Messager Évangélique:La persévérance finale/Partie 2
- Cher ami,
Nous en venons, en troisième lieu, à l’examen des divers passages de l’Écriture qui, comme vous dites, sont habituellement mis en avant par ceux qui voudraient renverser la doctrine de la persévérance finale. Mais auparavant, nous jugeons important de poser un principe fondamental qui, selon nous, est des plus utiles dans l’interprétation de l’Écriture en général. Ce principe bien simple, le voici : Aucun passage de l’Écriture ne saurait en contredire un autre. Si donc il y a contradiction apparente, elle ne peut provenir que de notre manque d’intelligence spirituelle. Si, par exemple, quelqu’un alléguait Jacques 2, 24, en faveur de la doctrine de la justification par les œuvres, il se pourrait que je ne fusse pas capable de répondre. Il est fort possible que des milliers de personnes aient été, comme Luther, péniblement embarrassées par ce passage. On peut posséder l’assurance la plus claire et la plus entière de sa justification, non par aucune preuve que l’on ait faite, mais simplement « par la foi en Jésus Christ », et être néanmoins incapable d’expliquer ces paroles de Jacques : « Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres et non par la foi seulement ». Comment traitera-t-on une pareille difficulté ? On ne comprend pas l’apôtre Jacques. On se trouve fort embarrassé par la contradiction apparente entre Jacques et Paul. Que faut-il faire ? Appliquer le principe ci-dessus posé ; pas autre chose. On pourrait aussi bien appréhender une collision entre deux corps célestes circulant chacun dans l’orbite qui lui est assignée par le Créateur, que de voir deux auteurs inspirés se contredire dans leurs assertions. Eh bien ! je lis en Romains 4, 5, les paroles parfaitement claires que voici : « Mais à celui qui ne fait pas des œuvres, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est comptée pour justice ». Ici les œuvres sont complètement exclues, comme principe de justification, et la foi seule est reconnue. De même dans le chapitre 3, 28, je lis : « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi sans œuvres de loi » (χωρίϛ ἔργων νόμον). Et encore : « Étant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu ». Dans l’épître aux Galates, nous avons un enseignement tout semblable exprimé par ces paroles : « Sachant que l’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, mais seulement par la foi en Jésus Christ, nous aussi (les Juifs) nous avons cru au Christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en Christ (ἐϰ πίστεωϛ) et non pas sur le principe des œuvres de loi : car sur le principe des œuvres de loi, nulle chair ne sera justifiée » (Gal. 2, 16).
Dans tous ces passages et dans beaucoup d’autres, les œuvres sont soigneusement exclues comme principe de justification, et le langage de ces textes est si simple que « même un insensé ne pourrait s’y égarer ». Si donc nous ne pouvons expliquer Jacques 2, 24, il faut, ou bien en nier l’inspiration, ou bien recourir à notre principe, savoir qu’aucun passage de l’Écriture ne peut en contredire un autre, et avec une confiance inébranlable et une tranquillité parfaite, continuer à nous réjouir dans la grande vérité fondamentale de la justification par la foi seulement, en dehors de toute œuvre de loi.
Après avoir attiré l’attention de mon lecteur sur le fameux passage de Jacques 2, 24, il ne sera peut-être pas superflu d’ajouter en passant quelques paroles qui pourront lui en faciliter l’intelligence. Le verset 14 renferme un petit mot qui nous fournit la clef du passage tout entier. « Quel profit y aura-t-il si quelqu’un dit qu’il a la foi ? » demande l’apôtre inspiré. S’il eût dit : « Quel profit y aura-t-il si quelqu’un a la foi ? », la difficulté serait insurmontable, l’embarras désespéré. Mais ce mot important « dit » enlève toute difficulté, et expose, de la manière la plus simple, la doctrine que l’apôtre a en vue. Nous pourrions aussi demander : « Quel profit y aura-t-il si quelqu’un dit qu’il possède cent mille francs de revenu, s’il ne les possède pas ? ».
Or, nous savons que le mot « dit » est presque constamment omis par ceux qui citent de mémoire Jacques 2, 24. On a même voulu affirmer que ce mot n’est pas dans l’original. Mais quiconque comprend le grec, n’a qu’à voir le passage, il s’assurera que le mot λέγη (léguê — dit) y a été mis par le Saint Esprit et que tous nos principaux critiques et éditeurs bibliques l’y ont laissé ; on ne pourrait guère concevoir, dans un passage, de mot d’une plus vitale importance. Nous croyons que l’influence de ce mot se fait sentir d’un bout à l’autre du contexte. Il ne sert de rien à quelqu’un de ne faire que dire qu’il a la foi ; mais s’il l’a réellement, il y a pour lui « profit », pour le temps et pour l’éternité, d’autant plus que la foi l’unit à Christ et le met en possession pleine et inaliénable de tout ce que Christ a fait et de tout ce qu’Il est pour nous devant Dieu.
Ceci nous amène à une autre face du sujet qui contribuera beaucoup à écarter les apparentes contradictions entre les deux apôtres inspirés, Paul et Jacques. Il y a une différence très essentielle entre les œuvres de loi et les œuvres de foi. Paul, avec une sainte jalousie, exclut les premières, tandis que Jacques recommande avec insistance les dernières. Mais, qu’on y fasse bien attention, ce ne sont que les premières que Paul exclut, comme aussi ce ne sont que les dernières que Jacques recommande. Les œuvres d’Abraham et de Rahab n’étaient pas des œuvres de loi, mais des œuvres de foi. Elles étaient le fruit naturel et vrai de la foi, séparées de laquelle elles n’auraient possédé aucune vertu justifiante.
Il est digne de remarque que, dans l’histoire de quatre mille ans, le Saint Esprit, par l’apôtre, ait fait choix d’œuvres telles que celles d’Abraham en Genèse 22 et celle de Rahab, en Josué 2, plutôt que d’alléguer quelqu’un des nombreux actes de charité ou de bienveillance, tiré de l’immense masse de matériaux qu’Il avait à Sa disposition. Il semble que, prévoyant l’usage que l’ennemi ferait du passage qui nous occupe, le Saint Esprit ait choisi avec soin deux pareils exemples à l’appui de Sa thèse, qui prouvent, sans laisser aucun doute, que c’est en faveur des œuvres de foi, et non en faveur des œuvres de loi, qu’Il insiste ; en sorte que l’inappréciable doctrine de la justification par la foi, à l’exclusion des œuvres de loi, demeure entièrement intacte.
Enfin, si quelqu’un désirait savoir quelle est la différence entre les œuvres de loi et les œuvres de foi, la voici : les œuvres de loi sont celles que l’on accomplit dans le but d’acquérir la vie ; les œuvres de foi sont le fruit naturel et vrai de la vie que l’on possède. Mais que faut-il faire pour avoir la vie ? Croire au Fils de Dieu : « En vérité, en vérité, je vous dis, que celui qui entend mes paroles, et qui croit en Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle » (Jean 5, 24). Il faut que nous ayons la vie avant de pouvoir faire la plus petite chose ; et c’est, non pas en « disant » que nous avons la foi, mais en l’ayant réellement, que nous obtenons la vie ; et si nous l’avons nous porterons les précieux fruits de la foi, à la gloire de Dieu.
Ainsi donc nous pouvons, non seulement croire implicitement que Paul et Jacques doivent être d’accord, mais nous voyons clairement qu’ils sont d’accord.
Ayant ainsi cherché à définir notre principe et à le rendre clair par des exemples, nous vous laissons le soin, cher ami, de l’appliquer dans les différents cas embarrassants et difficiles que vous pourrez rencontrer en étudiant l’Écriture, tandis que nous essayerons d’expliquer, autant que le Seigneur nous en rendra capables, les importants passages que vous nous avez présentés.
I. La première citation est prise dans la seconde épître de Pierre. « Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme aussi il y aura de faux docteurs parmi vous, qui introduiront furtivement des sectes de perdition, reniant aussi le maître qui les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une prompte destruction » (chap. 2, 1). La difficulté de ce passage gît, probablement, dans ces mots : « reniant le seigneur qui les a rachetés »[1], comme on les lit ordinairement. Mais de fait, ces paroles ne présentent aucune difficulté. Le Seigneur a un double droit sur chacun, homme, femme et enfants, existant sous le ciel. Un droit en création et un droit en rédemption. C’est à ce dernier que les paroles de l’apôtre se rapportent. Les faux docteurs ne renieront pas seulement le Seigneur qui les a faits, mais même le maître qui les a achetés. Il est important d’y faire attention ; cela nous aidera à écarter plus d’une difficulté. Le Seigneur Jésus s’est acquis un droit sur tous les membres de la famille humaine. Le Père Lui a donné le pouvoir sur toute chair. De là le péché de ceux qui Le renient. Ce serait un péché que de Le renier comme Créateur. C’est un péché plus grand que de Le renier comme Rédempteur. Ce n’est point du tout une question de régénération. L’apôtre ne dit pas : « Reniant le Seigneur qui les a vivifiés ». Dans ce cas, en effet, il y aurait difficulté ; mais tel que le passage est construit, il laisse entièrement de côté la doctrine de la persévérance finale.
II. Le second passage se rencontre à la fin du même chapitre, versets 20-22 : « Car si après avoir échappé aux souillures du monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, étant de nouveau enlacés, ils sont vaincus par elles, leur dernière condition est pire que la première… Mais il leur est arrivé ce que dit le proverbe véritable : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi lui-même, et la truie lavée au bourbier dans lequel elle se vautrait ». La diffusion de la connaissance des Écritures et de la lumière de l’évangile peut exercer et exerce fréquemment une étonnante influence sur la conduite et le caractère de personnes qui n’ont jamais connu la puissance de l’évangile de Christ qui sauve, vivifie et affranchit. Il est même presque impossible qu’une Bible ouverte circule ou que l’évangile gratuit soit prêché, sans qu’ils soient accompagnés de résultats frappants, qui toutefois resteront bien au-dessous du résultat essentiel : la régénération. On peut laisser de grossières habitudes, renoncer à divers actes d’impureté, sous l’influence d’une « connaissance » purement intellectuelle « du Seigneur et Sauveur Jésus Christ », sans que le cœur ait jamais été réellement atteint à salut. Or, on verra toujours que ceux qui secouent tout à fait l’influence de la lumière évangélique — lors même que cette influence ne s’est jamais étendue au-delà de leur conduite extérieure — se plongent dans le mal beaucoup plus profondément qu’avant d’avoir subi cette influence, et se livrent plus que jamais à des excès de mondanité et de folie. « Leur dernière condition est pire que la première ». Le diable prend plaisir à traîner le ci-devant professant dans une fange bien plus épaisse que celle dans laquelle il se vautrait aux jours de son ignorance et de son insouciante folie. C’est pourquoi il est urgent que nous insistions auprès de tous ceux avec lesquels nous sommes en rapport, sur l’importance de rendre sûre leur profession, de telle sorte que la connaissance de la vérité n’agisse pas seulement sur leur conduite extérieure, mais qu’elle atteigne le cœur en lui communiquant cette vie que ne saurait perdre celui qui une fois la possède. Ce passage ne renferme rien qui puisse effrayer la brebis de Christ, mais de bien sérieux avertissements pour ceux qui, quoique ayant revêtu pour un temps l’apparence extérieure des brebis, n’ont jamais été dans le fond autrement que comme le chien et la truie.
III. Ézéchiel 18, 24-26 : « Mais si le juste se détourne de sa justice, et qu’il commette l’iniquité, selon toutes les abominations que le méchant a accoutumé de commettre, vivra-t-il ? Il ne sera point fait mention de toutes ses justices qu’il aura faites, à cause de son crime qu’il aura commis, et à cause de son péché qu’il aura fait ; il mourra pour ces choses-là… Quand le juste se détournera de sa justice, et qu’il commettra l’iniquité, il mourra pour ces choses-là ; il mourra pour son iniquité qu’il aura commise ». À quoi nous pouvons joindre votre allusion à 2 Chroniques 15, 2 : « L’Éternel est avec vous, tandis que vous êtes avec lui ; et si vous le cherchez, vous le trouverez ; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonnera ». Nous nous sentons pressés de dire, cher ami, que ceux qui allèguent de semblables passages de l’Écriture, comme portant en quelque mesure atteinte à la vérité de la persévérance finale des membres de Christ, font preuve d’un bien triste défaut d’intelligence spirituelle. Ces passages, ainsi qu’une foule d’autres textes analogues de l’Ancien Testament et aussi du Nouveau, nous exposent le sujet profondément important du gouvernement moral de Dieu. Or, être simplement un objet du gouvernement de Dieu est une chose, et être un objet de Sa grâce immuable est une autre chose. Il ne faut jamais les confondre. Pour traiter à fond ce sujet et le développer au moyen des divers passages qui s’y rapportent, il faudrait un volume ; nous nous bornerons donc à ajouter que, selon notre intime persuasion, quiconque ne distingue pas soigneusement entre l’homme sous le gouvernement et l’homme sous la grâce, ne saurait comprendre la Parole de Dieu. Dans le premier cas, l’homme est considéré comme marchant ici-bas dans une position de responsabilité et de danger ; dans le second cas, il est considéré comme associé avec Christ en haut, dans une position de privilèges inaliénables et d’éternelle sécurité. Les deux passages de l’Ancien Testament auxquels vous nous avez renvoyés ont entièrement rapport au gouvernement de Dieu, et conséquemment n’ont absolument rien à faire avec la question de la persévérance finale.
IV. Matthieu 12, 45 : « Alors il va et prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui-même ; et étant entrés, ils habitent là ; et le dernier état de cet homme est pire que le premier. Ainsi en sera-t-il aussi de cette génération méchante ». La dernière phrase de ce passage explique le contexte tout entier. Notre Seigneur décrit la condition morale du peuple juif. L’esprit d’idolâtrie les avait quittés, mais pour un temps seulement, et pour revenir avec une force et une énergie sept fois plus grandes, en sorte que leur dernière condition sera rendue infiniment pire que tout ce qui aura eu lieu jusqu’alors dans leur merveilleuse histoire. Pris dans une acception secondaire, ce passage peut bien s’appliquer à un individu qui, ayant subi un certain changement moral et manifesté quelque amélioration dans sa conduite extérieure, retourne en arrière et devient plus ouvertement corrompu et plus vicieux que jamais.
V. 2 Jean 8, 9 : « Prenez garde à vous-mêmes, afin que nous ne perdions pas ce que nous avons opéré, mais que nous recevions une pleine récompense. Quiconque se dévoie et ne demeure pas dans la doctrine du Christ n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine du Christ, celui-là a le Père et le Fils ». Dans le verset 8, l’apôtre exhorte la dame élue et ses enfants à prendre garde à eux, de peur qu’il ne perde quelque chose du fruit de son ministère. La dame et ses enfants devant être une partie de sa récompense, au jour de gloire à venir, l’apôtre désirait avec ardeur les présenter exempts de fautes en présence de cette gloire, afin de recevoir sa pleine récompense. Le verset 9 ne demande aucune explication. Il est d’une simplicité solennelle. Si quelqu’un ne demeure pas dans la doctrine de Christ, il ne possède rien. Laissez écouler la vérité quant à Christ, et vous n’aurez aucune sécurité à l’égard de quoi que ce soit. Le chrétien a très certainement besoin de marcher avec vigilance pour échapper aux pièges et aux tentations de tout genre dont il est entouré ; mais comment cette vigilance sera-t-elle mieux obtenue ou maintenue ? Est-ce en posant son pied sur le sable mouvant de ses propres œuvres, ou en le fixant fermement sur le rocher du salut éternel de Dieu ? Quelle est la position la plus favorable à l’exercice de la vigilance et de la prière : celle dans laquelle on vit dans des craintes et des doutes perpétuels, ou celle dans laquelle on se repose avec une confiance enfantine sur l’immuable amour d’un Dieu sauveur ? Nous croyons pouvoir deviner votre réponse, cher ami.
VI. Apocalypse 3, 11 : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne ». Il y a, dans ce passage, deux choses à considérer : d’abord, c’est une exhortation adressée à une assemblée ; ensuite, il n’est pas dit : « afin que personne ne prenne ta vie ». Un serviteur peut perdre sa récompense ; mais un enfant ne saurait perdre la vie éternelle. Une multitude de difficultés seraient écartées par une soigneuse attention à cela. Autre chose est la relation de fils ; tout autre chose, la relation de disciple. Autre chose est la sécurité en Christ ; tout autre chose, le témoignage pour Christ. Si notre sécurité dépendait de notre témoignage, ou notre relation de fils de notre fidélité comme disciples, où en serions-nous ? Il est bien vrai que, mieux je connaîtrai ma sécurité, que plus je jouirai de ma relation d’enfant, plus aussi mon témoignage sera actif et plus je serai fidèle comme disciple ; mais ce sont des choses qui ne doivent jamais être confondues.
Enfin, cher ami, vous dites : « Tous les textes qui parlent de persévérer jusqu’à la fin et de vaincre, signifient, pense-t-on, que puisqu’il est possible de ne pas persévérer et de ne pas vaincre, il est aussi possible de n’être pas finalement sauvé ». À quoi nous répondons simplement que nous serons en tout temps heureux d’examiner de près avec vous chacun des passages auxquels vous faites ainsi allusion d’une manière générale, et de vous prouver, par la grâce de Dieu, qu’aucun de ces passages, interprété sainement, ne combat le moins du monde l’importante vérité de la persévérance finale ; mais qu’au contraire chacun d’eux renferme en lui-même ou dans son contexte immédiat, la preuve qu’il harmonise parfaitement avec la vérité de la sécurité éternelle du plus faible agneau appartenant au troupeau que Christ a racheté au prix de Son sang.
Veuille le Seigneur établir toujours plus fermement nos âmes dans Sa vérité et nous garder pour Son royaume céleste, à la gloire de Son saint nom !
- ↑ Ce n’est pas ici le mot Κύριοϛ (Seigneur), tel que le connaît l’Église, mais le mot δεσπὸτης (d’où l’on a fait despote) qui signifie plutôt maître d’esclaves. Puis le dernier mot français doit bien être achetés, c’est la traduction d’un verbe grec qui signifie « acheter au marché », et qui n’a point de rapport avec les mots fréquemment employés pour désigner le rachat ou la rédemption des élus. (Éditeur)