Bible:Job/Chapitre 14

De mipe
< Bible:Job
Révision datée du 23 octobre 2016 à 20:50 par Éditeur (discussion | contributions) (Contenu de la Bible)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Ancien Testament

Nouveau Testament

1L’homme né de femme est de peu de jours et rassasié de trouble ;

2Il sort comme une fleur, et il est fauché ; il s’enfuit comme une ombre, et il ne dure pas.

3Pourtant, sur lui tu ouvres tes yeux, et tu me fais venir en jugement avec toi !

4Qui est-ce qui tirera de l’impur un [homme] pur ? Pas un !

5Si ses jours sont déterminés, si le nombre de ses mois est par devers toi, si tu lui as posé ses limites, qu’il ne doit pas dépasser,

6Détourne de lui ton regard, et il aura du repos, jusqu’à ce que, comme un mercenaire, il achève sa journée ;

7Car il y a de l’espoir pour un arbre : s’il est coupé, il repoussera encore, et ses rejetons ne cesseront pas.

8Si sa racine vieillit dans la terre, et si son tronc meurt dans la poussière,

9À l’odeur de l’eau il poussera, et il fera des branches comme un jeune plant ;

10Mais l’homme meurt et gît là ; l’homme expire, et où est-il ?

11Les eaux s’en vont du lac ; et la rivière tarit et sèche:

12Ainsi l’homme se couche et ne se relève pas : jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cieux, ils ne s’éveillent pas, et ils ne se réveillent pas de leur sommeil.

13* Oh ! si tu voulais me cacher dans le shéol, me tenir caché jusqu’à ce que ta colère se détourne, me fixer un temps arrêté, et puis te souvenir de moi, —

14(Si un homme meurt, revivra-t-il ?) tous les jours de ma détresse, j’attendrais jusqu’à ce que mon état vînt à changer:

15Tu appellerais, et moi je te répondrais ; ton désir serait tourné vers l’œuvre de tes mains ;

16Car maintenant tu comptes mes pas : ne veilles-tu pas sur mon péché ?

17Ma transgression est scellée dans un sac, et [dans tes pensées] tu ajoutes à mon iniquité.

18Mais une montagne qui s’éboule est réduite en poussière, et le rocher est transporté de son lieu ;

19Les eaux usent les pierres, leur débordement emporte la poussière de la terre : ainsi tu fais périr l’espoir de l’homme.

20Tu le domines pour toujours, et il s’en va ; tu changes sa face, et tu le renvoies.

21Ses fils sont honorés, et il ne le sait pas ; ils sont abaissés, et il ne s’en aperçoit pas.

22Sa chair ne souffre que pour lui-même, et son âme ne mène deuil que sur lui-même.