Écho du Témoignage:La palingénésie

De mipe
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La palingénésie ou la régénération, dont il est parlé en Matthieu 19, 28, est un état auquel nous sommes déjà arrivés. Le lavage de la palingénésie, ou de la régénération, de Tite 3, 5, désigne l’acte ou le moyen par lequel un nouvel état, une condition nouvelle est atteinte : cette opération spirituelle qui renouvelle, recrée ou régénère un pécheur.

Ce sont là les deux seuls passages de l’Écriture où le mot de palingénésie se trouve. En Matthieu 19, 28, c’est le titre par lequel est désignée la condition dans laquelle apparaîtront toutes choses, ou la création elle-même, lorsque le Fils de l’homme s’assiéra dans Son royaume, sur le trône de Sa gloire. Mais ce royaume est appelé de divers autres noms et est décrit de diverses autres manières dans l’Écriture. Il est appelé « le monde habitable à venir » ; il est décrit comme « les temps de rafraîchissement de devant la présence du Seigneur », ou « les temps du rétablissement de toutes choses ». Il est encore appelé tout simplement : « le royaume », « le royaume du Dieu des cieux », et « le royaume de votre Père ». C’est la création assujettie au Fils de l’homme. Nous l’appelons familièrement, et pour abréger, « le millénium ». Le titre sous lequel le Seigneur le désigne dans le passage ci-dessus est celui de « la palingénésie, ou la régénération » — expression qui donne à entendre que ce sera une autre, une seconde genèse — une création à nouveau dans une condition nouvelle.

C’est ainsi que la sagesse de Dieu nous apparaît dans l’Écriture, accomplissant un cercle qu’on dit la plus parfaite de toutes les figures ; car arrivée à la fin, elle revient au commencement, ne perdant rien dans le cours qu’elle a suivi, mais retrouvant tout dans sa magnifique et merveilleuse marche, et réunissant tout à la fois dans des conditions plus riches et plus avancées. La vieille création était sans gloire en comparaison de la gloire de la nouvelle, qui l’emporte ; et si celle qui a passé était glorieuse, celle qui demeure l’est bien davantage. L’histoire de la vieille se perd dans l’histoire plus merveilleuse de la nouvelle. La vieille création avait son fondement dans la puissance de Dieu, la nouvelle a le sien dans le sacrifice de l’Agneau de Dieu[1]. Et ce mystère, que l’Agneau de Dieu est le nouveau Créateur, l’édificateur de la création nouvelle, Celui qui y arrange, y dispose tout, aussi bien que son Chef, nous est enseigné en 2 Corinthiens 5, où l’apôtre dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création », nous déclarant par là que notre caractère de nouvelle création est la même chose que le fait que nous sommes « en Christ » et dépend de cela. Ensuite il poursuit la même pensée, en disant : « les choses vieilles sont passées, voici toutes choses sont faites nouvelles ; et toutes sont de Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même ».

Cela est clair et décisif. La nouvelle création est ce grand système qui subsiste en Dieu et sous Dieu en tant que Rédempteur et réconciliateur. Telle est sa position, son caractère. Elle n’a pas d’être, pas d’existence, si ce n’est dans la réconciliation qu’a accomplie le sang de l’Agneau de Dieu. C’est une possession acquise et rachetée, et non une possession créée tout simplement.

Hébreux 2 nous enseigne aussi pareillement la même vérité. « Le monde habitable à venir » dont ce chapitre nous parle, est révélé comme une scène où toutes les œuvres de la main de Dieu doivent se trouver dans un état d’assujettissement au Fils de l’homme. Mais il nous enseigne également, en rapport avec cela, que ce Fils de l’homme, ce Seigneur du monde à venir, avait été fait auparavant un peu moindre que les anges, en vue qu’Il souffrît la mort, qu’Il goûtât la mort pour les pécheurs, afin qu’Il pût, en tant que Chef de leur salut, qui avait été consommé par les souffrances, conduire des enfants à la gloire, ou des pécheurs avec Lui-même dans « le monde habitable à venir ».

Et cela n’est pas seulement grand dans sa portée et son caractère, c’est encore quelque chose de tout à fait particulier et nouveau. Jamais le bienheureux et seul Souverain avait-Il fait quelque acquisition à pareil titre dans une région quelconque de Sa création sans limites, ou s’était-Il jamais rendu dans quelque province de Son vaste empire par un semblable sentier ? On peut bien l’appeler, avec raison, « le monde habitable à venir », ou une palingénésie ; car, non seulement il est encore à venir, mais quand il sera révélé, on devra dire qu’il n’y a jamais eu auparavant rien de pareil. Il est fondé sur l’expiation ; il repose sur les douleurs et les souffrances de son divin Seigneur, le Fils de l’homme. Tout rayonnant de gloire et de bonheur qu’il sera devant les âges de l’éternité, il surgit à l’existence du sein de l’œuvre de réconciliation accomplie par la croix et scellée par le couronnement de gloire et d’honneur dans le ciel de Celui qui y mourut.

Quelle grandeur, certes, dans ces voies de la grâce, de la sagesse et de la puissance de Dieu ! L’œuvre de Ses mains se détruisit elle-même dans la personne d’Adam, qui la représentait et à l’administration duquel elle avait été remise ; mais maintenant, dans la personne du Seigneur Jésus, Dieu Lui-même est venu au milieu des ruines, sur la scène de l’immense catastrophe, et là, d’une manière qui Le glorifie souverainement, Il a opéré une parfaite délivrance de l’esclavage de la corruption, et transplanté Sa création dans la liberté de la gloire.

D’autres passages de l’Écriture viennent encore nous dire à leur manière et dans leur mesure la même merveilleuse histoire. Les mots : « jusqu’à la rédemption de la possession acquise », que nous lisons en Éphésiens 1, sont pleins de ce profond et précieux secret. Nous y trouvons exprimées trois pensées : 1° l’acquisition de la possession ; 2° sa rédemption ; 3° un intervalle entre cette acquisition et cette rédemption. Ces trois choses sont certainement renfermées dans ce passage.

Le Seigneur Jésus, le Fils et le Christ de Dieu, est à la fois l’acquéreur et le rédempteur, et la terre est la possession ou l’héritage dont il est question ici.

L’acquisition et la rédemption peuvent aussi s’appeler rédemption par deux voies différentes : c’est-à-dire par sang et par puissance.

Le Seigneur est un rédempteur par sang, qui nous rachète nous et notre héritage, qui paie la rançon tout entière, de façon à satisfaire toutes les justes exigences du trône de Dieu. Il est un rédempteur par puissance, qui nous retire, nous et notre héritage, de la main de l’ennemi et usurpateur, qui détruit celui qui avait la puissance de la mort, et jette dehors le prince de ce monde. De sorte que dans le monde à venir, dans la palingénésie, où la rédemption de la possession acquise doit se déployer, les rachetés du Seigneur regarderont avec gratitude à Dieu, dont la grâce est la source de cette gloire et de cette félicité, et Le sauront pleinement satisfait dans Sa justice par notre Rédempteur ; et aussi ils regarderont hardiment au grand ennemi, et le verront vaincu par notre Rédempteur, et jeté par Lui hors de son usurpation

Certes ce sera là une condition élevée. Dans la vieille création, l’homme ne l’atteignit jamais, et ne pouvait jamais l’atteindre. Il était, ainsi que toute la scène autour de lui, dans un état conditionnel plein d’incertitude. Tout y était exposé à la déchéance et à la ruine, au lieu d’être établi en victoire et en rédemption. La vieille création et l’homme à sa tête, n’auraient pu jamais regarder, soit à Dieu, soit au serpent, comme la nouvelle création et les saints auront le droit de le faire. « Acquis » et « racheté », telle sera la condition du « monde habitable à venir », ou de « la possession », de l’héritage dans la palingénésie. Mais il n’a jamais rien existé de pareil à cela dans quelque autre partie que ce soit de la création de Dieu ; et les anges dans leurs dignités, non plus qu’Adam dans son innocence, n’en sont, à aucun degré, une image — comme, certainement, je n’ai pas besoin de le dire.

À leur tour, l’épître aux Colossiens et l’épître aux Philippiens nous présentent, chacune dans un verset — la première, une vue de la rédemption par le sang, ou de l’achat ; et l’autre, une vue de la rédemption par la puissance (Col. 1, 20 ; Phil. 3, 21). Le verset que je viens d’examiner dans l’épître aux Éphésiens combine les deux sortes de rédemption, en nous présentant un tableau du mystère dans sa perfection, ou la rédemption de la possession acquise.

Mais nous trouvons, en outre, dans le cours de l’Écriture, des types, des prophéties et des récits de ce grand mystère, ou de la création de Dieu dans une condition d’acquisition et de rachat aussi bien que ces passages qui nous l’enseignent. Le monde sous Noé après le déluge — le pays d’Égypte en tant que constitué et gouverné par Joseph — le Jubilé, ou la cinquantième année en Israël, en étaient des types ou des exemples ; le psaume 8, Ésaïe 11 et 35, Ézéchiel 36, avec beaucoup d’autres passages semblables, en sont des prophéties ; et la scène que décrit Apocalypse 5, où toutes les créatures qui sont dans le ciel, dans les mers, sur la terre et sous la terre font retentir leur joie d’une manière diverse mais dans une harmonie parfaite, peut se lire comme en étant un récit.

Et je puis ajouter qu’il y a eu dans l’histoire d’Israël une grande exposition de ce mystère, une possession acquise et rachetée. Au pays d’Égypte, les enfants d’Israël eux-mêmes furent rachetés par le sang, ou acquis dans toute l’étendue du prix qu’elle pouvait exiger, des droits qu’avait sur eux la justice divine. Dieu Lui-même, car nul autre ne pouvait le faire, satisfit Ses propres demandes ; car Il ordonna le sang qui détourna Son épée de jugement. Et puis, au moment voulu, ce même peuple, l’Israël de Dieu, fut racheté par la puissance à la mer Rouge, comme de la main de Pharaon, par le bras et la force de Jéhovah (Ex. 12 et 15).

Et comme il en avait été des personnes, ainsi en fut-il de leur héritage. Le pays promis à leurs pères, le pays déjà à eux par don divin (à la suite de la déchéance du droit qu’y avaient ses possesseurs naturels qui avaient rempli la mesure de leurs péchés), est racheté par la force du bras, de la main des Cananéens, dans les jours de Josué. Et cela avait lieu sur le fondement et l’autorité d’une acquisition antérieure, ou de la rédemption par le sang (voir Ex. 15, 15, 16)[2].

Je pourrais bien prendre occasion de tout cela comme d’une multitude d’autres démonstrations du même fait, pour m’écrier : De quelle manière admirable l’Écriture conserve son unité — les prophètes et les apôtres, les Psaumes, les épîtres, les évangélistes et l’Apocalypse, les paroles des patriarches et les paroles de Moïse révélant les mêmes mystères de Dieu, dans des harmonies aussi magnifiques que sacrées !

Et maintenant laissez-moi ajouter que rien dans le royaume qui vient, rien dans cette palingénésie, ou monde habitable à venir dont nous parlons, ne sera perdu : tout ce que l’on a vu jadis dans la vieille création et dans le monde actuel, reparaîtra de nouveau.

La création elle-même, l’œuvre de la main de Dieu s’étendra encore au loin, comme autrefois, dans tout l’ordre qui la distingue et toutes les provinces qui la constituent, avec ses cieux et sa terre dans leur arrangement et leurs ornements variés : mais rien ne sera plus exposé à la ruine ; tout sera assuré, réconcilié et glorifié. Au lieu d’être assujettie à la vanité, elle sera « affranchie de la servitude de la corruption pour (jouir de) la liberté de la gloire des enfants de Dieu », elle subsistera dans la force et brillera dans la beauté du Seigneur ressuscité.

Alors le monde végétal se réjouira. La terre elle-même sera délivrée de la malédiction. Le sapin croîtra au lieu de l’épine, et le myrte au lieu de la ronce. Le désert fleurira comme la rose. La campagne tressaillira de joie avec tout ce qui est en elle, et les arbres de la forêt également ; et avec ces choses, la mer et tout ce qu’elle renferme, les rivières et les coteaux. C’est ce que disent dans leurs chants le psalmiste et les prophètes.

Le bétail qui paît dans les montagnes, et les bêtes des forêts compteront parmi les sujets de cet empire universel, de cette souveraineté au loin et au large du Fils de l’homme. Le lion mangera du fourrage comme le bœuf ; le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le léopard gîtera avec le chevreau — le veau, le lionceau et le bétail qu’on engraisse seront ensemble ; l’enfant qui tette s’ébattra sur le trou de l’aspic, et l’enfant qu’on sèvre mettra la main au trou du basilic.

Les cieux de ce monde seront là aussi dans toute la splendeur de leur beauté et dans leur service pour fertiliser et enrichir la terre. Ainsi que nous lisons dans l’Écriture comment le Seigneur de ces jours-là réjouira l’Orient et l’Occident ; comment Il visitera la terre et l’arrosera comme avec le ruisseau de Dieu, bénissant le germe et la moisson, couronnant l’année de Ses biens jusqu’à ce que les campagnes soient revêtues de troupeaux et que les vallées soient couvertes de froment, qu’elles en triomphent, et qu’elles en chantent (Ps. 65). Alors on ne nuira et on ne fera aucun dommage à personne dans cette sainte montagne de l’Éternel ; et Il répondra aux cieux et les cieux répondront à la terre ; et la terre répond au froment, au bon vin et à l’huile ; et le froment, le bon vin et l’huile répondront à Jizreël (Os. 2).

Quels tableaux nous présentent là les visions des prophètes !

Et pourtant, nous en avons d’autres encore à admirer. Non seulement tous les matériaux dont se compose l’ensemble de la création reparaissent ainsi, mais les systèmes du monde ancien seront aussi reproduits : ce sera naturellement dans des conditions purifiées et parfaites de merveille, de joie et de gloire ; mais ce n’en sera pas moins la reproduction des systèmes de l’ancien monde aussi bien que des matériaux de la vieille création.

Les nations sur toute la terre seront de nouveau établies dans leurs limites et leurs héritages respectifs. Elles serviront le Roi de Sion, tous les peuples l’appelant bienheureux, et la connaissance de Sa gloire couvrant la terre comme les eaux couvrent le fond de la mer. On verra accourir là avec des présents la fille de Tyr, ainsi que les rois de Tarsis et des îles, et les rois de Sheba et de Sebaet quelques-uns viendront de loin, quelques-uns du nord et de l’Occident et quelques-uns du pays des Siniens.

Le peuple d’Israël sera établi de nouveau dans son propre pays et distingué encore parmi les nations comme jadis, à la tête et non à la queue ; et des hommes de toutes les langues des nations empoigneront et tiendront ferme le pan de la robe des Juifs, en disant : « Nous irons avec vous, car nous avons entendu que Dieu est avec vous ».

Jérusalem brillera de nouveau, comme en la présence de l’Éternel au jour de la gloire. Elle sera le trône et le sanctuaire du Dieu et Roi de ce monde à venir, le témoin du culte d’un monde, la demeure des enfants du royaume, le siège du gouvernement de justice et de paix, et le centre heureux et honoré de la terre aux jours de la palingénésie.

Sûrement c’est là un grand et merveilleux spectacle à contempler, un thème ravissant et sublime d’entretiens et de méditations : et à mesure que nous le considérons, nous aurions bien sujet d’être ravis d’admiration et de nous répandre en actions de grâces. Mais je désire demander s’il n’y a pas aussi pour nous en tout cela un avertissement moral bien solennel ? Certainement il s’y en trouve un. Si l’expiation de la croix de Christ est le fondement assuré de ce « monde habitable à venir » et notre seul titre à ce monde, comment ne devrions-nous pas triompher aujourd’hui dans cette expiation et en elle uniquement ! Et si cette même croix de Christ nous dit le caractère de ce « présent siècle mauvais », nous rappelant le rejet dont il s’est rendu coupable de ce bien-aimé Seigneur sur lequel toutes nos espérances reposent, comment ne devrions-nous pas lui être morts et garder fidèlement notre place de séparation morale de lui ! C’est bien cela certainement. Mais notre cœur connaît, hélas ! ses nombreux sujets d’humiliation — il sait avec quelle froideur il triomphe en la croix, avec quelle faiblesse il remporte ses victoires sur le monde.

Je ne voudrais pas clore cette méditation sans signaler une autre vérité. Il n’a pas été permis à la vieille création de disparaître jusqu’à ce que l’homme, œuvre de Dieu dans sa beauté et sa perfection première, fut pleinement vengé et justifié à la gloire du saint nom de Dieu. Cela a été fait dans la personne, le caractère et la vie du Seigneur Jésus. Il apparut au milieu de la vieille création comme un homme sans défaut et sans tache, orné de toute gloire morale aux yeux et pour les yeux et les délices de Dieu — le seul qui fut tel, mais tel sûrement — la parfaite image immaculée de l’homme selon Dieu. Mais après avoir réalisé, comme homme, cette perfection sans tache, après s’être ainsi tenu ferme au milieu de la ruine dans laquelle était plongé tout le reste, Il mourut sous le jugement de cette chose corrompue, prenant sur Lui sa condamnation, et répondant justement pour elle en vertu de Sa dignité personnelle, étant à la fois Dieu et homme dans un seul Christ et un seul sacrifice. Et après avoir accompli cette œuvre, Il a posé, en tant que ressuscité d’entre les morts, comme le Christ triomphant, le fondement de cette création nouvelle dont nous parlons. Il est demeuré ferme là où Adam tomba ; Il a été vainqueur là où Adam fut vaincu ; Il a brisé les portes de l’enfer ; et, en Lui-même et dans Sa victoire, Il a fondé un royaume qui ne peut être jamais ébranlé — une nouvelle création, une création rachetée. Voilà le secret. L’Éternel Dieu est le fondement aussi bien que l’édificateur de ce puissant et inexpugnable système. Au lieu d’un monde dont les destinées dépendaient de l’issue qu’aurait la mise à l’épreuve de l’obéissance de l’homme, c’est un monde soutenu dans un état de force inattaquable et d’inflétrissable gloire par la victoire remportée et célébrée du Seigneur de la vie et du salut.

« L’herbe est séchée, et la fleur est tombée ; mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ».


Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles (gens) devriez-vous être en sainte conversation et piété, attendant et hâtant le jour de Dieu, dans lesquels les cieux étant en feu seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ?

Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, dans lesquels la justice habite.

C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, étudiez-vous à être trouvés sans tache, et irréprochables devant Lui, en paix.



  1. Quand la rédemption fut sur le point d’être manifestée parmi les enfants d’Israël, le commencement de l’année fut changé — cette circonstance leur faisant connaître qu’un genre de vie entièrement nouveau commençait maintenant pour eux ; qu’ils entraient sur la scène d’une nouvelle création, parce qu’ils étaient entrés désormais en rapport avec la rédemption, avec le salut de Dieu, par le moyen du sang qui avait été répandu sur les poteaux de leurs maisons, les rachetant de la mort et du jugement (Ex. 12, 2).
  2. Précisément comme en Apocalypse 5. — Car nous voyons « l’Agneau qui a été immolé » être un avec « le lion de la tribu de Juda » quand l’héritage va être racheté par la puissance — reconnaissant ainsi la vérité que la rédemption par le sang avait précédé.