Bible:Jean/Chapitre 5/texte

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Ancien Testament

Nouveau Testament

[verset 1] Après ces choses, il y avait une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. [verset 2] Or il y a à Jérusalem, près de la porte des brebis (note : comparer : Néhémie chapitre 3 versets 1 et 32, et chapitre 12 verset 39.), un réservoir d’eau, appelé en hébreu Béthesda, ayant cinq portiques, [verset 3] dans lesquels étaient couchés une (note : Le Texte reçu ajoute : grande.) multitude d’infirmes, d’aveugles, de boiteux et de gens qui avaient les membres secs, [attendant le mouvement de l’eau. [verset 4] Car à de certaines saisons un ange descendait dans le réservoir et agitait l’eau ; le premier donc qui entrait après que l’eau avait été agitée, était guéri, de quelque maladie qu’il fût pris]. [verset 5] Or il y avait là un homme infirme depuis trente-huit ans. [verset 6] Jésus, le voyant couché là, et sachant qu’il était dans cet état déjà depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? [verset 7] Le malade lui répondit : Seigneur (note : plutôt : Monsieur.), je n’ai personne qui, lorsque l’eau a été agitée, me jette dans le réservoir ; et, pendant que moi je viens, un autre descend avant moi. [verset 8] Jésus lui dit : Lève-toi, prends ton petit lit, et marche. [verset 9] Et aussitôt l’homme fut guéri, et il prit son petit lit, et marcha. Or c’était sabbat ce jour-là. [verset 10] Les Juifs donc dirent à celui qui avait été guéri : C’est [un jour de] sabbat ; il ne t’est pas permis de prendre ton petit lit. [verset 11] Il leur répondit : Celui qui m’a guéri, celui-là m’a dit : Prends ton petit lit, et marche. [verset 12] Ils lui demandèrent donc : Qui est l’homme qui t’a dit : Prends ton petit lit, et marche ? [verset 13] Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; car Jésus s’était retiré de là, une foule se trouvant dans ce lieu. [verset 14] Après ces choses, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu es guéri ; ne pèche plus, de peur que pis ne t’arrive. [verset 15] L’homme s’en alla et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. [verset 16] Et à cause de cela les Juifs persécutaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu’il avait fait ces choses en un jour de sabbat. [verset 17] Mais Jésus leur répondit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi je travaille. [verset 18] À cause de cela donc les Juifs cherchaient d’autant plus à le faire mourir, parce que non-seulement il violait (note : ou : anéantissait.) le sabbat, mais aussi parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu. [verset 19] Jésus donc répondit et leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie faire une chose au Père, car quelque chose que celui-ci fasse, cela, le Fils aussi de même le fait. [verset 20] Car le Père aime le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. [verset 21] Car comme le Père réveille (note : ailleurs : ressuscite.) les morts et les vivifie, de même aussi le Fils vivifie ceux qu’il veut ; [verset 22] car aussi le Père ne juge personne, mais il a donné tout le jugement au Fils ; [verset 23] afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé. [verset 24] En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. [verset 25] En vérité, en vérité, je vous dis que l’heure vient, et elle est maintenant, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. [verset 26] Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même ; [verset 27] et il lui a donné autorité de juger aussi, parce qu’il est fils de l’homme. [verset 28] Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix ; [verset 29] et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement. [verset 30] Je ne puis rien faire, moi, de moi-même ; je juge selon ce que j’entends, et mon jugement est juste ; car je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui (note : Texte reçu : du Père.) qui m’a envoyé. [verset 31] Si moi je rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. [verset 32] C’est un autre qui rend témoignage de moi ; et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai. [verset 33] Vous, vous avez envoyé auprès de Jean, et il a rendu témoignage à la vérité ; [verset 34] mais moi, je ne reçois pas témoignage de l’homme, mais je dis ces choses afin que vous, vous soyez sauvés. [verset 35] Celui-là était la lampe ardente et brillante ; et vous, vous avez voulu vous réjouir pour un temps à sa lumière ; [verset 36] mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a données pour les accomplir, ces œuvres mêmes que je fais rendent témoignage de moi, que le Père m’a envoyé. [verset 37] Et le Père qui m’a envoyé, lui, a rendu témoignage de moi. Jamais vous n’avez entendu sa voix, ni vu sa figure ; [verset 38] et vous n’avez pas sa parole demeurant en vous ; car celui-là que lui a envoyé, vous, vous ne le croyez pas. [verset 39] Sondez (note : ou : Vous sondez ; ce n’est pas un commandement, en tout cas, mais un appel.) les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi : [verset 40] — et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie. [verset 41] Je ne reçois pas de gloire des hommes ; [verset 42] mais je vous connais, [et je sais] que vous n’avez pas l’amour de Dieu en vous. [verset 43] Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là vous le recevrez. [verset 44] Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez de la gloire l’un de l’autre et qui ne cherchez pas la gloire qui [vient] de Dieu seul (note : ou : du seul Dieu.) ? [verset 45] Ne pensez pas que moi, je vous accuserai devant le Père ; il y en a un qui vous accuse, Moïse en qui vous espérez. [verset 46] Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car lui a écrit de moi. [verset 47] Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ?