Livre:Sur le culte/Chapitre 2
Dans un précédent article sur le culte, nous avons montré que tous ceux qui croient en Jésus sont, par la volonté de Dieu, et au moyen de l’offrande du corps de Jésus, faite une fois pour toutes, constitués des adorateurs perpétuels. Nous devons maintenant rechercher quelle est la sphère de leur culte.
En Israël, sous la loi — le souverain sacrificateur étant plus rapproché de Dieu que les sacrificateurs ; ceux-ci étant plus rapprochés que les Lévites, et les Lévites plus que le peuple — la sphère du culte était le tabernacle sur la terre. Mais actuellement, toute cette proximité relative de Dieu a pris fin, et de plus les adorateurs, une fois purifiés, sont introduits dans « le sanctuaire et le vrai tabernacle, que le Seigneur a dressé et non pas un homme », parce que c’est là que Jésus officie maintenant : « Nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté dans les cieux, officier du sanctuaire et du vrai tabernacle, que le Seigneur a dressé et non pas un homme » (Héb. 8, 1, 2).
En conséquence, ce n’est pas dans le culte du peuple sous la loi, mais dans le service des sacrificateurs, que nous trouvons le patron de notre culte et de sa sphère (Héb. 8, 4, 5). Nous n’avons proprement point de culte du peuple ; tout est sacerdotal. Aussi, dans la sainte cité, la cour extérieure du temple, où le peuple adorait, nous est représentée prophétiquement comme jetée dehors ; — ceux-là seuls étant reconnus de Dieu, qui adorent, comme sacrificateurs, dans le lieu saint ou dans les lieux célestes (Apoc. 11, 2). Nous sommes, en effet, un peuple particulier, qui est le trésor spécial de Dieu ; et, comme tels, nous avons le privilège de rendre culte, non pas à distance comme le peuple, mais rapprochés comme les sacrificateurs ; non pas dans le parvis extérieur, mais dans le temple même.
Nous savons bien qu’il y a dans l’Église ceux qui enseignent et ceux qui sont enseignés — ceux qui servent et ceux dont ils sont les serviteurs — ceux qui gouvernent et ceux qui obéissent — ceux qui paissent et ceux qui sont l’objet de soins pastoraux ; tout cela est parfaitement vrai, mais n’a absolument rien à faire avec la bénédiction, commune aux uns tout aussi bien qu’aux autres, d’être des sacrificateurs à Dieu : « Il nous a fait rois et sacrificateurs à son Dieu et Père » (Apoc. 1, 6). « Vous êtes la sacrificature royale » (1 Pier. 2, 9). L’apôtre Paul était un sacrificateur à Dieu, mais il ne l’était pas plus qu’aucun de ceux qu’il salue dans ses épîtres, ou que le fidèle le moins instruit de toute l’Église. Les diversités entre les membres, provenant des dons divers de l’Esprit, doivent être soigneusement distinguées de leur égalité sacerdotale. Notre culte est donc un culte de sacrificateurs, et conséquemment les parvis célestes en sont la sphère.
Le redoutable avertissement donné par l’apôtre, qui, une fois ou l’autre, a fait trembler toute âme réveillée (Héb. 10, 28, 29), a pour but de nous tenir en garde contre les fatales conséquences d’un retour à l’ancien ordre de culte, comme s’il devait être le patron de notre culte au lieu d’en être le contraste. Il est vrai qu’il est dit (Héb. 9, 23) que le rituel de la loi était les symboles des choses qui sont dans les cieux, mais, indubitablement, c’est par voie de contraste, comme les cieux sont opposés à la terre, les choses faites sans main aux choses faites par des mains. Ainsi donc, revenir à l’ordre de culte sous la loi, c’est rejeter l’ordre céleste en lui préférant une copie du terrestre. Cela indique l’apostasie du culte. Et n’est-ce pas là le caractère particulier de l’église de professants ou de la chrétienté ? Elle a imité l’ancien patron de la loi, au lieu du patron céleste. Elle a fait de nouveau une différence entre des sacrificateurs et un peuple, dans son clergé et ses laïques — distinction inconnue au Nouveau Testament. Ainsi l’église de professants met ses prêtres ou ses ministres dans une place comparativement plus rapprochée de Dieu, et elle tient le peuple à distance — faisant virtuellement du clergé l’Église, quand il est dit de tous les croyants : « Vous êtes une maison spirituelle ».
Or, qu’est-ce que cela sinon fouler aux pieds le Fils de Dieu ? Comme si, après tout ce qu’Il a fait et souffert, nous étions encore à une aussi grande distance qu’auparavant, et comme si, avec Son office de souverain sacrificateur, nous avions encore besoin de l’intervention de quelqu’un pour nous approcher de Dieu ! Dieu a jeté dehors la cour extérieure, et Il n’a aucun égard au culte qui y est offert ; mais les hommes ont, d’une manière profane, cherché à la sanctifier, et en le faisant ils ont foulé aux pieds le Fils de Dieu. Nous avons déjà rappelé le commandement donné à Moïse de sanctifier le peuple pour aller au-devant de Dieu ; nous avons rappelé aussi que c’est par la volonté de Dieu que nous sommes sanctifiés, au moyen de l’offrande du corps de Jésus Christ, faite une seule fois ; mais retourner à l’ancienne forme, c’est, d’après l’apôtre, estimer profane le sang de l’alliance par lequel nous avons été sanctifiés — c’est le considérer comme ce qui nous tiendrait encore dehors, au lieu de voir en lui ce qui nous donne droit d’entrer dans le saint des saints. Et quel outrage pour l’Esprit de la grâce, qui rend témoignage à l’âme de la merveilleuse grâce de Dieu et de Christ, et qui est Lui-même, dans l’adorateur une fois purifié, ce qui le rend capable de s’approcher de Dieu dans le culte ; car Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui L’adorent, L’adorent en Esprit ! Quel outrage pour cet Esprit Saint, que de nous replacer en arrière à la distance où la chair doit toujours se tenir devant Dieu. Aussi, de là vient cette solennelle exhortation : Prenez garde qu’après avoir reçu la connaissance de la vérité, relativement à votre position de sacrificateurs et à votre proximité de Dieu — vous ne péchiez volontairement. Car rendre culte à Dieu comme nous le trouvons bon, c’est l’essence même de la propre volonté. Dieu ne laisse rien à notre bon plaisir et à notre choix arbitraire, en fait de culte : nous n’avons pas le droit de décider que nous voulons retourner à l’ancienne forme ; Dieu l’a mise de côté, et y revenir, c’est nous exposer au jugement. En effet, il ne peut rester pour les adorateurs extérieurs qu’une attente terrible de jugement et l’ardeur d’un feu qui doit dévorer les adversaires. Il ne reste plus de sacrifice pour le péché qui puisse vous rapprocher de Dieu ou vous rendre agréable à Dieu. Ce n’est pas là ce que Jésus se dispose à offrir, car Il l’a fait une fois pour toutes ; Il attend désormais que Ses ennemis soient mis pour marchepied de Ses pieds.
Mais même le service des sacrificateurs dans le lieu saint, quelque rapproché qu’il fût, n’est qu’en partie le modèle du service actuel des saints. Car maintenant toute proximité relative est abolie, et c’est la sphère du ministère du souverain sacrificateur lui-même que nous devons prendre, pour compléter l’idée de notre position sous l’évangile.
Pendant que le premier tabernacle était debout, le chemin du sanctuaire n’était pas encore manifesté, ou exposé à tous les yeux : « Le Saint Esprit montrant ceci, c’est que le chemin du sanctuaire n’était pas encore manifesté, pendant que le premier tabernacle était encore debout ; c’était là une parabole pour le temps présent » (Héb. 9, 8). Les sacrificateurs, quoique pouvant toujours entrer dans le lieu saint, n’avaient pas le droit d’aller plus loin. Le voile magnifique cachait à leurs regards le lieu très saint. Ce voile de bleu, de pourpre et d’écarlate, et de fin lin retors, fait d’ouvrage exquis, semé de chérubins, ce voile, étalé sous leurs yeux, pouvait bien, il est vrai, leur parler des gloires cachées derrière lui ; mais l’encensoir d’or, l’arche de l’alliance, couverte d’or de tous côtés, dans laquelle était l’urne d’or, contenant la manne, et la verge d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de pierre de l’alliance, toutes ces choses étaient dérobées à la vue des sacrificateurs. Ils n’avaient pas accès à la présence immédiate de Celui qui habitait entre les chérubins sur le propitiatoire. Ce lieu n’était accessible qu’au seul souverain sacrificateur, et seulement une fois par année ; et alors même non sans du sang, qu’il offrait pour lui-même et pour les erreurs du peuple. Remarquez donc que le souverain sacrificateur ne pouvait pas entrer dans le lieu très saint en tout temps, comme les sacrificateurs pouvaient le faire dans le lieu saint ; et qu’il ne pouvait pas y entrer comme un adorateur une fois purifié ; car ce qu’il devait faire, avant d’y pénétrer, était la preuve évidente que le péché, en lui, n’avait pas été ôté pour toujours.
Mais maintenant tout est manifesté. Par le sang de Jésus, le chemin du saint des saints est ouvert. Avec quelle force cela fut indiqué par le voile du temple, qui se déchira en deux, lorsque Jésus était suspendu à la croix. Oui, Jésus Lui-même est le chemin, le chemin vivant. S’il y a un voile, Il est ce voile — non pour nous cacher quelque chose de Dieu, mais pour exposer à notre vue tout ce qui peut être connu de Dieu. Or ici, ceux qui rendent culte, une fois purifiés, ont toujours la liberté d’entrer.
« Ayant donc, frères ». En invitant les autres à s’approcher, l’apôtre ne prend pas la position de quelqu’un qui serait dans une plus grande proximité de Dieu, comme s’il eût été le sacrificateur et eux le peuple ; lui, dans l’intérieur, et eux, en dehors ; mais il se met lui-même dans la même classe que ceux auxquels il s’adresse, les appelant frères, et s’exprimant ainsi : « Approchons-nous » ; — « retenons » ; — « prenons garde ». Quelle différence entre cela et l’ancien ordre de culte ! Moïse seul devait approcher, les autres devaient adorer de loin ; maintenant, nous sommes tous également près, nous avons tous une égale liberté d’accès dans le lieu très saint.
Qu’y a-t-il que le sang de Jésus ait laissé imparfait ? Dans ce sang répandu nous avons la rémission de nos péchés. Par l’aspersion de ce sang, nous sommes déclarés nets comme des lépreux guéris, et sanctifiés comme adorateurs. Et en étant porté dans le saint des saints par Jésus Lui-même, ce sang nous donne un libre accès dans le ciel. Là il est toujours sur le propitiatoire et devant le propitiatoire ; car c’est au moyen de ce sang que Christ est entré dans le sanctuaire, ayant trouvé un rachat éternel. Son entrée n’est pas une solennité annuelle, ni qui doive être toujours répétée. Le sang de l’offrande pour le péché était, dans le grand jour des expiations, apporté par Aaron au-dedans du voile, afin de faire « expiation pour le sanctuaire, à cause des souillures des enfants d’Israël et de leurs fautes, selon tous leurs péchés » (Lév. 16, 16). C’est ce qui, actuellement, a été fait une fois et pour toujours. L’expiation pour les lieux saints est à perpétuité ; ils sont purifiés une fois et pour toujours tout aussi bien que l’adorateur lui-même. Oui, l’adorateur qui s’en approche n’a plus lieu de craindre d’y porter sa souillure, puisque le sang de Christ, qui purifie de tout péché, est là pour toujours devant Dieu. D’où vient que nous sommes souvent si éloignés de Dieu dans nos cœurs ? N’est-ce pas parce que nous avons si peu le sentiment de l’efficace réelle du sang qui est au-dedans du voile, comme la provision miséricordieuse de Dieu Lui-même pour notre sainte, continuelle et libre communion avec Lui ? « Ayant donc, frères, pleine liberté pour entrer dans le sanctuaire par le sang de Jésus ».
Mais considérez par quelle voie nous nous approchons. Au mont Sinaï tout était éloignement. « Tu mettras des bornes pour le peuple tout à l’entour, et tu diras : Donnez-vous garde de monter sur la montagne et de toucher aucune de ses extrémités. Quiconque touchera la montagne, sera puni de mort » (Ex. 19, 12). Cette distance fut toujours le caractère du culte sous la loi : il y avait partout des barrières, que l’on ne pouvait franchir sous peine de mort. Aaron lui-même ne pouvait dépasser les barrières du voile en tout temps « de peur qu’il ne mourût ». L’Israélite, adorateur extérieur, ne pouvait dépasser les limites de la tapisserie suspendue à la porte du tabernacle, « de peur qu’il ne mourût ». Sous la loi, voir Dieu et vivre était une chose impossible. Mais aujourd’hui Jésus est le chemin, le chemin vivant, qui conduit en la présence de Dieu. Voir Jésus, c’est voir Dieu et vivre. Il n’est pas une barrière entre nous et Dieu, mais le chemin qui mène à Dieu. Grâce à Jésus, il n’y a plus de distance, il n’y a plus de barrières. Un Israélite contemplait de dehors la belle tapisserie, et désirait peut-être de la soulever pour entrer, mais s’il l’eût osé, la mort eût été aussitôt son partage ; — eh bien ! qu’il regarde à Jésus qui dit : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ». Oui, la mort de Jésus est devenue pour nous le chemin vivant du lieu très saint. Mais, après s’être avancé derrière la tapisserie de la porte, le voile était là qui empêchait l’Israélite d’aller plus loin ; eh bien ! qu’il regarde encore à Jésus : le voile, dit l’apôtre, c’est Sa chair. Le même Dieu, à qui nous avons affaire, nous est ainsi présenté comme plein de grâce et de vérité. Et si l’Israélite apercevait le voile déchiré, qu’il regarde de nouveau à Jésus et à Jésus crucifié, et la sainteté de Dieu l’invite à avancer au lieu de lui interdire l’entrée. Quelles paroles bénies pour l’adorateur une fois purifié : « Chemin nouveau et vivant qu’il nous a ouvert au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair ».
Et de plus, non seulement l’œuvre et le caractère de Jésus inspirent toute confiance, mais Il est Lui-même le souverain sacrificateur sur la maison de Dieu. Son ministère n’est jamais un seul instant interrompu. Il est dans le saint des saints, précisément à cause de l’expiation faite et pour le peuple et pour le sanctuaire : c’est pourquoi le temps actuel est pour nous, continuellement, un temps de culte. Combien la certitude de ces vérités est nécessaire pour nous donner la hardiesse d’entrer dans le sanctuaire. Le souverain sacrificateur n’a plus à entrer dans la maison ; il y est continuellement ; il a pris une place qu’Aaron ne pouvait jamais prendre dans le tabernacle : Il est sur Sa maison, qui est Sa maison ; Il en est le maître ; Il ouvre et personne ne ferme.
Il est, à la lettre, un grand sacrificateur sur la maison de Dieu, ou « un grand souverain sacrificateur », comme Il est appelé au chapitre 4, verset 14. Les adorateurs eux-mêmes entrent maintenant dans le lieu où le souverain sacrificateur avait, seul, le privilège d’entrer ; ils le font en prenant eux-mêmes, à cet égard, la position de souverains sacrificateurs, et non pas seulement celle de sacrificateurs entrant dans le lieu saint. Aussi ils ont besoin d’un grand sacrificateur, de Celui qui est sur la maison, c’est-à-dire sur eux (Héb. 3, 6). C’est ce qu’il ne faut pas oublier. Nous ne sommes pas sacrificateurs de droit, nous ne sommes pas non plus des gens de la maison de droit — tout dépend du grand Sacrificateur : et notre entrée dans le saint des saints, maintenant par la foi et bientôt en réalité, est ce qui nous manifeste combien nous sommes débiteurs à Sa grâce.
Puissions-nous, en effet, par ces méditations, trouver une nouvelle efficace dans le sang de Jésus ; et apprendre quel doit en être le prix devant Dieu, puisqu’il peut nous donner la liberté d’entrer dans le lieu très saint !
Et maintenant arrêtons-nous pour considérer ce qui a été fait pour nous — ce qui a été fait pour tout homme dont les yeux ont été détournés des choses visibles, au milieu desquelles il se trouve, pour contempler Jésus aujourd’hui caché dans le ciel à la vue du monde, mais révélé à la foi comme assis à la droite du trône de la majesté dans les cieux.
Ceux qui rendent culte ont été, une fois et pour toujours, purifiés par Son sacrifice offert une seule fois. Par la volonté de Dieu, ils ont été sanctifiés, au moyen de l’offrande du corps de Jésus Christ faite une seule fois. Un chemin vivant leur a été ouvert, par le sang de Jésus, pour les amener dans le saint des saints. Le lieu de culte leur est préparé, par le sang, pour qu’ils y adorent, tout comme eux, par le même sang, sont préparés pour y adorer. Le grand Sacrificateur est constamment dans ce lieu de culte ; aucun ministère ne manque : Il est le ministre du sanctuaire et du vrai tabernacle, que le Seigneur a dressé et non pas un homme. En même temps, Il est sur la maison, dont les portes sont toujours ouvertes et l’entrée toujours libre — tout est prêt sans que nous y soyons pour rien. Que nous reste-t-il donc sinon d’user de nos grands privilèges, et d’écouter cette parole : « Approchons-nous » ! C’est là, si le Seigneur le permet, ce qui fera le sujet du traité suivant.
Mais n’est-ce pas un motif de profonde humiliation pour les chrétiens qui reconnaissent, sans aucun doute, la valeur du sang de Jésus pour la rémission des péchés, mais qui n’ont aucun égard au prix de ce sang, en tant qu’il a purifié le lieu de culte pour ceux dont les péchés sont pardonnés ? Le sang du sacrifice enseignait deux choses à l’Israélite : « C’est par du sang que presque toutes choses sont purifiées selon la loi ; et sans effusion de sang, il n’y a pas de rémission ». Il est bien des âmes qui savent combien le sang est précieux dans ce dernier sens, et qui n’en ont jamais considéré le prix quant au premier. Il est bien des chrétiens qui s’alarmeraient avec raison de tout ce qui donnerait lieu de supposer qu’il reste encore quelque chose à faire par Jésus pour leur justification, et qui ne se font pas le moindre scrupule d’annuler une partie, des plus importantes, de l’œuvre de Jésus, celle qui concerne le culte, par le rituel auquel ils s’assujettissent. La vérité prêchée réjouit leur âme et leur procure peut-être un heureux affranchissement — ils se soumettent à la liturgie comme à une affaire de convenance, et, dans plusieurs cas, ils ne la supportent qu’à cause du sermon. Mais quelle effrayante dégradation du culte ! Quel mépris du sang de Jésus porté dans le saint des saints ! Quel oubli de notre position sacerdotale, en tant que adorateurs une fois purifiés pour les parvis célestes eux-mêmes !
Que le Seigneur pardonne à Ses saints d’avoir ainsi outragé Sa grâce par le mode et le caractère de leur culte ; et qu’Il les amène, par Son Esprit, dans le seul lieu du culte agréable à Dieu — dans le saint des saints !