Écho du Témoignage:Psaume 84
Il y a des choses auxquelles nous sommes tellement accoutumés par l’usage même que nous en faisons constamment, que la force de leur signification en est presque détruite. Ce peut être une mauvaise ou une bonne parole, mais des expressions qui en affecteraient d’autres profondément, ne produisent ainsi aucun effet sur nous. Cette observation n’est que trop fondée à l’égard des vérités de l’Écriture elle-même. Quelle impression ne recevrions-nous pas d’une déclaration telle que celle que nous lisons en Jean 3 (« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, etc. »), si nous l’entendions pour la première fois, et si nous savions entrer dans toute la richesse de sa signification ! Il en est de même du passage ouvert devant nous : « Éternel des armées, combien sont aimables tes tabernacles, etc. ». La pensée de nous trouver à la cour de Dieu, comme des gens qui habitent la maison propre de Dieu, ne nous remplirait-elle pas de surprise et de joie si elle nous était présentée pour la première fois, et si nous comprenions toute sa portée ? Quel effet une vérité semblable n’aurait-elle pas sur nos cœurs si elle était crue pleinement — Dieu allant nous faire habiter avec Lui-même dans Sa propre maison !
Comme nous le savons, Il demeure avec nous dès à présent ; mais nous n’habitons pas encore dans Sa maison. Dieu n’a jamais demeuré avec Adam, ni Adam avec Dieu. Dieu avait fait pour l’homme une demeure convenable et y avait placé Adam. Il venait le visiter, mais Il n’habitait pas avec lui ; et même, la première fois qu’il nous est dit que Dieu descendit vers l’homme, nous L’entendons prononcer cette parole : « Adam, où es-tu ? ». Le paradis terrestre n’était pas la demeure de Dieu. C’est dans l’Apocalypse que nous lisons que le tabernacle de Dieu est avec l’homme et que l’Agneau en est la lumière et le temple.
« Éternel des armées, combien sont aimables tes tabernacles ! Mon âme désire ardemment et même elle soupire après les parvis de l’Éternel ». Le cœur qui a trouvé Dieu désire ardemment demeurer avec Lui. C’est ce désir qui poussa les disciples, sur la montagne de la transfiguration, à demander que trois tentes y fussent faites. C’était évidemment un sentiment pieux ; mais ils ne pouvaient supporter la pensée que Jésus s’en irait. Ils désiraient qu’Il restât avec eux ; ils voulaient Le garder ici-bas. Il n’était pas possible qu’Il restât, mais Il leur laissa ainsi qu’à nous de consolantes paroles. « Que votre cœur ne soit point troublé… Il y a plusieurs demeures (plusieurs chambres) dans la maison de mon Père. Je vais vous préparer une place… Je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, moi, vous, vous soyez aussi ». Ce passage fait ressortir d’une manière très bénie cette chose nouvelle, savoir que l’homme habitera avec Dieu dans Sa propre maison. Le Seigneur Jésus ne pouvait rester ici-bas avec Ses bien-aimés disciples, parce que c’est une terre souillée ; mais Il veut avoir les siens avec Lui-même, là où la sainteté se trouve et où toutes choses sont appropriées aux exigences et aux droits de Sa sainteté. Son peuple habitera avec Lui ! « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi ».
Lorsque Moïse récite les actes de la puissance et de la grâce de Dieu dans la délivrance de Son peuple (Ex. 15), la première pensée qui se fait jour dans son cœur, c’est le désir de Lui faire une maison : « Il est mon Dieu fort ; je lui dresserai un tabernacle ». Mais le verset 13 nous présente plus pleinement la pensée de la foi : « Tu l’as conduit par ta force à la demeure de ta sainteté » — le cantique de la rédemption à la louange de la force et de la puissance de l’Éternel. Au verset 17, nous trouvons la promesse claire et positive de cette chose nouvelle — un lieu d’habitation avec Dieu, que Ses propres mains ont établi. C’est là ce que Dieu veut faire pour eux. Il ne se propose pas simplement de procurer à Son peuple un repos dans le désert, mais Son dessein béni est de l’introduire dans Son sanctuaire, qu’Il a Lui-même établi. Quoi ! l’homme demeurer avec Dieu ! Merveilleuse perspective ! La pensée de cette nouvelle bénédiction est bien propre à remplir l’âme de la joie la plus profonde.
Le cœur qui soupire après Dieu trouve le repos à l’autel de Dieu. « Tes autels, ô Éternel des armées ! » etc. « Mon cœur… tressaille de joie après le Dieu fort et vivant. Le passereau même a bien trouvé sa maison, et l’hirondelle son nid où elle a mis ses petits ». Avec quelle beauté cette parenthèse nous montre le tendre soin que Dieu prend de toutes Ses créatures ! Il ne manque pas de procurer une demeure au plus insignifiant et un nid au plus agité des oiseaux. De quelle confiance cela devrait nous remplir ! Quel profond repos nous devrions goûter ! Le repos qui est la portion de l’âme qui s’abandonne aux soins vigilants et pleins de tendresse de Celui qui pourvoit d’une manière si parfaite aux besoins de toutes Ses créatures ! Nous savons ce qu’emporte l’expression de « nid », toute semblable à celle de « maison ». N’est-ce pas un lieu de sécurité — un abri contre la tempête — un asile où l’on est caché de devant tout mal — une protection contre tout ce qui peut nuire — un lieu pour se reposer, et se livrer à de douces joies ? Ce terme a dans l’Écriture la même signification familière que celui de « maison ». Le fils prodigue avait bien le sentiment de l’abondance qu’il y avait dans la maison du père et de tout ce qu’il y trouverait de jouissance, avant qu’il tournât son visage vers elle ; mais c’était le père qui connaissait les exigences de la maison et qui, avant d’y admettre le fils, dut le revêtir d’une manière convenable à la maison.
« Oh ! que bienheureux sont ceux qui habitent en ta maison, et qui te louent incessamment ». C’est là cette chose nouvelle — que les hommes habiteraient dans la maison propre de Dieu ; qu’ils y seraient non pas simplement comme en visite, mais comme y demeurant. Celui qui fait une visite n’a pas connaissance de tout ce qui appartient à la maison ; mais rien ne saurait être caché à quelqu’un qui y habite ; il est chez lui, et il faut qu’il connaisse tous les privilèges et toutes les bénédictions de la maison. Assurément, il ne saurait y avoir que parfait bonheur dans cette maison où Christ a tout préparé, où Dieu est chez Lui, et a disposé toute chose selon Sa sagesse, Sa puissance et Sa gloire — l’Agneau étant le flambeau et le temple. Or, il est indispensable que ceux qui y habitent possèdent les qualités morales de la maison ; leurs goûts, leurs plaisirs et leur nature doivent être appropriés à la maison.
Dans les temps anciens, Dieu vint dans le temple selon une manière juive ; mais le peuple fut tenu éloigné de cette gloire — le contraire précisément du fait de demeurer avec Dieu. C’était, il est vrai, un peuple privilégié, un peuple que la grâce de Dieu avait séparé des nations ; mais il ne connaissait pas la bénédiction permanente, croissante de la maison.
Ce n’est pas tout : il y a le chemin qui mène à cette maison, la route du lieu où Dieu et Son peuple doivent habiter. Dieu a demeuré avec les siens ; mais Il veut qu’ils habitent avec Lui, et Son cœur a pourvu au chemin. Lorsque nous étions des pécheurs — tout simplement des pécheurs — et que nous ne pouvions rien faire que le péché, Il l’a entièrement ôté. « Christ a souffert, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ». Il nous a donné une nouvelle nature douée de la capacité morale de jouir du bonheur d’habiter avec Lui dans Sa propre maison.
Dieu a habité avec l’homme ; l’homme-Dieu, Christ Jésus, a demeuré ici-bas, et Sa gloire s’y est déployée dans la grâce et la vérité.
En Exode 29, nous apprenons une vérité de plus touchant le tabernacle et l’autel ; mais la grande pensée que tout ce chapitre nous présente, ce n’est pas seulement que Dieu demeure avec Son peuple, mais qu’Il veut que Son peuple habite avec Lui.
En Ézéchiel, nous voyons la gloire qui s’était d’abord arrêtée sur le temple, partir graduellement, à contre-cœur, mais néanmoins d’une manière réelle. Mais ce n’était point là la plénitude de l’habitation de Dieu dans le chrétien, non plus que Sa présence dans l’Église qui est Son corps. « Vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu par l’Esprit ».
Comme Dieu est occupé de cette chose nouvelle — la pensée de Sa propre maison ! Sa Parole l’annonce ; « les prophètes en parlent » ; la grâce nous en met en possession ; la foi nous en donne la jouissance, le Seigneur Jésus en est le chemin. La première épître de Jean expose cette vérité de la manière la plus complète (voir les chap. 3 et 4).
Maintenant, comment se fait-il que nous nous sentions merveilleusement plus unis à un chrétien que nous ne connaissons peut-être que depuis une demi-heure, qu’à des personnes que nous avons connues toute notre vie ? N’est-ce pas la réalité de la vérité que Dieu est là ? Dieu demeure en nous, et nous demeurons en Lui. C’est quelque chose de plus qu’une nouvelle nature, car le passage continue ainsi : « Nous savons qu’il demeure en nous, savoir, par l’Esprit qu’il nous a donné ». Dans le chapitre suivant nous trouvons cette merveilleuse parole : « Quiconque confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous avons connu et cru l’amour », etc. Quelle joie cette connaissance ne donne-t-elle pas au cœur ! Quelle consolation l’âme ne goûte-t-elle pas dans une telle proximité avec Dieu ! Comme la pensée de cette maison est de nature à remplir de joie ! — cette maison où Dieu nous mène, où nous apprendrons à Le connaître parfaitement, et où nous L’aimerons sans entrave.
Combien l’œuvre de Dieu est complète, combien elle est parfaite ! Il a donné Jésus pour qu’Il mourût pour nous, et Il a envoyé ici-bas le Saint Esprit pour nous apprendre, et en donner l’assurance à nos cœurs, que le Seigneur Jésus Christ avait fait toute chose pour nous. Il nous a qualifiés pour cette maison, et nous avons en Lui tout ce dont nous avons besoin. Il nous donne les qualités morales qui conviennent aux habitants de la maison, la nouvelle nature qui peut jouir de la gloire dont elle resplendit. « Oh ! que bienheureux sont ceux qui habitent en ta maison et qui te louent incessamment ». Il n’y a que la louange qui convienne à ceux qui habiteront dans la maison de Dieu ; ce sera leur occupation incessante et ils y seront infatigables — la louange continuelle. « Oh ! que bienheureux est l’homme dont la force est en toi, et ceux au cœur desquels sont les chemins battus ». Si par la foi je demeure dans la maison de Dieu, je goûte un repos parfait. Si je compte sur Sa force, quelles que puissent être mes difficultés, je jouis d’une paix entière. La communion avec Dieu donne toujours de la confiance en Son pouvoir. C’est là la clé du psaume que nous méditons. Si mon cœur a appris à connaître l’amour que Dieu a pour moi et quels sont Ses desseins à mon égard, je puis me confier en Lui pour tout ce qui tient au chemin. L’amour de Dieu s’est manifesté dans Son Fils — s’est révélé dans le don qu’Il en a fait ; et le Fils donnera la grâce et la force qu’il faut pour le chemin. « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ». Dieu a pleinement pourvu à tous nos besoins. Il nous a vivifiés — Il nous a purifiés — Il nous a scellés. Si Paul dut dire : Non que je sois déjà parfait, il savait quel était le chemin qui menait à cet état, le chemin de la maison, le chemin qui le menait chez lui. Si mon cœur est tourné vers cette glorieuse demeure, je ne m’occuperai pas tant des aises ou des agréments du chemin, que du soin de savoir que c’est le chemin. La gloire de l’héritage m’intéressera beaucoup plus que le caractère des circonstances qui se présentent sur le chemin qui y conduit. Il se peut que tout me soit contraire — que tout me paraisse réuni pour faire obstacle à ma marche en avant. Devrais-je tâcher de me procurer des jouissances, et désirer de m’établir dans un lieu et dans un monde qui s’efforce de me tenir loin de ma maison, loin de chez moi, me privant du bonheur de la bénédiction ? Non ; l’unique chose qui devrait m’occuper c’est le chemin pour sortir de là. Tout ce qui se passe ici-bas ne me rendra pas bien malheureux, si seulement je puis savoir que cela me mène là-haut. Est-ce le chemin pour aller chez moi ? Me mènera-t-il à la maison ? Voilà ce qui sera pour moi plus important de beaucoup que tout autre chose. Il est possible que ce soit une route dangereuse, rude, extrêmement difficile ; mais est-ce le chemin de là-haut ? Pourvu que je sache qu’il l’est effectivement, je ne m’inquiéterai pas des difficultés de la montée, ni ne redouterai les dangers de la descente. Chercherai-je une route plus facile, une route plus unie ? Non, je ne me préoccupe que d’une chose : Est-ce la route ? Est-ce le chemin qui mène là ? Si on me dit qu’il y a un lion sur le chemin — à la bonne heure, je suis sans crainte : Dieu est ma force — je ne saurais aller sans Lui ! « N’y a-t-il pas douze heures au jour ? ». Telles furent les paroles de Jésus. Ce bien-aimé Sauveur eut à souffrir ; il en peut être de même de nous ; mais tout ce que je demande c’est si c’est bien le chemin — le chemin de la maison à laquelle mon cœur est affectionné — le chemin de la maison bénie que le Seigneur a préparée. Cela met fin à toute question, et délivre de dix mille douleurs. Je ne m’inquiète pas des difficultés, ni des dangers non plus ; est-ce le chemin ? J’y suis gardé par la puissance de Dieu, et Son amour y veille sur moi jusqu’au bout.
« Passant par la vallée de Baca, ils la réduisent en fontaine » (v. 6). La vallée de Baca est un lieu de souffrance et d’humiliation, mais un lieu aussi de bénédiction. Pour Paul, c’était l’écharde dans la chair — quelque chose qui le rendait méprisable dans l’exercice de son ministère parmi les Galates. Cette épreuve était très humiliante, et elle lui arracha trois fois une prière pour en être délivré. Mais lorsqu’il eut entendu Dieu lui dire : « Ma grâce te suffit », il n’insista plus pour qu’elle fût retirée. Non ; mais plutôt il se glorifia dans son infirmité, afin que la puissance de Dieu fût connue. Ce fut là pour Paul le lieu de la bénédiction ; il trouva l’écharde une fontaine. La vallée de Baca fut changée en un lieu d’intimité, de communion ineffable avec Dieu. Pour quelques-uns de nous, cette vallée peut être la perte des objets de notre plus vive et plus profonde tendresse, ou quelque chose qui contrarie notre volonté — quelque chose qui nous humiliera ; mais c’est un lieu de bénédiction. Nous retirons beaucoup plus de rafraîchissement pour nos âmes des dispensations douloureuses que des dispensations agréables. La vallée de Baca est réduite en fontaine. Quel est celui des événements agréables de votre vie dont vous pouvez dire que vous l’avez réduit en fontaine ? Le rafraîchissement et la bénédiction viennent de ce qui nous a affligés, humiliés, de ce qui nous a vidés du moi ! C’est là la manière dont Dieu nous montre ce qu’Il est ; et ainsi, en nous faisant passer par la vallée de Baca, Il la change en fontaine. De même, 1 Thessaloniciens 5 : « Rendez grâces en toutes choses ». Comment cela peut-il se faire ? Paul rendit-il grâces pour l’écharde — la chose précisément qu’il supposait devoir faire obstacle à l’utilité de son ministère ? Non, tout le temps qu’il regarda à la chose elle-même ; mais seulement lorsque son regard se fixa sur la main et le cœur qui la lui avaient envoyée. Il y a bien des dispensations pour lesquelles, considérées en elles-mêmes, nous ne pouvons pas rendre grâces : — la rupture de la corde la plus intime de notre cœur, ou la mise en pièces de l’objet de nos affections les plus chères et les plus profondes. Il faut que nous voyions d’abord l’amour qui l’a voulu et la main qui l’a fait ; et alors nous pouvons rendre grâces.
« La pluie aussi comble les marais ». Le Seigneur peut faire jaillir des sources dans le désert pour satisfaire aux nécessités de Son peuple ou faire tomber la pluie du ciel pour subvenir à ses besoins. Il ne connaît ni difficultés ni impossibilités : s’appuyer sur Lui, c’est l’inébranlable sécurité. Il conduira les siens sûrement à travers toutes leurs épreuves ; et chaque nouvelle victoire devrait accroître la force de leur confiance en Lui.
« Ô Dieu, notre bouclier ! vois et regarde la face de ton oint ». Dieu est notre bouclier en toute douleur. Mais, s’écriera peut-être quelqu’un, mes maux me viennent de mon péché ! Ce serait triste qu’il en fût ainsi ; mais, même dans ce cas, nous pouvons dire au Seigneur : « Regarde la face de ton oint ». Dieu peut toujours regarder Son Fils avec délices ; Il prend toujours Son bon plaisir en Lui : et nous pouvons mettre en avant ce que Christ est. Il n’est pas de position dans laquelle un saint ne puisse aller à Dieu pour avoir du secours. Non, lors même que sa souffrance soit le fruit de son péché ; et il n’y a pas d’autre manière de vous délivrer de votre péché et de sortir de votre souffrance, qu’en allant à Dieu et en vous cachant derrière Son Oint. Vous ne pouvez pas choisir de dire : Regarde à moi ; mais vous pouvez toujours dire : « Regarde la face de ton oint ». Christ est votre seul abri. Il est un asile contre toute tempête. — Oh ! même contre celle qu’a amenée sur vous votre propre péché. L’unique moyen de revenir à Dieu, c’est de vous cacher en Christ — de vous abriter derrière Lui.
Un autre mot encore relativement au chemin, et j’ai fini. Que sont vos voies ? Qu’est votre marche sur le chemin vers le lieu où vous allez ? Est-elle conforme au caractère de la maison ? Vos voies sont-elles en harmonie avec la maison pour laquelle Dieu vous a préparés ? — avec Sa propre demeure qu’Il a préparée pour vous ? Vous comportez-vous de manière à vous réjouir à la pensée que ce monde va se dissoudre ? L’espérance de la venue du Seigneur fait-elle vos délices de chaque jour ? Êtes-vous sous son heureuse influence dans les mille détails de votre vie journalière ? Ou bien marchez-vous tellement la main dans la main avec le monde que la pensée même de la venue de Christ vous remplisse de honte ? Oh ! que le Seigneur vous fasse la grâce de prendre garde à vos voies, et puissiez-vous marcher d’une manière agréable à Ses yeux, vous préoccupant davantage de Sa gloire que de vos aises ! « Il n’épargne aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité ». « Oh ! que bienheureux est l’homme qui se confie en l’Éternel ! ».