Écho du Témoignage:L’étoile du matin

De mipe
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Christ se présente à nous comme « l’étoile brillante du matin » qui paraît peu avant le jour. Quelque manifestation de gloire qu’il puisse y avoir, c’est toujours à la personne du Seigneur Jésus Christ que toute gloire se rattache : car « tout genou se ploiera devant lui » ; et c’est pour qu’il en soit ainsi qu’Il viendra de nouveau. Voir le mal mis de côté et tout rétabli dans l’ordre, tel doit être le désir de nos cœurs, car c’est le mal qui a désolé ce pauvre monde que le péché et l’infidélité de l’homme ont gâté.

Dans le septième verset, Jésus dit : « Voici, je viens bientôt ». Le Seigneur nous annonce qu’Il vient ; et en nous donnant cette prophétie, Il ajoute : « Bienheureux est celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre » — ceux qui écoutent et qui mettent en pratique. Mais au verset douzième, Il donne à Sa prophétie une application différente : « Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi pour rendre à chacun selon ses œuvres ». Là, Il ne présente pas Sa venue, comme une promesse ; Il va même plus loin, et déclare quel doit être le caractère de Ses rapports, à Sa venue comme un avertissement contre la négligence et l’indifférence, et un encouragement pour ceux qui ont été fidèles, afin qu’ils soient patients et qu’ils endurent le mal. « Attendez patiemment, mes frères ; voilà, le juge se tient à la porte ». — « Voici, je viens bientôt ». Avertissement solennel qu’Il donne à la conscience de tout homme ! Il va juger les hommes selon leurs œuvres. Si le Seigneur l’adresse aussi aux saints, c’est afin que leurs consciences demeurent vigilantes quant à leur responsabilité. Car de même que le jugement sera exécuté sur le monde, de même les fruits des œuvres et de la marche des saints seront mis en évidence, mais sans rapport aucun avec la condamnation, et par conséquent sans que leur salut en soit en aucune manière affecté.

Lorsque la vie d’un saint est manifestée, deux choses sont mises en lumière : premièrement, les fruits de l’opération de l’Esprit de Dieu dans la marche de ce saint ; et deuxièmement, la valeur de l’œuvre du Seigneur Jésus Christ qui en a fait un saint dès l’origine, et qui est la même pour tous, pour le plus faible comme pour saint Paul lui-même. Quant à ceci, il n’y a point de différence : Christ est autant ma justice qu’Il était celle de Paul lorsqu’Il en fit un apôtre. Nous pouvons être très faibles quant à nous-mêmes, mais néanmoins nous avons la même justice ; nous avons la même vie et sommes participants de la même gloire. Tous les frères sont également compris dans la rédemption bénie accomplie par Christ ; mais ensuite il y a la récompense selon les œuvres de chacun. Si j’en ai dit autant, c’est afin que vous puissiez comprendre quelle est la grâce du Seigneur : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous témoigner ces choses dans les églises. Je suis la racine et la postérité de David, l’étoile brillante du matin ». Tout ce que Dieu veut environner de gloire sur la terre procédera de là. Jésus est la racine — la source de toutes les promesses ; et Il est la postérité, ou l’accomplissement des promesses, « né de la famille de David selon la chair » ; et Il est tel maintenant en tant que ressuscité d’entre les morts.

Mais nous avons une meilleure portion comme étant ressuscités avec Lui — la même portion que Lui-même. Il se présente comme « l’étoile brillante du matin ». Il parle de Lui-même. « Je suis ». C’est ce que Christ est : que nous soyons un saint ou un pécheur, c’est Lui-même qu’il présente à notre cœur et à notre conscience. « Je suis l’étoile brillante du matin » ; c’est moi-même venant mettre toutes choses à leur place. Christ vous est-Il précieux ? Si Christ ne vous est pas précieux, vous êtes en guerre avec Dieu. Et s’Il ne vous est pas plus précieux que tout autre chose, vous êtes dans un mauvais état, comme saint. Si vous êtes fatigué d’entendre parler de Lui, alors ce qui fait les délices de Dieu vous ennuie, et le ciel ne saurait avoir de charme pour vous. Le ciel ne pourrait vous rendre heureux si vous ne jouissez pas de Christ, car c’est Lui qui fait les principales délices du ciel. Est-il vrai que vous ne trouvez pas encore en Christ de beauté qui fasse que vous Le désiriez ? Aux yeux de Dieu, Il était parfait en beauté ; et lorsqu’il y a quelque chose de Dieu dans une âme, Il est le désiré. Nous avons besoin de Le voir, non pour en être charmés un moment comme nous pourrions l’être par un beau tableau, mais pour Le connaître et pour L’aimer. Il a pris possession de nos affections. Il se peut que nous n’ayons pas encore de réponse, mais il y a dans l’âme un désir et une soif que Lui seul peut satisfaire. Si vous ne désirez pas Christ et que vous puissiez être satisfait sans Lui, votre cœur est encore en inimitié avec Dieu qui trouve en Lui seul Ses délices, et il n’y a pas une pensée commune entre vous et Dieu ; car lorsqu’Il dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris mon bon plaisir », vous ne prenez pas vos délices en Lui et vous ne Le connaissez pas comme le désir de votre cœur. Je ne parle pas de devoirs, ni de victoire sur ceci ou sur cela ; mais je demande si, jour après jour, Christ est le désir de votre cœur ? Oh ! combien il arrive souvent que lorsque nous désirons parler de Christ, on donne un autre tour à la conversation, parce que la conscience se trouve mal à l’aise, sachant bien que Christ n’a pas de part dans les affections.

En s’appelant « l’étoile brillante du matin », le Seigneur éveille dans nos âmes des espérances bénies avant que paraisse le matin qui doit introduire le jour, amenant ainsi la bénédiction de ce temps où le mal sera mis de côté avant que vienne le jour. Ce temps n’est pas encore arrivé, et la nuit règne : mais la position qui nous convient, au milieu des ténèbres, est celle d’enfants du jour — c’est-à-dire, n’ayant rien de commun avec le monde. Nous devons montrer de la bonté au monde, mais nous ne lui appartenons pas ; nous sommes enfants du jour. De là il résulte que tout ce qui est dans le monde est en désaccord avec notre espérance et ne peut qu’être une épreuve pour le chrétien, à moins qu’il soit inconséquent avec lui-même. Comme liés avec l’étoile du matin, nous sommes associés avec Christ, cachés en Dieu, et nous avons notre portion avec Lui avant que paraisse le jour auquel se lèvera « le soleil de justice ayant la santé dans ses rayons ». Le monde Le verra alors ; mais, pour nous, Il nous dit que nous aurons notre portion avec Lui-même avant que vienne le jour. Et cela, c’est Christ révélé à l’âme comme l’étoile du matin qui doit introduire le jour. « Je lui donnerai puissance sur les nations, et il les gouvernera avec une verge de fer, et elles seront brisées comme les vaisseaux d’un potier, et je lui donnerai l’étoile du matin ». Outre ce que nous avons reçu d’autre de Lui, Il nous a donné ce qu’est Christ. Il veut nous associer avec Lui. L’étoile du matin précède le jour, et c’est notre portion d’être avec Christ — notre chère espérance : un Christ révélé à l’âme avant que le jour soit arrivé. Cela annonce le jour, et c’est un signe connu de tous ceux qui veillent, qui ne dorment pas pendant la nuit ; ils voient cette étoile, et la connaissent comme le monde ne peut le faire. Non seulement ils la connaissent, mais ils savent que leur portion est la même que celle de Christ. « Je lui donnerai l’étoile du matin », nous associant ainsi non pas seulement aux bénédictions du jour, mais à Lui-même lorsqu’Il introduira le jour. Ce n’est pas uniquement la pensée que je posséderai la gloire, mais que je la posséderai avec le Seigneur. Si c’est au jour que je regarde, oui, j’aurai la gloire ; mais si je regarde à Christ, je Le vois dans la gloire, et je dis : « Je la posséderai avec lui ». — « Ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » ; c’est tout ce que Paul croit devoir dire pour consoler les Thessaloniciens. Et l’effet que produit cette connaissance, c’est le désir qu’Il vienne. C’est là ce qui caractérise le saint. Christ est révélé à notre âme comme Il ne l’est pas au monde, parce que nous avons la conscience que nous serons avec Lui et que nous Lui serons semblables pour toujours. « L’Esprit et l’épouse disent : Viens ! ».

Le désir de Sa venue est l’affection qui convient à l’âme. Christ étant monté dans les lieux célestes, et le Saint Esprit étant descendu pour rendre témoignage de Son exaltation, l’œil est fixé sur Lui dans la révélation de Lui-même, attaché là-haut, l’ayant vu, et notre cœur donne une réponse. Le moyen que Jésus emploie pour fixer nos affections est de dire : « Je viens ». D’un autre côté alors, ceux dans lesquels le Saint Esprit éveille le désir peuvent répondre : « Viens ». Ce qui montre la puissance de la révélation de Dieu, c’est que le cœur est vraiment attaché à Lui et que nos âmes désirent Sa venue, si toutefois le monde n’occupe pas une place entre Lui et nos âmes, « car nous le verrons tel qu’il est ». Pouvez-vous vraiment dire que vous estimez « tout comme des ordures en comparaison de Christ » ? Ce que nous avons à faire, c’est d’avancer dans la connaissance de Christ. Or, c’est le caractère de tout ce qui est dans le monde — de tout ce qui occupe journellement mon âme et mon esprit — d’empêcher mon âme de jouir de Christ, mes affections de se développer pour Lui, et aussi de mettre obstacle à ma communion avec Lui. C’est le caractère de ce qui est dans ce monde : la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, qui ne sont pas du Père, etc. ; de sorte que le cœur en étant occupé ne peut ni avancer dans la connaissance de Christ, ni prononcer ces paroles comme expression de son unique désir : « Viens, Seigneur Jésus ». Pour pouvoir dire : « Viens », il faut une entière séparation d’avec le monde ; il faut ensuite que le cœur soit fixé sur Jésus, et enfin que la conscience soit parfaite. Il est impossible de désirer la venue de Christ, si notre conscience nous dit que nous pouvons être punis d’une destruction éternelle. Vous ne pouvez pas dire : Viens, si votre conscience n’est pas purifiée.

Comment peut-on avoir une conscience parfaite ? Je vais vous le dire : « Comme il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement, de même aussi Christ, ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché, etc. ». Ainsi la venue de Christ est en rapport avec une conscience purifiée. Si je parle d’une conscience parfaite, il faut que j’aie aussi une mesure parfaite. Il faut que je voie le jugement que Dieu a porté sur le péché dans le parfait sacrifice de Christ. Êtes-vous dans la lumière comme Dieu est dans la lumière ? Car la lumière manifeste tout ce qui est mal. Qu’importe votre conscience, si vous n’avez pas été dans la présence de Dieu ? Combien il arrive souvent que notre conscience ne se trouve pas au niveau de la mesure que Dieu demande ! Si vous commettez une faute, votre conscience se trouve-t-elle dans la lumière comme Dieu est dans la lumière ? « Or, c’est ici le sujet de la condamnation, que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière ». Christ a été présenté à la conscience de tout homme en vue de la vie, et comme le modèle parfait de la vie, semblable à Dieu et toujours agréable à Dieu. C’est là la lumière ; « la parole que j’ai annoncée sera celle qui vous jugera au dernier jour ». — « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur ». Christ l’a fait. Êtes-vous semblables à Christ ? Vous n’avez jamais atteint cette mesure, vous le savez bien. Portez vos regards sur la vie de Christ ici-bas. Il ne fit jamais rien pour Lui-même, et vous n’avez jamais rien fait que pour vous. Montrez-moi dans la vie de Christ un seul cas où Il ait agi simplement par un principe d’affection naturelle. Est-ce lorsqu’on Lui dit que Sa mère et Ses frères étaient dehors ? Non, car Il répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? ». Christ ne fit jamais rien pour se complaire à Lui-même, sauf en tant qu’Il trouvait Ses délices à faire la volonté du Père. Pouvez-vous dire que Dieu a envoyé Son Fils au monde pour être la lumière du monde, et qu’Il le jugera ensuite d’après un autre principe ? Et s’il est vrai que la lumière est venue dans le monde, avez-vous cette lumière ? Êtes-vous semblables à Christ ? Et si vous ne l’êtes pas, vous condamnez-vous vous-mêmes de ce que vous ne l’êtes pas ? Avez-vous donné à Christ, dans votre cœur, la place et l’autorité auxquelles Il a droit ? Avez-vous ratifié votre condamnation, en disant que Dieu est juste — vous rangeant ainsi, dans votre jugement, du côté de Dieu contre vous-même ? S’il en est ainsi, votre âme a pris le chemin de la lumière et de la vérité. Voyez-vous le péché comme Dieu le voit ? Non pas en disant : « Ceci est mal », lorsqu’il s’agit de condamner un autre, car là ce n’est pas la conscience qui parle, mais en disant : « Je suis pécheur, et Dieu est juste », et en vous condamnant ainsi vous-même. De cette manière, vous sentez le besoin de la grâce.

« Christ a été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs ». Une œuvre parfaite et efficace a été accomplie, et accomplie selon l’appréciation que Dieu fait du péché ; de sorte que devant Dieu le péché est ôté, et cela rend ma conscience parfaite. Je vois Christ descendant ici-bas dans toute l’énergie divine pour ôter le péché selon le besoin qu’en a le pauvre pécheur. La première fois, Il ne parut pas sans péché, mais bien avec le péché, en ce sens qu’Il le porta, non pour Lui-même, mais pour nous. Quant à Lui personnellement, Il fut toujours sans péché. Lorsqu’Il apparaîtra une seconde fois, ce sera sans péché, ayant une fois porté nos iniquités, et les ayant effacées pour toujours. Il les a mises si complètement de côté par le sacrifice de Lui-même, qu’Il n’a plus rien à traiter avec le péché ; mais comme Il le dit : « Je retournerai, et je vous prendrai avec moi ». Est-il question de péché ici ? En aucune manière. La première fois, Il vient pour le péché ; mais Il apparaîtra une seconde fois sans péché — non pas pour nous recevoir dans nos péchés, car ils sont mis de côté, mais pour nous prendre à Lui dans Son amour parfait et divin. Quoi ! m’est-il réservé d’être là où est Christ ? Oui, mais ce ne sera pas en y apportant mes péchés. Dieu ne pourrait pas tolérer cela, car Il est parfaitement saint. Non ; si Christ y est, tous mes péchés sont effacés. C’est ainsi qu’ayant la conscience purifiée, je puis dire dans la pleine liberté de ma conscience : « Viens ». Si Christ dit : « Je suis l’étoile brillante du matin », alors je n’ai rien à craindre, et c’est une joie pour mon âme de l’attendre et d’être avec Lui. Mes affections étant toutes concentrées sur Christ, et ma conscience étant purifiée, je puis dire : « Viens ». L’âme soupire après Christ, sachant qu’elle Lui est unie parce qu’Il est « l’étoile brillante du matin » : et elle dit : « Viens ». Jude (non pas Iscariote) Lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous et non pas au monde ? L’espérance particulière des saints est en harmonie avec cela. Que celui aussi qui l’entend, dise : « Viens ». Les diverses relations entraînent des affections qui y correspondent et qui ont ces relations pour bases. Nous ne pouvons pas aimer comme un frère quelqu’un que nous ne connaissons pas comme un frère. Je ne puis aimer un homme comme mon père, si je ne sais pas qu’il est mon père et que je suis son fils. Les affections sont en rapport avec la relation existante. Ainsi, toutes les affections d’un saint appartiennent à une relation qui existe déjà. La grâce nous place dans une relation afin que nous puissions avoir les affections qui conviennent à la relation dans laquelle nous sommes placés. Et à moins que je marche dans la mondanité, de manière à contrister l’Esprit de Dieu, j’aurai le désir de voir Christ afin d’être avec Lui et semblable à Lui.

Lorsque la relation est connue, il y a aussi les affections qui lui conviennent. Pour aimer comme une épouse, il faut que vous le soyez et que vous sachiez que vous l’êtes. Eh bien ! maintenant que vous voilà épouse, conduisez-vous comme doit le faire une épouse. Cela est vrai de tous ceux qui ont entendu la voix du Berger, et qui ont cru. Qu’ils viennent dans la conscience de leur relation joindre leur voix à celles qui disent : « Viens ». J’ajouterai que si quelqu’un entend ces choses, n’ayant pas encore la conscience d’être dans cette relation, qu’il reçoive dès maintenant Christ et cette relation bénie, afin qu’il puisse dire : « Viens », et se réjouir avec nous à la pensée de voir Christ comme « l’étoile brillante du matin ». Tant que nous sommes dans ce monde, nous sommes où Christ n’est pas connu. Je n’ai pas encore pris ma place dans la gloire, mais j’ai en moi une fontaine d’eau jaillissante. C’est pourquoi, dans la conscience de ce que je possède, je puis dire : « Viens ». C’est l’Esprit qui éveille en moi ce désir. Pourquoi me tarde-t-il autant de voir Christ ? Parce que je sais qu’Il m’aime. Pourquoi ai-je un aussi vif désir d’être dans la maison du Père ? Parce que j’y ai ma place et ma portion comme enfant. Toutes les sources de joie nous sont connues comme nous appartenant dans cette relation ; c’est pourquoi je puis dire : « Que celui qui a soif vienne ». La joie que je goûte en Dieu se manifeste en amour pour les autres et me fait désirer qu’ils jouissent comme moi.

Outre cela, en Apocalypse 22, 16, Christ est l’objet que désire l’Épouse, et aussitôt qu’Il dit : « Je suis l’étoile brillante du matin », mue par l’Esprit qui agit en elle, elle dit : « Viens ». — « Que celui qui entend, dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne, et quiconque veut de l’eau vive en prenne sans qu’elle lui coûte rien ». L’Épouse n’est pas l’eau de la vie, mais elle la possède, et peut dire : « Viens ». C’est Christ qui l’est pour le pécheur le plus misérable.