Livre:La parole de la vie/Chap. 2, 12-27

De mipe
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L’apôtre a parlé de la vie éternelle manifestée en perfection en Christ ; il a aussi placé devant nous les deux grands traits caractéristiques qui distingueront ceux qui possèdent la vie pendant qu’ils traversent ce monde — l’obéissance et l’amour. Dans la partie suivante de l’épître, l’apôtre montre que, bien que tous les croyants possèdent la vie, il y a toutefois une croissance dans la vie divine.

Il considère les croyants comme formant la famille de Dieu, et il se sert des relations de la vie ordinaire — pères, jeunes gens, petits enfants — pour présenter différents niveaux de croissance spirituelle dans la compréhension de la vérité et dans l’expérience chrétienne. Il n’emploie pas ces termes pour présenter des niveaux de vie naturelle, mais bien des distinctions dans le développement spirituel. Une personne convertie à un âge avancé pourrait n’être spirituellement qu’un petit enfant, tandis qu’un croyant relativement jeune pourrait manifester les caractères spirituels d’un père. L’apôtre présente en outre les pièges particuliers auxquels les croyants sont exposés à ces différents degrés de maturité spirituelle.

v. 12 — Avant d’aborder les différents niveaux de croissance spirituelle, l’apôtre parle de la bénédiction qui est commune à toute la famille de Dieu. Il s’adresse à tous les croyants comme étant des « enfants » : c’est là un terme de tendresse. Il établit ensuite que le pardon des péchés est la grande bénédiction qui caractérise chaque membre de la famille de Dieu. Sans cette bénédiction, ils ne feraient pas partie de cette famille. L’apôtre n’écrit pas à des pécheurs afin qu’ils soient pardonnés, mais à des croyants parce qu’ils sont pardonnés. De plus, comme il va parler d’expériences et de progrès spirituels, il rappelle aux croyants qu’ils sont pardonnés « par son nom ». Comme croyants, il nous rappelle que nous ne sommes pas pardonnés en vertu de quelque mérite humain ou de quelque expérience, aussi réelle soit-elle — car alors ce serait par nous. Nous sommes pardonnés à cause de la satisfaction que Dieu a trouvée en Christ et en Son œuvre — « par son nom ». Le Seigneur Lui-même avait dit à Ses disciples « que la repentance et la rémission des péchés fussent prêchées en son nom à toutes les nations » (Luc 24, 47). Pierre, en exécutant le mandat confié par le Seigneur, proclame aux Gentils « que, par son nom, quiconque croit en lui reçoit la rémission des péchés » (Act. 10, 43). Ainsi le pardon des péchés n’est pas quelque chose que l’on doit atteindre ; il nous est annoncé par le Seigneur Jésus, et est reçu par la foi en Christ (Act. 13, 38, 39).

v. 13 — Ayant établi ce qui est commun à la famille de Dieu tout entière, l’apôtre distingue trois niveaux de croissance spirituelle, sous les termes de pères, jeunes gens et petits enfants. Il n’écrit pas aux « vieillards », jeunes gens et petits enfants. « Vieillards » ne saurait être une image appropriée pour présenter le niveau le plus élevé de développement spirituel, car le mot implique la faiblesse et le déclin. Il se sert du terme de « pères«  qui évoque la maturité et l’expérience acquise.

Les principaux traits de chacune de ces classes sont d’abord énoncés. Les pères connaissent Christ, Celui qui est dès le commencement. Les jeunes gens sont caractérisés comme ayant vaincu le méchant. Les petits enfants connaissent le Père.

Dans le cours de la croissance naturelle, nous pouvons perdre, dans une grande mesure, les caractéristiques d’un stade antérieur. Il n’en est pas ainsi de la croissance spirituelle. Les jeunes gens ne cessent pas de connaître le Père parce qu’ils ont appris à vaincre le méchant ; les pères ne cessent pas de vaincre le méchant parce qu’ils ont appris à connaître Celui qui est dès le commencement.

En écrivant à chacune des classes, l’apôtre se sert des mots « parce que vous », montrant qu’il y avait un point commun entre lui-même et chacune des classes. Cela revenait à dire : Je vous écris parce que vous jouissez de ce dont je jouis. Les trois niveaux recouvrent tous les états spirituels du christianisme pratique. Celui qui posséderait tout ces traits serait un chrétien parvenu à son plein développement.

v. 14Pères. Après avoir donné les principales caractéristiques de chaque niveau de la croissance chrétienne, l’apôtre en revient à chacun d’eux, et présente, dans le cas des jeunes gens et des petits enfants, les dangers spéciaux qui les guettent. Quant aux pères, il n’a rien de nouveau à ajouter ; il répète : « Vous connaissez celui qui est dès le commencement ». On pourrait poser la question : « Est-ce que les jeunes gens et les petits enfants ne connaissent pas Christ ? ». Certainement, ils connaissent Christ comme leur Sauveur ; mais connaître Christ comme Celui qui est dès le commencement implique que nous ne Le connaissons pas seulement comme Celui qui nous a sauvés de nos péchés et du jugement, mais que notre maturité spirituelle nous a amenés à discerner en Christ Celui qui est le commencement d’un monde de bénédiction entièrement nouveau, selon les conseils du cœur du Père. « Dès le commencement » a la force de « dès l’origine ». Connaître Celui qui est dès le commencement, c’est saisir qu’avec la venue de Christ, il y a le commencement d’une création entièrement nouvelle dans laquelle les choses vieilles seront à jamais passées. Ceux qui connaissent Christ ainsi ne nourriront plus l’espoir de réformer l’homme ou d’améliorer le monde. Ils regarderont au-delà de ce monde et auront leurs pensées fixées sur les choses qui sont en haut. Tous leurs espoirs seront concentrés en Christ. Ils sont parvenus à un niveau de croissance où Christ est tout et en tous.

v. 14Jeunes gens. Les petits enfants sont caractérisés par la confiance dans l’amour du Père. Les jeunes gens ne perdent pas cette confiance, mais, en plus, ils sont caractérisés par la force spirituelle pour vaincre les assauts de l’ennemi. Dans la vie naturelle, les jeunes gens sont confrontés au monde et doivent soutenir les luttes de la vie. De même, dans la vie spirituelle, les jeunes gens sont ces croyants rendus capables de vaincre le méchant par la vigueur spirituelle qui les distingue.

La source de leur force pour vaincre est la Parole de Dieu. Ils vainquent l’ennemi, non pas par la raison humaine ou les capacités naturelles, ni par la sagesse enseignée par les hommes, mais par la Parole de Dieu ; et de plus, par la Parole de Dieu demeurant en eux. Ce n’est pas simplement qu’ils saisissent intellectuellement la Parole de Dieu, ou qu’ils en ont meublé leur mémoire, mais elle forme leurs pensées, s’empare de leurs affections et dirige leurs actions. Pour eux, la Parole n’est pas un ensemble de dogmes auxquels on peut souscrire d’une manière superficielle ou temporaire, sous l’influence d’un docteur. Elle est implantée dans le cœur, comme étant la Parole de Dieu et, par conséquent, elle est gardée dans la foi en Dieu. Quelqu’un a dit : « Le vrai secret de la capacité de se servir de la Parole de Dieu contre le diable, c’est que la Parole de Dieu garde votre propre âme ».

Si la Parole de Dieu demeure en nous, elle deviendra notre guide en toutes circonstances et notre arme dans chaque conflit. Certains ont pris la conscience comme guide et ont été ainsi entraînés, avec la plus grande sincérité, dans les actes les plus antichrétiens, même jusqu’à persécuter les saints de Dieu, comme Saul de Tarse. Strictement, la conscience n’est pas un guide, mais un témoin. Elle rend témoignage en proportion de la lumière que nous avons. La vraie lumière et le seul guide, c’est la Parole de Dieu, et si nous avons cette lumière, la conscience témoignera si notre marche est selon la lumière. La Parole de Dieu devient ainsi le critère déterminant pour toutes choses. Parfois nous pouvons tester les choses en fonction de leur utilité apparente ou de leur succès apparent. Nous ne découvrirons le vrai caractère d’une chose qu’en la soumettant à la lumière de la Parole de Dieu. Agir de la sorte, c’est véritablement être soumis à Dieu et le diable n’a aucun pouvoir contre une personne soumise. Nous vainquons ainsi le méchant.

Nous avons l’exemple le plus parfait de cette victoire dans notre Seigneur. Le diable a cherché à Le faire sortir de la place de dépendance de Dieu, de consécration à Dieu, et de confiance en Dieu. Le Seigneur a été victorieux en toutes circonstances, non pas en faisant usage de Sa puissance divine, mais comme homme parfait, dépendant, en se servant de la Parole de Dieu. Dans chacune des tentations, le Seigneur a vaincu en disant : « Il est écrit ». En outre, la Parole dont Il se servait était la Parole qu’Il gardait. Il est inutile d’essayer de résister aux tentations du diable par une parole à laquelle nous n’obéissons pas nous-mêmes. Si nos pensées et nos paroles et nos voies sont gouvernées par la Parole, nous pouvons nous en servir efficacement contre le diable, et vaincre.

v. 15 — Les jeunes gens peuvent connaître les conflits avec le diable et sont en contact avec le monde. Comme la chair est encore en nous, le monde est un danger très réel. Nous sommes envoyés dans le monde comme témoins pour Christ, mais nous ne sommes pas du monde. Aussi nous sommes avertis de ne pas aimer le monde, ni les choses qui sont dans le monde. En outre, il nous est rappelé que « si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ». Nous pouvons, hélas ! être tenté par lui ou, dans un moment d’inattention, être vaincu par lui, mais la question déterminante est celle-ci : L’aimons-nous ? Une question solennelle pour tous ceux qui professent appartenir à la famille de Dieu et qui néanmoins paraissent être plus à l’aise en compagnie du monde que parmi les enfants de Dieu.

v. 16 — L’apôtre ne nous laisse aucun doute quant au caractère du monde dont il parle. Il ne se réfère pas au monde physique de la nature, mais à ce grand système établi par l’homme déchu, caractérisé par la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie.

Il a été remarqué que ces trois principes ont tous été introduits avec la chute de l’homme. Le diable a tenté Ève par la question : « Quoi, Dieu a dit ? ». Si la Parole de Dieu avait demeuré dans son cœur, elle aurait pu s’en servir pour vaincre le diable. Hélas ! ce n’était pas elle qui gouvernait ses pensées, aussi en la citant (ou en la citant de façon déformée), Ève fut non seulement sans puissance pour vaincre, mais elle tomba dans le piège des principes du monde. Elle « vit que l’arbre était bon à manger », et fut entraînée par la convoitise de la chair. De plus, elle vit « qu’il était un plaisir pour les yeux », et elle fut attirée par la convoitise des yeux. Enfin, elle vit « que l’arbre était désirable pour rendre intelligent » et l’orgueil de la vie, qui désire ardemment la connaissance, fut éveillé. Étant séduit par les principes du monde, Adam désobéit à Dieu et fut chassé du jardin. Le monde donc est un vaste système organisé par l’homme déchu pour assouvir les différentes convoitises de la chair, pour satisfaire l’œil et répondre aux formes variées de l’orgueil.

Dans ce monde, il n’y a rien qui soit du Père et il n’y a pas d’amour pour le Père. Au croyant, le Père a ouvert un autre monde, non pas caractérisé par la convoitise qui cherche sa propre satisfaction, mais par l’amour qui cherche le bien de son objet ; non pas un monde qui répond au désir des yeux, mais où Christ est le seul objet de contemplation — « Nous voyons Jésus ». Ce n’est pas un monde conduit par l’orgueil de l’homme qui se glorifie de sa propre sagesse, mais c’en est un qui est caractérisé par l’humilité qui se plaît à s’asseoir aux pieds de Jésus pour apprendre.

v. 17 — En outre, le monde de l’homme est une scène qui passe, qui n’est que pour un temps. Malgré tout l’attrait que son aspect extérieur peut offrir en certaines occasions, il est dominé par le péché et l’ombre de la mort plane sur lui. Nous avons déjà remarqué que les ténèbres, ou l’ignorance de Dieu, s’en vont ; nous apprenons maintenant que le monde qui demeure dans les ténèbres s’en va aussi. En contraste, ceux qui font la volonté de Dieu demeurent éternellement : ils appartiennent à un domaine sur lequel l’ombre de la mort ne viendra jamais.

Les petits enfants. Le verset 13 nous apprend que le premier caractère des petits enfants est qu’ils connaissent le Père. Au cours de leur croissance spirituelle, ils seront entraînés dans des luttes et seront appelés, comme jeunes gens, à soutenir le bon combat de la foi. Ils auront à sortir pour se battre pour le Seigneur, mais ils commencent dans le cercle familial. Dans ce bienheureux cercle d’amour, il se peut qu’ils n’éprouvent pas beaucoup la puissance de l’ennemi et ne soient pas très conscients du conflit qui est devant eux, mais ils découvrent l’amour du cœur du Père et le soutien de la main du Père. Non seulement ils savent qu’ils sont enfants et que Dieu est leur Père, mais ils connaissent le Père avec lequel ils sont en relation filiale. Ils ne savent peut-être pas grand-chose des profondeurs de Satan, des pièges du monde ou de la méchanceté de leurs propres cœurs, mais ils connaissent le cœur du Père. Autrefois ils ignoraient tout du cœur du Père et ne se souciaient aucunement de la volonté du Seigneur, mais comme pécheurs, ils ont été amenés au Sauveur et, par la foi dans le Christ Jésus, ils sont entrés dans la famille de Dieu, selon ce que nous lisons en Galates 3, 26 : « Vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus ». Ils ont reçu le Saint Esprit, l’amour de Dieu a été versé dans leurs cœurs et ils ont pu lever les yeux et dire : « Abba, Père ! ». Ils réalisent que le Père les aime d’un amour qui ne se lasse jamais et les comble de soins qui ne cessent jamais.

v. 18 — Du fait de leur inexpérience, les petits enfants sont plus particulièrement en danger d’être séduits. Aussi l’apôtre les met-il en garde contre les séducteurs antichrétiens. Il nous est dit que c’est « la dernière heure ». Dix-neuf siècles se sont écoulés depuis que ces paroles ont été écrites ; nous pouvons en conclure que l’apôtre ne se réfère pas à la dernière heure quant au temps ; c’est plutôt la dernière heure quant à son caractère. Nous savons que la dernière heure avant que le jugement tombe sur une chrétienté apostate sera caractérisé par l’apparition de l’Antichrist. Mais des faux docteurs, opposés au christianisme, s’étaient déjà levés aux jours de l’apôtre, « par quoi nous savons que c’est la dernière heure ».

v. 19 — Ces docteurs antichrétiens seraient un piège particulier pour les croyants, du fait qu’ils se lèveraient parmi eux et qu’ils abandonneraient ensuite la profession chrétienne.

v. 20 — Pour permettre aux croyants d’échapper à leur enseignement fallacieux, il nous est d’abord rappelé que nous avons le Saint Esprit — l’onction — et que par cela nous sommes capables de juger de toutes choses. Par nous-mêmes nous ne connaissons rien, mais ayant l’Esprit, nous avons la capacité de connaître toutes choses.

v. 21 — Deuxièmement, nous avons « la vérité ». L’Esprit ne nous éclaire pas par quelque imagination intérieure ; il se sert de « la vérité » et nous rend ainsi capables de discerner l’erreur. Nous ne détectons pas le mensonge en étant occupés du mal, mais en connaissant la vérité. Notre affaire, c’est d’être simple quant au mal et sage quant au bien.

v. 22, 23 — Troisièmement, ayant l’Esprit et la vérité, nous apprenons aussitôt que la personne de Christ est la pierre de touche de tout système religieux. Nous pouvons être trompés si nous jugeons les hommes d’après les termes chrétiens qu’ils emploient peut-être et d’après les œuvres qu’ils peuvent poursuivre. Le vrai critère est : Quelle est leur position quant à la vérité au sujet de la personne de Christ ? Il s’avèrera que tout faux système nie sous une forme ou sous une autre la vérité concernant Sa personne. Il y a toutefois deux formes principales d’erreur et d’opposition à la vérité. L’une d’elles, particulièrement répandue parmi les Juifs, nie que Jésus est le Christ — le Messie qui doit venir. L’autre forme d’erreur, qui s’élève dans la profession chrétienne, nie la vérité du Père et du Fils. Lorsque l’Antichrist apparaîtra, il unira le mensonge des Juifs à celui de la profession chrétienne, et niera tout à la fois que Jésus est le Messie et qu’Il est une personne divine. Aujourd’hui, tout faux système qui a surgi dans la chrétienté est condamné par la négation de la vérité quant à la personne de Christ comme Fils, négation qui conduit obligatoirement à celle de la vérité quant au Père.

v. 24 — Notre sauvegarde contre toute erreur quant à la personne de Christ, c’est de demeurer dans ce que nous avons entendu dès le commencement. Aux Juifs qui demandaient à Jésus : « Qui es-tu ? » le Seigneur pouvait répondre : « Absolument ce qu’aussi je vous dis » (Jean 8, 25). Ses paroles étaient l’expression parfaite de Lui-même. Hélas ! nous pouvons nous servir de mots pour cacher ce que nous sommes : Il s’est servi de paroles pour exprimer parfaitement ce qu’Il était. Nous avons entendu Sa voix et nous connaissons la vérité Le concernant. Nous avons sans doute beaucoup à apprendre des gloires de Sa personne, mais nous savons qui Il est. Toute prétention du modernisme ou de quelque autre faux enseignement de nous donner plus de lumière quant à Sa personne, est la négation du fait que la pleine vérité était dès le commencement. Si ce que nous avons entendu dès le commencement demeure en nous — si cela gouverne nos affections — nous demeurerons dans la vérité du Fils et du Père. Les brebis connaissent la voix du bon Berger et sont ainsi à même de détecter les nombreuses voix trompeuses des étrangers, comme nous lisons : « Elles ne suivront point un étranger… parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers ».

v. 25 — Quatrièmement, nous avons la vie éternelle selon la promesse. Cette vie nous met en relation avec les personnes divines. Les paroles du Seigneur sont : « C’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17, 3).

Il est par conséquent évident que ces faux docteurs sont manifestés comme n’étant pas des nôtres — pas de la compagnie chrétienne (v. 19) ; ils n’ont pas l’Esprit (v. 20) ; ils ne connaissent pas la vérité (v. 21) ; ils nient le Père et le Fils (v. 22) ; ils ne demeurent pas dans ce qui était dès le commencement (v. 24) ; et ils ne possèdent pas la vie éternelle (v. 25).

Les petits enfants en Christ peuvent échapper à leur faux enseignement, parce qu’ils ont l’Esprit, la vérité, la connaissance du Père et du Fils ; qu’ils demeurent dans ce qu’ils ont entendu dès le commencement en Christ et qu’ils possèdent la vie éternelle par laquelle ils peuvent jouir de la communion avec le Père et le Fils.

v. 26, 27 — Voilà donc ce que l’apôtre écrit pour dénoncer ceux qui voudraient nous égarer, et pour nous mettre en garde. En outre, nous avons non seulement la Parole écrite, mais aussi le Saint Esprit pour nous permettre de comprendre la Parole et pour éprouver les enseignements des hommes. Les docteurs passent, mais le Saint Esprit demeure. L’enseignement des docteurs les plus excellents peut être incomplet, mais le Saint Esprit nous enseigne à l’égard de « toutes choses ». L’enseignement des docteurs les plus excellents peut être parfois mélangé d’imperfection, mais l’enseignement du Saint Esprit est vrai et il « n’est pas mensonge ». Le but de tous les faux docteurs est de séduire les saints pour qu’ils abandonnent la vérité ; l’effet de l’enseignement du Saint Esprit est d’amener les saints à demeurer dans la vérité telle qu’elle a été présentée en Christ dès le commencement.