seul Esprit ? Où est ce temple saint dans lequel rien de profane ou du monde ne s’immisce ? Béni soit Dieu, nous savons que Ses desseins demeurent. Il voit déjà l’Église telle qu’elle sera dans la gloire ; mais pour nous-mêmes, avec tristesse, jugement de nous-mêmes et humiliation, nous prenons notre place, comme le fit Daniel à son époque, et disons : « À nous la honte et la confusion de face ».

Par conséquent, le résultat de l’étude dispensationnelle sera de fournir une plus grande ampleur, une connaissance plus profonde, et une conformité de pensée plus exacte, quant au propos de Dieu révélé dans Sa Parole, davantage que là où toute l’Écriture se trouve sur un même plan.

À la fin de notre petit livre, nous donnerons une liste de livres utiles sur cette partie de notre sujet. Ce que nous recherchons, toutefois, à souligner dès à présent, est la grande importance, et même la nécessité, que chacun se forme son propre plan de la connaissance dispensationnelle. L’étudiant est sérieusement invité à relire ce que nous avons dit sur ce sujet.